Jimmy Eat World
Clarity |
Label :
Capitol |
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Avec Clarity, Jimmy Eat World laisse le punk aux puristes pour s'occuper de son emo, prenant clairement (c'est le cas de le dire) une voie pop qui pourra atteindre le maximum de gens. Le groupe voit grand, dans le sens commercial du terme, et en sera récompenser puisque ce troisième album s'est clairement (encore une fois) distingué sur la scène power-pop. S'il n'élargit pas son champ d'action, celui-ci se précise. Beaucoup de mélodies, beaucoup d'outils, au point d'en faire peur. Cordes, mellotron, harmonies vocales : voilà les arrangements que dessert la guimauve du downtempo "Table For Glasses". Un premier titre au raz des pâquerettes annonçant malgré tout la couleur : Jimmy Eat World ne créé plus du rock, mais des mélodies. Du single "Lucky Denver Mint" qui trouvera forcément son public au titre éponyme, on est donc assaillis d'une avalanche de titres rock sucrés jusqu'à la carie, et surtout composés un paquet d'années avant tous les groupes niais récents se réclamant d'un style faussement musclé et matraqués à la radio. C'est peut être pour cela que le groupe ne se réclame pas de l'emo, il n'a peut être pas envie de trahir ses intentions plus pop...
Si la plupart des chansons peuvent agacer le plus grand nombre, Jimmy Eat World n'a pas oublié d'être inégal et donc talentueux à ses heures. Cela rend le jugement difficile à l'écoute de certains coups de médiator bien placés ou une poignée de mélodies accrocheuses mais pas dégueus, voire de titres comme le plus noisy "Your New Aesthetic" ou les seize minutes bien creusées de "Goodbye Sky Harbor" (la paternité de Biffy Clyro ?). De brefs moments de lucidité récurrents sur les disques de JEW, mais que l'on aimerait un jour voir étalés sur toute une œuvre.
Une heure de rock mielleux pour les gourmands, mais donc à éviter pour les diabétiques.
Si la plupart des chansons peuvent agacer le plus grand nombre, Jimmy Eat World n'a pas oublié d'être inégal et donc talentueux à ses heures. Cela rend le jugement difficile à l'écoute de certains coups de médiator bien placés ou une poignée de mélodies accrocheuses mais pas dégueus, voire de titres comme le plus noisy "Your New Aesthetic" ou les seize minutes bien creusées de "Goodbye Sky Harbor" (la paternité de Biffy Clyro ?). De brefs moments de lucidité récurrents sur les disques de JEW, mais que l'on aimerait un jour voir étalés sur toute une œuvre.
Une heure de rock mielleux pour les gourmands, mais donc à éviter pour les diabétiques.
Sympa 14/20 | par X_YoB |
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