Thomas Dybdahl
One Day You'll Dance For Me, New York City |
Label :
Checkpoint Charlie Audio Productions |
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Troisième et dernière étape new-yorkaise, One Day You'll Dance For Me, New York City apparaît dès le titre éponyme comme la suite logique des deux précédents albums écrits également dans cette ville monde.
Le songwriter avait déjà exploré la culture américaine à travers le blues, la country, parfois même le gospel, ici il semble terminer son parcours par un hommage au jazz avec quelques sonorités "classiques" dans les ambiances toujours aussi tamisées qu'on lui connaît. Autant sa voix paisible, toujours aussi à l'aise dans les basses ("Solitude", "Don't Lose Yourself") a toujours insufflé une grande sérénité, autant ce nouveau volet détient un calme religieux beaucoup plus marqué lors de l'apparition d'orgue Hammond ou de chœurs. Et de là à se sentir par moments dans une véritable église, on pourrait penser qu'il n'y a parfois qu'un pas ("Babe").
L'atmosphère dépouillé et planante est renforcée par cette impression constante, qui n'est pourtant pas nouvelle, que le disque est joué au moment présent - même plus qu'avant - ce qui est sans doute du à la formation jazz qui accompagne Thomas Dydbahl. Cependant, derrière ces notes délivrées au compte-goutte, suspendues dans les airs avec délicatesse, se cache toujours un joli goût du détail et une sensibilité à fleur de peau. Comme sur ...That Great October Sound, où l'on entendait durant "Postulate" un dialogue fictif entre le compositeur américain Morton Feldman et un critique allemand, le norvégien donne ici la parole sur "If We Want It, It's Right" à un compatriote philosophe Arne Næss. Emouvant. Il invite également la sublime voix fluette de Silje Salomonsen pour s'accorder aux paroles utopiques et poignantes de "Henry" guidé par un piano sobre et sucré.
One Day You'll Dance For Me, New York City est l'album le plus cotonneux et vaporeux à la fois de cet artiste hors pair. Rien que l'ultime "Piece" pourrait résumer l'album par sa pureté et sa simplicité. Néanmoins on préfèrera une écoute prolongée de l'ensemble. Et ce jusqu'à recommencer.
Le songwriter avait déjà exploré la culture américaine à travers le blues, la country, parfois même le gospel, ici il semble terminer son parcours par un hommage au jazz avec quelques sonorités "classiques" dans les ambiances toujours aussi tamisées qu'on lui connaît. Autant sa voix paisible, toujours aussi à l'aise dans les basses ("Solitude", "Don't Lose Yourself") a toujours insufflé une grande sérénité, autant ce nouveau volet détient un calme religieux beaucoup plus marqué lors de l'apparition d'orgue Hammond ou de chœurs. Et de là à se sentir par moments dans une véritable église, on pourrait penser qu'il n'y a parfois qu'un pas ("Babe").
L'atmosphère dépouillé et planante est renforcée par cette impression constante, qui n'est pourtant pas nouvelle, que le disque est joué au moment présent - même plus qu'avant - ce qui est sans doute du à la formation jazz qui accompagne Thomas Dydbahl. Cependant, derrière ces notes délivrées au compte-goutte, suspendues dans les airs avec délicatesse, se cache toujours un joli goût du détail et une sensibilité à fleur de peau. Comme sur ...That Great October Sound, où l'on entendait durant "Postulate" un dialogue fictif entre le compositeur américain Morton Feldman et un critique allemand, le norvégien donne ici la parole sur "If We Want It, It's Right" à un compatriote philosophe Arne Næss. Emouvant. Il invite également la sublime voix fluette de Silje Salomonsen pour s'accorder aux paroles utopiques et poignantes de "Henry" guidé par un piano sobre et sucré.
One Day You'll Dance For Me, New York City est l'album le plus cotonneux et vaporeux à la fois de cet artiste hors pair. Rien que l'ultime "Piece" pourrait résumer l'album par sa pureté et sa simplicité. Néanmoins on préfèrera une écoute prolongée de l'ensemble. Et ce jusqu'à recommencer.
Excellent ! 18/20 | par TiComo La Fuera |
L'album a été reédité chez Recall en 2006 avec deux titres supplémentaires : "A Love Story" et une autre version de "If We Want It It's Right".
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