Slowdive
Souvlaki [Remasterisé] |
Label :
Creation |
||||
Commençons avant tout par les défauts du packaging de cette réédition. Avoir changé le livret en y plaçant des photos et un long texte, passe. Avoir changé l'image du CD, bon ok, on passe aussi. Mais changer la pochette de l'album, c'est carrément impardonnable à Creation, d'autant que l'ancienne pochette, en noir et blanc, était bien plus réussie que celle-ci (qui est en fait la photo que l'on voyait en noir et blanc dans un petit carré dans la précédente version) !
Mais force est de reconnaitre que le principal attrait d'un album, c'est sa musique, et de ce point de vue là, rien à redire ! Slowdive sort ici un album parfait, mélancolique comme à leur habitude. Slowdive impose son ambiance au long de 10 titres magiques (dont l'un, "Sing", est composé avec Brian Eno), et on ne s'en lasse jamais ...
Il faut au moins 2 ou 3 écoutes pour bien apprécier ce disque, mais une fois que le délai est passé, on est irrémédiablement séduit par le charme de Souvlaki et les émotions qu'il transmet. Des morceaux comme "When The Sun Hits", meilleur titre de Slowdive à mon gout, "Souvlaki Space Station", "Sing" ou encore "Machine Gun", auraient mérité de devenir des classiques (que je sache, ils ne le sont pas devenus en dehors du milieu shoegaze). Rachel Goswell chante magnifiquement, les guitares font leur travail, bref tout est parfait.
Cette réédition est agrémentée d'un deuxième CD de bonus, malheureusement force est de constater que la plupart sont bien plus anecdotiques que les morceaux de l'album original. Il y a bien sûr du bon, voire du très bon (le magnifique "So Tired"), du sympathique ("Some Velvet Morning", ou encore le presque Sonic-Youthien "Moussaka Chaos"), mais la plupart du temps, les morceaux n'arrivent pas à restituer autant d'émotions que sur l'album original, et c'est bien dommage ; cette remarque s'applique surtout aux deux remixs de "In Mind", très rythmés mais tout simplement sans aucune émotion.
Malgré ces quelques défauts, cette réédition s'avère indispensable à tous les fans du genre qui ne posséderaient pas l'album original, rien que pour le CD 1, et aux fans de Slowdive -même s'ils ont déjà l'édition de 1993-, car le CD 2 et le livret grouillant d'anecdotes les contenteront amplement.
Mais force est de reconnaitre que le principal attrait d'un album, c'est sa musique, et de ce point de vue là, rien à redire ! Slowdive sort ici un album parfait, mélancolique comme à leur habitude. Slowdive impose son ambiance au long de 10 titres magiques (dont l'un, "Sing", est composé avec Brian Eno), et on ne s'en lasse jamais ...
Il faut au moins 2 ou 3 écoutes pour bien apprécier ce disque, mais une fois que le délai est passé, on est irrémédiablement séduit par le charme de Souvlaki et les émotions qu'il transmet. Des morceaux comme "When The Sun Hits", meilleur titre de Slowdive à mon gout, "Souvlaki Space Station", "Sing" ou encore "Machine Gun", auraient mérité de devenir des classiques (que je sache, ils ne le sont pas devenus en dehors du milieu shoegaze). Rachel Goswell chante magnifiquement, les guitares font leur travail, bref tout est parfait.
Cette réédition est agrémentée d'un deuxième CD de bonus, malheureusement force est de constater que la plupart sont bien plus anecdotiques que les morceaux de l'album original. Il y a bien sûr du bon, voire du très bon (le magnifique "So Tired"), du sympathique ("Some Velvet Morning", ou encore le presque Sonic-Youthien "Moussaka Chaos"), mais la plupart du temps, les morceaux n'arrivent pas à restituer autant d'émotions que sur l'album original, et c'est bien dommage ; cette remarque s'applique surtout aux deux remixs de "In Mind", très rythmés mais tout simplement sans aucune émotion.
Malgré ces quelques défauts, cette réédition s'avère indispensable à tous les fans du genre qui ne posséderaient pas l'album original, rien que pour le CD 1, et aux fans de Slowdive -même s'ils ont déjà l'édition de 1993-, car le CD 2 et le livret grouillant d'anecdotes les contenteront amplement.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Fox McCloud |
Réédition de l'album initialement paru en 1993.
Posté le 14 mars 2009 à 17 h 30 |
Comment pourrir la réputation d'un disque par des aspects purement commerciaux, et le tout en seulement quatre leçons ? C'est simple.
D'abord, attirez le chaland en prenant le disque majeur d'un artiste (ici Souvlaki donc, chef d'oeuvre de shoegazing/dream pop du groupe Slowdive) en mettant en évidence le terme de "réédition" sur un sticker. Cela attirera les fans comme des mouches. Facile, non ?
Ensuite changez le sleeve. Ici, on s'est contenté de reprendre l'image du livret central de l'édition originale de Souvlaki. Mais pas de bol, les membres du groupe de Reading ont tous une sale gueule donc c'est moche. Par conséquent, sachez éviter le piège en préférant vous orienter vers la réédition d'un album de Saez ou de James Blunt.
Puis faites croire que l'album est remasterisé. Là c'est encore plus simple, il suffit la plupart du temps de hausser le volume de sortie de l'ensemble, pour que cela sonne plus "actuel". L'auditeur n'y voit que du feu mais se rassure en se disant qu'un vrai travail a été exécuté sur l'ensemble des pistes du disque.
Enfin, et ce n'est pas une mince affaire, se dégoter toutes sortes de remix et autres bonus tracks (nuls de préférence) pour faire croire au fan qu'il trouvera dans cette "réédition" de nouvelles perles de son groupe adoré.
Il faut préciser que dans l'exemple qui nous intéresse, la mission n'a pas été parfaitement accomplie. En effet, plutôt que de mettre ces fameux titres supplémentaires à la fin de l'album original (solution la plus simple et surtout la moins coûteuse), deux disques ont été édités afin de séparer l'oeuvre de ses rejetons.
Deuxième piège donc: sachez éviter la pression de ces maniaques qui refusent la dénaturation de l'oeuvre originale sous de vagues prétextes artistiques.
PS: et puis la prochaine fois, choisissez quand même quelqu'un de plus connu, parce que c'est pas avec un obscur groupe de frangés qui regardent leurs pompes qu'on fera du chiffre.
D'abord, attirez le chaland en prenant le disque majeur d'un artiste (ici Souvlaki donc, chef d'oeuvre de shoegazing/dream pop du groupe Slowdive) en mettant en évidence le terme de "réédition" sur un sticker. Cela attirera les fans comme des mouches. Facile, non ?
Ensuite changez le sleeve. Ici, on s'est contenté de reprendre l'image du livret central de l'édition originale de Souvlaki. Mais pas de bol, les membres du groupe de Reading ont tous une sale gueule donc c'est moche. Par conséquent, sachez éviter le piège en préférant vous orienter vers la réédition d'un album de Saez ou de James Blunt.
Puis faites croire que l'album est remasterisé. Là c'est encore plus simple, il suffit la plupart du temps de hausser le volume de sortie de l'ensemble, pour que cela sonne plus "actuel". L'auditeur n'y voit que du feu mais se rassure en se disant qu'un vrai travail a été exécuté sur l'ensemble des pistes du disque.
Enfin, et ce n'est pas une mince affaire, se dégoter toutes sortes de remix et autres bonus tracks (nuls de préférence) pour faire croire au fan qu'il trouvera dans cette "réédition" de nouvelles perles de son groupe adoré.
Il faut préciser que dans l'exemple qui nous intéresse, la mission n'a pas été parfaitement accomplie. En effet, plutôt que de mettre ces fameux titres supplémentaires à la fin de l'album original (solution la plus simple et surtout la moins coûteuse), deux disques ont été édités afin de séparer l'oeuvre de ses rejetons.
Deuxième piège donc: sachez éviter la pression de ces maniaques qui refusent la dénaturation de l'oeuvre originale sous de vagues prétextes artistiques.
PS: et puis la prochaine fois, choisissez quand même quelqu'un de plus connu, parce que c'est pas avec un obscur groupe de frangés qui regardent leurs pompes qu'on fera du chiffre.
A éviter 6/20
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