Piano Magic
Part Monster |
Label :
Green Ufos |
||||
Piano Magic, un groupe au nom ridicule mais quel talent. Avec Part Monster, Piano Magic ne bouscule pas les règles du genre il faut l'accorder mais il faut aussi reconnaitre qu'ils le font à merveille. Le groupe emmené par Glen Johnson est produit par Green Ufos (Cocorosie, Peter Von Pohel, Explosion In The Sky, Low...) et Guy Fixsen (Laika). Le groupe est complèté par la voix de Angèle-David Guillou (du groupe français Klima).
Part Monster est un condensé de ce qu'a fait le rock indé depuis Joy Division avec un rock proche d'Interpol et consorts, mais Piano Magic s'échappe de ce modèle pour lorgner vers le rock instrumental avec "Great Escapes" (proche d'Explosion In The Sky). Les mélodies sont absolument magnifiques quelques fois mélancoliques comme "Cities And Factories" et aussi très énervées comme "The Last Engineer". L'apport d'une voix fémnine complète bien la voix de Glen Johnson. L'album est très lèger et plus dynamique (comme la chanson "Saints Preserve Us") que les précédents ce qui est une petite mutation pour le groupe.
Finalement Piano Magic opère avec cet album quelques changements mineurs mais continue dans la lignée des précédents. Certains diront qu'il est temps d'évoluer mais je pense que Piano Magic sait faire des mélodies fantastiques, qu'ils continuent c'est vraiment génial.
Part Monster est un condensé de ce qu'a fait le rock indé depuis Joy Division avec un rock proche d'Interpol et consorts, mais Piano Magic s'échappe de ce modèle pour lorgner vers le rock instrumental avec "Great Escapes" (proche d'Explosion In The Sky). Les mélodies sont absolument magnifiques quelques fois mélancoliques comme "Cities And Factories" et aussi très énervées comme "The Last Engineer". L'apport d'une voix fémnine complète bien la voix de Glen Johnson. L'album est très lèger et plus dynamique (comme la chanson "Saints Preserve Us") que les précédents ce qui est une petite mutation pour le groupe.
Finalement Piano Magic opère avec cet album quelques changements mineurs mais continue dans la lignée des précédents. Certains diront qu'il est temps d'évoluer mais je pense que Piano Magic sait faire des mélodies fantastiques, qu'ils continuent c'est vraiment génial.
Excellent ! 18/20 | par Tomtom |
Posté le 06 septembre 2007 à 21 h 43 |
Voila donc le successeur du fabuleux Disaffected !
Avant la première écoute de ce nouvel opus j'étais quelque peu tendu, sachant combien il serait difficile de faire mieux. Et bien, il faut avouer que la déception est là, oh elle est très légère car elle consiste essentiellement en une impression d'avoir déjà entendu sur les albums précédents quelques-uns de ces dix titres. En effet la lente montée en pression de "The Last Engineer" où les quelques chansons interprétées par Angèle David-Guillou rappellent les moments très forts de Disaffected. Mais la qualité sans défaut de ces compostions balayent tout les reproches que je m'apprêtais à émettre.
Coté nouveautés, il faut reconnaître que Glenn Johnson a considérablement allégé le propos, j'entends par là que sa musique est (parfois) plus légère et ses textes moins sombres, plus accessibles. Musicalement la trompette de Terry Edwards apporte une autre dimension ("Halfway Through").
Et puis il y a ce morceau incroyable ("The King Cannot Be Found") que Robert Smith aurait du écrire mais qu'il n'écrira certainement jamais, un délice de new wave 80's dans l'esprit mais résolument moderne sur le fond. Le genre de titre qui justifie à lui seul l'acquisition de ce disque.
Alors voilà, si vous connaissez le passé de Piano Magic, et notamment les deux précédents (Disaffected & The Troubled Sleep Of Piano Magic), vous ne serez guère surpris par celui-ci malgré ses très grandes qualités. En revanche si vous débutez votre exploration de cet univers par "Part Monster", vous serez subjugués par cette pop aux accents new wave.
Avant la première écoute de ce nouvel opus j'étais quelque peu tendu, sachant combien il serait difficile de faire mieux. Et bien, il faut avouer que la déception est là, oh elle est très légère car elle consiste essentiellement en une impression d'avoir déjà entendu sur les albums précédents quelques-uns de ces dix titres. En effet la lente montée en pression de "The Last Engineer" où les quelques chansons interprétées par Angèle David-Guillou rappellent les moments très forts de Disaffected. Mais la qualité sans défaut de ces compostions balayent tout les reproches que je m'apprêtais à émettre.
Coté nouveautés, il faut reconnaître que Glenn Johnson a considérablement allégé le propos, j'entends par là que sa musique est (parfois) plus légère et ses textes moins sombres, plus accessibles. Musicalement la trompette de Terry Edwards apporte une autre dimension ("Halfway Through").
Et puis il y a ce morceau incroyable ("The King Cannot Be Found") que Robert Smith aurait du écrire mais qu'il n'écrira certainement jamais, un délice de new wave 80's dans l'esprit mais résolument moderne sur le fond. Le genre de titre qui justifie à lui seul l'acquisition de ce disque.
Alors voilà, si vous connaissez le passé de Piano Magic, et notamment les deux précédents (Disaffected & The Troubled Sleep Of Piano Magic), vous ne serez guère surpris par celui-ci malgré ses très grandes qualités. En revanche si vous débutez votre exploration de cet univers par "Part Monster", vous serez subjugués par cette pop aux accents new wave.
Parfait 17/20
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