Mike Patton
Adult Themes For Voice |
Label :
Tzadik |
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Voici un des projets les plus difficiles de Mike Patton (si ce n'est le pire, dans l'inaccessible). Il s'agit d'un disque, annonçant les prémices de Fantomas, au niveau de la voix, avec les cris, les beuglements et les bizarrerie propres au groupe de Los Angeles. Sauf qu'ici point d'autres instruments messieurs que l'organe vocal de l'ami Mike qui, pendant ses tournées, passait ses soirées et ses nuits à enregistrer ses essais vocaux (merci pour les voisins !) sur un petit enregistreur portatif 4 pistes (je le signifie pour la légende).
34 pistes pour 54 minutes. Ici écouter tout d'une traite relève de l'exploit, et si on veut apprécier l'oeuvre à sa juste mesure, il faut plutôt, comme pour le champagne, consommer petit à petit que tout ingurgiter d'un coup.
Dans ce disque on trouve du bon et du moins bon. Il faut le voir comme une oeuvre d'art. C'est le résultat d'un travail acharné auquel Mike Patton s'est adonné avec passion. Difficile à appréhender au premier abord, le côté avant-gardiste bouleverse les habitudes auditives, choque, étonne, et finalement remet en question, vu que rien d'autre ne ressemble à ce que Patton a réalisé sur ce disque. Bref c'est très déroutant.
Ce qui est intéressant c'est les constructions vocales des morceaux. Des rythmiques, des voix mélodiques (de temps en temps faut pas déconner non plus !) et des expérimentations de cris, de hurlements, de beuglements, de sons étranges, d'effets divers. Cela montre la multitude de possibilités vocales de l'artiste, et permet aux chanteurs de différents styles d'entendre plusieurs façons de gueuler, quels types d'effets peuvent être utilisés, et de s'en inspirer (ca c'est vérifié d'ailleurs, je ne citerai pas les plagiaires). On trouve des onomatopées géniales, des borborygmes très efficaces, des airs de chants inventifs et le tout est quand même très bien ajusté. Non sur le plan technique, rien à redire, c'est du grand Patton. Après je pense qu'il a du en chier pour trouver un label qui veuille bien lui publier ça. Merci John Zorn et Tzadik Records.
J'aurais voulu ne pas mettre de note mais ce n'est pas possible. J'hésite entre le Inaudible et le Intemporel. Bon va pour le Intemporel parce dans 100 ans ce sera toujours aussi space.
Il s'agit cependant de rester réaliste. Objectivement, cette musique on l'aime ou on ne l'aime pas. Elle ne laisse pas indifférent et c'est la volonté de l'artiste. Il ne nous laisse pas le choix. Moi j'aime et j'espère faire germer des velléités d'écoute pour ceux qui liront cette chronique (fort bancale j'en conviens, mais il fallait rendre hommage à ce disque, absent de la discographie Xsilence). A découvrir. A vous de vous faire votre propre opinion.
34 pistes pour 54 minutes. Ici écouter tout d'une traite relève de l'exploit, et si on veut apprécier l'oeuvre à sa juste mesure, il faut plutôt, comme pour le champagne, consommer petit à petit que tout ingurgiter d'un coup.
Dans ce disque on trouve du bon et du moins bon. Il faut le voir comme une oeuvre d'art. C'est le résultat d'un travail acharné auquel Mike Patton s'est adonné avec passion. Difficile à appréhender au premier abord, le côté avant-gardiste bouleverse les habitudes auditives, choque, étonne, et finalement remet en question, vu que rien d'autre ne ressemble à ce que Patton a réalisé sur ce disque. Bref c'est très déroutant.
Ce qui est intéressant c'est les constructions vocales des morceaux. Des rythmiques, des voix mélodiques (de temps en temps faut pas déconner non plus !) et des expérimentations de cris, de hurlements, de beuglements, de sons étranges, d'effets divers. Cela montre la multitude de possibilités vocales de l'artiste, et permet aux chanteurs de différents styles d'entendre plusieurs façons de gueuler, quels types d'effets peuvent être utilisés, et de s'en inspirer (ca c'est vérifié d'ailleurs, je ne citerai pas les plagiaires). On trouve des onomatopées géniales, des borborygmes très efficaces, des airs de chants inventifs et le tout est quand même très bien ajusté. Non sur le plan technique, rien à redire, c'est du grand Patton. Après je pense qu'il a du en chier pour trouver un label qui veuille bien lui publier ça. Merci John Zorn et Tzadik Records.
J'aurais voulu ne pas mettre de note mais ce n'est pas possible. J'hésite entre le Inaudible et le Intemporel. Bon va pour le Intemporel parce dans 100 ans ce sera toujours aussi space.
Il s'agit cependant de rester réaliste. Objectivement, cette musique on l'aime ou on ne l'aime pas. Elle ne laisse pas indifférent et c'est la volonté de l'artiste. Il ne nous laisse pas le choix. Moi j'aime et j'espère faire germer des velléités d'écoute pour ceux qui liront cette chronique (fort bancale j'en conviens, mais il fallait rendre hommage à ce disque, absent de la discographie Xsilence). A découvrir. A vous de vous faire votre propre opinion.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Boys24 |
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