Jim Noir
Tower Of Love |
Label :
My Dad |
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Jim Noir semble être une personne très sympathique et pleine de vie. En tous cas, c'est ce qu'on peut très vite ressentir sur son premier disque. Dès la prèmiere écoute, l'ambiance décalée, frénétique, la bonne humeur et le coté "authentique" signent de manière décisive et définitive la galette.
Et ce caractère définitif ne sera que renforcé au fil des écoutes: entre délires burlesques entrainants, esquisses de chansons psychédéliques, balades planantes et lyrics démentiels, le disque ne cesse d'étonner sur tout le long par les innovations et les différentes prises de risques remarquablement maitrisées.
Car en effet, et il est important de souligner l'aspect endurant sur la plan de la qualité, car Jim Noir fait aussi mouche grâce à la cohérence que dévoile son cd sur toute sa longueur: quasiment aucune baisse de niveau, d'inspiration, bref le premier album "typique" de l'artiste qui sort subitement de l'ombre; un album riche et touchant. Premier bon album qui aura d'autant plus facilement décollé auprès d'un plus large publique grâce à l'utilisation du morceau "Eanie Meany" (LE tube) pour une pub d'une grande marque de vêtements qu'il sera inutile de citer... (pauvre chanson).
Mais pour revenir au principal, l'album est avant tout épatant par l'énergie, le caractère, et le coté désopilant qu'il arrive si aisément à diffuser. Ainsi, ce jeune poète d'un lyrisme et d'une imagination hors norme nous fait bien rire lorsqu'il entreprend de dévoiler ses sentiments vis à vis du comportement de son ordinateur ("Computer Song"), lorsqu'il chantonne des airs faisant l'éloge de la clé de Do parce qu'elle est facile à jouer ("In The Key Of C"), ou encore lorsqu'il s'adresse directement à l'auditeur pour donner de bons conseils pour le moral ("Turn Your Frown Into A Smile"). Le tout assaisonné de chants très lents, très paisibles et très doux à la façon Jim James cette fois-ci (My Morning Jacket), de petites flûtes paisibles, et des riffs de guitare des plus émouvants.
Et Il est d'autant plus étonnant de constater le profil de ce disque quand on apprend que Jim Noir a toujours voulu ressembler à des musiciens comme Aphex Twin, et quand, pire, on appprend également qu'il s'en est inspiré. A vrai dire, ces touches d'inspirations peuvent être réelement resenties sur la fin de quelques morceaux, lorsque Jim les signe sur des petits airs éléctros très étranges, gentiment pianotés.
Un premier album très abouti donc, car bourré de bonnes idées en tout genre, elles même très bien éxécutées.
...En plus, même la pochette est sympa, alors vous n'avez plus d'excuse pour ne pas vous procurer ce disque !
Et ce caractère définitif ne sera que renforcé au fil des écoutes: entre délires burlesques entrainants, esquisses de chansons psychédéliques, balades planantes et lyrics démentiels, le disque ne cesse d'étonner sur tout le long par les innovations et les différentes prises de risques remarquablement maitrisées.
Car en effet, et il est important de souligner l'aspect endurant sur la plan de la qualité, car Jim Noir fait aussi mouche grâce à la cohérence que dévoile son cd sur toute sa longueur: quasiment aucune baisse de niveau, d'inspiration, bref le premier album "typique" de l'artiste qui sort subitement de l'ombre; un album riche et touchant. Premier bon album qui aura d'autant plus facilement décollé auprès d'un plus large publique grâce à l'utilisation du morceau "Eanie Meany" (LE tube) pour une pub d'une grande marque de vêtements qu'il sera inutile de citer... (pauvre chanson).
Mais pour revenir au principal, l'album est avant tout épatant par l'énergie, le caractère, et le coté désopilant qu'il arrive si aisément à diffuser. Ainsi, ce jeune poète d'un lyrisme et d'une imagination hors norme nous fait bien rire lorsqu'il entreprend de dévoiler ses sentiments vis à vis du comportement de son ordinateur ("Computer Song"), lorsqu'il chantonne des airs faisant l'éloge de la clé de Do parce qu'elle est facile à jouer ("In The Key Of C"), ou encore lorsqu'il s'adresse directement à l'auditeur pour donner de bons conseils pour le moral ("Turn Your Frown Into A Smile"). Le tout assaisonné de chants très lents, très paisibles et très doux à la façon Jim James cette fois-ci (My Morning Jacket), de petites flûtes paisibles, et des riffs de guitare des plus émouvants.
Et Il est d'autant plus étonnant de constater le profil de ce disque quand on apprend que Jim Noir a toujours voulu ressembler à des musiciens comme Aphex Twin, et quand, pire, on appprend également qu'il s'en est inspiré. A vrai dire, ces touches d'inspirations peuvent être réelement resenties sur la fin de quelques morceaux, lorsque Jim les signe sur des petits airs éléctros très étranges, gentiment pianotés.
Un premier album très abouti donc, car bourré de bonnes idées en tout genre, elles même très bien éxécutées.
...En plus, même la pochette est sympa, alors vous n'avez plus d'excuse pour ne pas vous procurer ce disque !
Excellent ! 18/20 | par TheWayYouSmiled |
Posté le 21 juin 2008 à 15 h 04 |
Voici donc ma première découverte musicale estivale : Jim Noir. Un monsieur qui vient tout droit de Manchester, et qui écrit de drôles de chansons. Certains appelleront ça de la pop électronique psychédélique, moi j'appelle ça de drôles de chansons. Et tout comme mon chouchou Andrew Bird, il joue de tous les instruments et il a une classe pas possible.
Ce premier album sorti il y a deux ans, est une suite de trouvailles, teintées de lumière et de nostalgie, qui réussissent l'exploit de nous surprendre du début à la fin. Le tout est saupoudré de transitions soignées. De l'ensoleillée "I'm Me You I'm Your" à l'entraînante "Eanie Meany", on découvre un nouvel univers, construit avec des mains d'orfèvres. Mention spéciale pour "The Only Way", une ballade somptueuse pleine de mélancolie, mais jamais plombante, car pleine de légèreté. C'est aussi la force de cet album, allier le génie à la légèreté et l'humour, pour ne jamais tomber dans le complaisant et le pompier. Arcade Fire, pour ne pas les citer, devrait en prendre de la graine.
A noter également que la pochette est de toute beauté.
Ce Jim n'a de noir que le nom et ses mélodies sont à déguster sans modération, pour transformer la pluie en soleil. Avec un bon jus de pomme, ça passe tout seul !
Ce premier album sorti il y a deux ans, est une suite de trouvailles, teintées de lumière et de nostalgie, qui réussissent l'exploit de nous surprendre du début à la fin. Le tout est saupoudré de transitions soignées. De l'ensoleillée "I'm Me You I'm Your" à l'entraînante "Eanie Meany", on découvre un nouvel univers, construit avec des mains d'orfèvres. Mention spéciale pour "The Only Way", une ballade somptueuse pleine de mélancolie, mais jamais plombante, car pleine de légèreté. C'est aussi la force de cet album, allier le génie à la légèreté et l'humour, pour ne jamais tomber dans le complaisant et le pompier. Arcade Fire, pour ne pas les citer, devrait en prendre de la graine.
A noter également que la pochette est de toute beauté.
Ce Jim n'a de noir que le nom et ses mélodies sont à déguster sans modération, pour transformer la pluie en soleil. Avec un bon jus de pomme, ça passe tout seul !
Excellent ! 18/20
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