Jim Noir
Zooper Dooper |
Label :
Autoproduit |
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Nom d'un petit bonhomme quel est cet EP bizarroïde ? Des couleurs bonbon piquées au flower power pour investir les traits d'un animal peu banal tracé en deux trois coup de pinceau numérique, un titre zouzou hallucinogène argotique à tendance lubrique, on dirait le Candylion de Gruff Rhys... avec une brebis. Et si l'auteur de cette œuvre n'est pas le gallois dégénéré, cela ne peut venir que d'une autre personnalité marginale : Jim Noir.
J'ai toujours fait le parallèle entre les deux hommes. Pour leurs voix similaires tout d'abord, douces et légères quelles que soient les conneries qu'ils peuvent bien prononcer, avec certes beaucoup de poésie et un bon coeur. Et puis leur style halluciné délicieusement régressif et récréatif, cette power pop psyché faisant la nique à la brit mais so british quand même, aussi fleurie que sucrée, pavée d'hommages aux sixities avec l'insouciance désinvolte qui brille dans tout ce qu'elle entreprend. La comparaison est ici plus que jamais confirmée ; oui à cause de la brebis mais il n'en faut pas plus, vu que leur connexion est déjà très marquée.
Cet EP poursuit la chute cosmique de l'anglais dans les trous noirs gentiment électro-synthétiques de son album éponyme paru il y a deux ans. A grand renfort de guitares wah-wah affables, claviers acidulés papillonnant comme des soucoupes volantes sur le point de manquer de carburant météoritique, toms plastiques, chœurs kitch et flûtes candides pour rajouter une touche glamour décalée et un apanage traditionnel, on y rencontre "Kitty Cat" et "Zooper Dooper" instrumentaux funk groovy qui pourraient illustrer les amourettes béates de Starsky et Hutch avec Curtis Mayfield dans le rôle de Huggy-les-bons-tuyaux qui tient la chandelle, "She Flies Away With My Love" et "Do You Like Game" deux digressions de la rythmique de "Song 2", la première baroque aux zigouigouis électroniques venus de l'espace, l'autre plus brit-pop se plaisant dans l'ombre des Super Furry Animals, "Map" et sa basse débonnaire pour une lointaine musique d'ascenseur planante ésotérique, et puis le must "Car" onduleuse et absurde à souhait, LA crème (anglaise) de ce Zooper Dooper :
'As I walk to my car, I see my neighbours stole my windscreen wipers, and the tyres are down, just because I like to play my music loud, so I write them a note, explaining that I don't think this was necessary, and then anyway, I haven't even got a car - that's not my car!'
So british et quel bel objet. Du pur Jim Noir !
J'ai toujours fait le parallèle entre les deux hommes. Pour leurs voix similaires tout d'abord, douces et légères quelles que soient les conneries qu'ils peuvent bien prononcer, avec certes beaucoup de poésie et un bon coeur. Et puis leur style halluciné délicieusement régressif et récréatif, cette power pop psyché faisant la nique à la brit mais so british quand même, aussi fleurie que sucrée, pavée d'hommages aux sixities avec l'insouciance désinvolte qui brille dans tout ce qu'elle entreprend. La comparaison est ici plus que jamais confirmée ; oui à cause de la brebis mais il n'en faut pas plus, vu que leur connexion est déjà très marquée.
Cet EP poursuit la chute cosmique de l'anglais dans les trous noirs gentiment électro-synthétiques de son album éponyme paru il y a deux ans. A grand renfort de guitares wah-wah affables, claviers acidulés papillonnant comme des soucoupes volantes sur le point de manquer de carburant météoritique, toms plastiques, chœurs kitch et flûtes candides pour rajouter une touche glamour décalée et un apanage traditionnel, on y rencontre "Kitty Cat" et "Zooper Dooper" instrumentaux funk groovy qui pourraient illustrer les amourettes béates de Starsky et Hutch avec Curtis Mayfield dans le rôle de Huggy-les-bons-tuyaux qui tient la chandelle, "She Flies Away With My Love" et "Do You Like Game" deux digressions de la rythmique de "Song 2", la première baroque aux zigouigouis électroniques venus de l'espace, l'autre plus brit-pop se plaisant dans l'ombre des Super Furry Animals, "Map" et sa basse débonnaire pour une lointaine musique d'ascenseur planante ésotérique, et puis le must "Car" onduleuse et absurde à souhait, LA crème (anglaise) de ce Zooper Dooper :
'As I walk to my car, I see my neighbours stole my windscreen wipers, and the tyres are down, just because I like to play my music loud, so I write them a note, explaining that I don't think this was necessary, and then anyway, I haven't even got a car - that's not my car!'
So british et quel bel objet. Du pur Jim Noir !
Très bon 16/20 | par TiComo La Fuera |
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