Piano Magic
Closure |
Label :
Second Language |
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Donc, Closure serait le clap de fin de l'aventure Piano Magic ! On peut le croire mais c'est difficile à admettre. Ainsi Glen Johnson serait venu à bout de son bel outil, en aurait usé toute les facettes, depuis des débuts délicatement expérimentaux et cette lente mue vers une pop fortement teinté new wave ! A l'écoute de ses travaux annexes (solo ou collaborations), je me dis qu'il y a encore beaucoup de potentiel ; alors, malgré un titre d'album qui ne fait pas mystère de cette volonté d'en finir, pourquoi ne pas le partager au sein de Piano Magic ? Mais bon, admettons. Alors ce dernier album ?
C'est par un bel exemple du savoir faire Piano Magic que commence ce disque, une pop ouvragée sur un tempo lent ou alternent des chœurs masculins martiaux et féminins tout en délicatesse, les motifs se répètent, une légère déflagration sonore vient nous bousculer en milieu de morceau et sur la fin un piano reprend la mélodie. La suite est à l'avenant, toute en mélancolie, comme souvent chez Piano Magic. Comme pour enfoncer le clou (celle là était inévitable) des violons apparaissent sur "Living for other people" et nous voilà emporté par ce spleen idéal. Ce titre d'ailleurs marque aussi l'entrée dans la seconde partie du disque, fine et subtile. A l'écoute de "You never stop loving", j'ai l'impression d'entendre un titre bonus de "Drift" de The Apartments et miracle, sur le suivant "Attention to life" c'est bien la voix de Peter Milton Walsh. Ce morceau est une madeleine pop, un ouvrage mélodique parfait, un exemple à suivre. La voix, un peu fatiguée, de Walsh est sublimée par les arrangements riches de piano, cuivres et violons. Et tous ceux qui pensaient que "Closure" était fait pour clore l'album devront admettre à l'écoute de "I left you twice, not once" qu'ils se sont trompés car Glen Johnson y a mis tout son savoir faire pour nous faire chialer. En douceur, sans contrainte, il parvient à délivrer le douloureux message de fin en s'appuyant encore une fois sur une alliance piano et violons du plus bel effet. Impossible de rester insensible.
Si c'est bien la fin, c'est une fin honorable.
C'est par un bel exemple du savoir faire Piano Magic que commence ce disque, une pop ouvragée sur un tempo lent ou alternent des chœurs masculins martiaux et féminins tout en délicatesse, les motifs se répètent, une légère déflagration sonore vient nous bousculer en milieu de morceau et sur la fin un piano reprend la mélodie. La suite est à l'avenant, toute en mélancolie, comme souvent chez Piano Magic. Comme pour enfoncer le clou (celle là était inévitable) des violons apparaissent sur "Living for other people" et nous voilà emporté par ce spleen idéal. Ce titre d'ailleurs marque aussi l'entrée dans la seconde partie du disque, fine et subtile. A l'écoute de "You never stop loving", j'ai l'impression d'entendre un titre bonus de "Drift" de The Apartments et miracle, sur le suivant "Attention to life" c'est bien la voix de Peter Milton Walsh. Ce morceau est une madeleine pop, un ouvrage mélodique parfait, un exemple à suivre. La voix, un peu fatiguée, de Walsh est sublimée par les arrangements riches de piano, cuivres et violons. Et tous ceux qui pensaient que "Closure" était fait pour clore l'album devront admettre à l'écoute de "I left you twice, not once" qu'ils se sont trompés car Glen Johnson y a mis tout son savoir faire pour nous faire chialer. En douceur, sans contrainte, il parvient à délivrer le douloureux message de fin en s'appuyant encore une fois sur une alliance piano et violons du plus bel effet. Impossible de rester insensible.
Si c'est bien la fin, c'est une fin honorable.
Parfait 17/20 | par Hpl |
En écoute : https://pianomagic.bandcamp.com/album/closure
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