Burning Witch
Split With Goatsnake |
Label :
Hydra Head |
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Quoi de mieux qu'un Split pour se familiariser avec des formations que l'on découvre ? Deux titres pour Goatsnake, deux autres pour Burning Witch, cela devrait largement suffire pour me faire une idée ferme.
C'est Goatsnake qui ouvre les hostilités et je dois reconnaître que le Stoner Doom crasseux et 100% instrumental de "Raw Curtains" est plutôt bon pour peu que l'on aime les riffs répétitifs et l'absence totale de renouvellement des idées. C'est quand même le gros avantage du Doom : les mecs sont trop feignants pour composer ne serait-ce que trois accords qui se marient bien alors ils en choisissent un qu'ils jouent en boucle pendant dix minutes. Parfois, c'est suffisamment bien fait et alors tout le monde se pâme, plus souvent c'est de la merde qui se camoufle derrière un son grésillant. Il y a un moment où il faut dire clairement les choses : 80% (cf. le principe de Pareto) des groupes qui évoluent actuellement dans ce genre sont des fumistes et, à l'écoute de "Burial At Sea", une reprise du mythique Saint Vitus, je suis bien tenté de ranger Goatsnake dans cette catégorie. Si le son est toujours aussi épais, le chant, trop quelconque, rend le titre profondément ennuyeux. Je n'arrive pas au bout des huit minutes, je passe directement à Burning Witch.
Déjà, une formation qui joue avec deux batteurs a de quoi m'intriguer et lorsque "The Bleeder" débute je me sens sur le territoire bien connu d'un Eyehategod. Même chant démentiel, même goût pour la lourdeur et les dérapages poisseux, j'accroche bien mais sans plus du fait de ce référentiel trop connu ainsi que d'une absence totale d'originalité. Certes, c'est mieux que Goatsnake mais, au final, ce Split est juste la rencontre de deux honorables Cover Bands portés par l'effet de mode mais sans grand talent intrinsèque. Un disque bien trop quelconque pour mériter une attention soutenue.
C'est Goatsnake qui ouvre les hostilités et je dois reconnaître que le Stoner Doom crasseux et 100% instrumental de "Raw Curtains" est plutôt bon pour peu que l'on aime les riffs répétitifs et l'absence totale de renouvellement des idées. C'est quand même le gros avantage du Doom : les mecs sont trop feignants pour composer ne serait-ce que trois accords qui se marient bien alors ils en choisissent un qu'ils jouent en boucle pendant dix minutes. Parfois, c'est suffisamment bien fait et alors tout le monde se pâme, plus souvent c'est de la merde qui se camoufle derrière un son grésillant. Il y a un moment où il faut dire clairement les choses : 80% (cf. le principe de Pareto) des groupes qui évoluent actuellement dans ce genre sont des fumistes et, à l'écoute de "Burial At Sea", une reprise du mythique Saint Vitus, je suis bien tenté de ranger Goatsnake dans cette catégorie. Si le son est toujours aussi épais, le chant, trop quelconque, rend le titre profondément ennuyeux. Je n'arrive pas au bout des huit minutes, je passe directement à Burning Witch.
Déjà, une formation qui joue avec deux batteurs a de quoi m'intriguer et lorsque "The Bleeder" débute je me sens sur le territoire bien connu d'un Eyehategod. Même chant démentiel, même goût pour la lourdeur et les dérapages poisseux, j'accroche bien mais sans plus du fait de ce référentiel trop connu ainsi que d'une absence totale d'originalité. Certes, c'est mieux que Goatsnake mais, au final, ce Split est juste la rencontre de deux honorables Cover Bands portés par l'effet de mode mais sans grand talent intrinsèque. Un disque bien trop quelconque pour mériter une attention soutenue.
Sans intérêt 8/20 | par Arno Vice |
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