Ghinzu
Lille [Aéronef] - vendredi 20 novembre 2009 |
Malgré un Mirror Mirror réussi (et un répertoire désormais solide), les belges de Ghinzu ne semblent toujours pas réussir à s'imposer dans des pays autres que francophones. Tant pis, il y en a plus pour nous ! Ainsi, après avoir déjà sillonné une bonne partie de l'hexagone cet été, Ghinzu remettait le couvert avec une tournée nationale dont le point d'orgue était le Zénith parisien. Moins tape à l'œil, l'escale lilloise se déroulait à l'Aéronef du centre commercial Euralille, qui affichait tout de même complet pour l'occasion.
Et la soirée sera belge jusqu'au bout puisque c'est le duo électro Soldout qui est chargé de la première partie. Malgré quelques bonnes idées, leur musique alterne surtout le kitch et l'ennuyeux. Et que dire du ridicule "I Don't Want To Have Sex With You" qui clôture le set... Malgré tout, le public est content et on se demande bien pourquoi.
L'attente est ensuite assez longue avant que les Ghinzu n'arrivent enfin sur scène. John Stargasm, costard et lunettes noirs, se pose derrière son clavier et commence l'intro de "Mother Allegra" avant d'enchainer sur l'excellent "Mirror Mirror". Premières constations: d'abord le son très garage du groupe, on a presque l'impression qu'ils sont en répétition, ce qui contraste quand même pas mal avec la production de leurs disques. Et puis il y a la fatigue qui semble très présente dans les rangs belges ce soir. Alors malgré tout, la qualité des morceaux sur ce début de concert est telle qu'on passe un bon moment quand même, mais on se demande comment le groupe va pouvoir tenir 1h30.
Pourtant, après que le chanteur nous ait annoncé un titre du premier album (et non, le premier album de Ghinzu, ce n'est pas Blow !!), "Dragon" est interprété. Contre toute attente, ce titre assez 70's fonctionne très bien auprès du public et le groupe semble enfin entrer totalement dans son concert, comme s'il lui avait fallu un petit échauffement au préalable. C'est donc un autre show qui démarre et les morceaux de Blow qui suivent, déchainent le public. Pour l'occasion on aura même droit à quelques slams, chose devenue bien rare aujourd'hui.
Après un "Do You Read Me?" toujours aussi bon, les belges se permettent un "Twist And Shout" piqué au premier album des Beatles: facile mais sympa.
"The End Of The World" nous rappelle une fois encore à quel point Mirror Mirror est un bon disque. Dommage que l'inutile et désolant "Chocolate" ne vienne gâcher cette bonne dynamique sur laquelle surfait le groupe depuis une vingtaine de minutes. Et en parlant de surf, c'est un "Kill The Surfers" chaotique qui vient clôturer la première partie du set.
Et alors que l'on attendait plus que trois ou quatre morceaux, on n'est en fait pas au bout de nos surprises puisque Ghinzu a décidé (pour on ne sait quelle raison), de faire ce soir son concert le plus long de la tournée et ce de l'aveu même de John Stargasm qui dira n'avoir jamais joué si longtemps de sa vie, y compris en répét'.
Nous aurons donc droit à pas moins de trois rappels. Le premier démarre pourtant bien mal avec une intro de "This Light" complètement ratée avec un chant faux et des paroles que le chanteur semble avoir oublié dans les loges. Heureusement que la suite du titre sera un peu plus glorieuse, ce dernier ne méritait vraiment pas ça. La suite monte en intensité avec "This War Is Silent" et le classique "Mine".
Le second rappel fut surement celui de trop. "Sweet Love" ne convainc qu'à moitié et "Til'You Faint" s'en sort bien. Par contre, on se serait volontiers passé de "Je T'Attendrai", version française de "Joy, Success, Happiness" qui frôle le gag quant on entend les paroles. "Dracula Cowboy" arrive ensuite. Surprise puisque ce titre est bien peu joué habituellement. Malgré tout, il était surement dispensable ou aurait du être placé plus tôt. Surtout que sous le coup de l'euphorie, les belges nous livrent des interprétations de plus en plus longues et brouillonnes. Le constat sera d'ailleurs le même sur "Blow" joué comme d'habitude, en dernière position. Ce fabuleux morceau aurait vraiment mérité une prestation plus propre. Dommage.
Ghinzu sera passé par tout les états ce soir: fatigué, euphorique, carré, brouillon... Et on ne saurait répéter une énième fois que la qualité d'un concert ne se juge pas sur sa longueur (environ 2h15 ce soir). Alors incontestablement, les intentions du groupe étaient louables et les fans les plus assidus ont du être aux anges d'entendre quelques raretés. Malgré tout, on ne peut s'empêcher de penser que le set aurait gagné à être épuré de quelques morceaux.
Cependant, ces reproches mis à part, ne soyons pas trop sévère, on a vu un bon concert ce soir, c'est juste qu'il aurait facilement pu être meilleur encore, ce qui nous laisse un petit (mais persistant) sentiment de frustration.
Et la soirée sera belge jusqu'au bout puisque c'est le duo électro Soldout qui est chargé de la première partie. Malgré quelques bonnes idées, leur musique alterne surtout le kitch et l'ennuyeux. Et que dire du ridicule "I Don't Want To Have Sex With You" qui clôture le set... Malgré tout, le public est content et on se demande bien pourquoi.
L'attente est ensuite assez longue avant que les Ghinzu n'arrivent enfin sur scène. John Stargasm, costard et lunettes noirs, se pose derrière son clavier et commence l'intro de "Mother Allegra" avant d'enchainer sur l'excellent "Mirror Mirror". Premières constations: d'abord le son très garage du groupe, on a presque l'impression qu'ils sont en répétition, ce qui contraste quand même pas mal avec la production de leurs disques. Et puis il y a la fatigue qui semble très présente dans les rangs belges ce soir. Alors malgré tout, la qualité des morceaux sur ce début de concert est telle qu'on passe un bon moment quand même, mais on se demande comment le groupe va pouvoir tenir 1h30.
Pourtant, après que le chanteur nous ait annoncé un titre du premier album (et non, le premier album de Ghinzu, ce n'est pas Blow !!), "Dragon" est interprété. Contre toute attente, ce titre assez 70's fonctionne très bien auprès du public et le groupe semble enfin entrer totalement dans son concert, comme s'il lui avait fallu un petit échauffement au préalable. C'est donc un autre show qui démarre et les morceaux de Blow qui suivent, déchainent le public. Pour l'occasion on aura même droit à quelques slams, chose devenue bien rare aujourd'hui.
Après un "Do You Read Me?" toujours aussi bon, les belges se permettent un "Twist And Shout" piqué au premier album des Beatles: facile mais sympa.
"The End Of The World" nous rappelle une fois encore à quel point Mirror Mirror est un bon disque. Dommage que l'inutile et désolant "Chocolate" ne vienne gâcher cette bonne dynamique sur laquelle surfait le groupe depuis une vingtaine de minutes. Et en parlant de surf, c'est un "Kill The Surfers" chaotique qui vient clôturer la première partie du set.
Et alors que l'on attendait plus que trois ou quatre morceaux, on n'est en fait pas au bout de nos surprises puisque Ghinzu a décidé (pour on ne sait quelle raison), de faire ce soir son concert le plus long de la tournée et ce de l'aveu même de John Stargasm qui dira n'avoir jamais joué si longtemps de sa vie, y compris en répét'.
Nous aurons donc droit à pas moins de trois rappels. Le premier démarre pourtant bien mal avec une intro de "This Light" complètement ratée avec un chant faux et des paroles que le chanteur semble avoir oublié dans les loges. Heureusement que la suite du titre sera un peu plus glorieuse, ce dernier ne méritait vraiment pas ça. La suite monte en intensité avec "This War Is Silent" et le classique "Mine".
Le second rappel fut surement celui de trop. "Sweet Love" ne convainc qu'à moitié et "Til'You Faint" s'en sort bien. Par contre, on se serait volontiers passé de "Je T'Attendrai", version française de "Joy, Success, Happiness" qui frôle le gag quant on entend les paroles. "Dracula Cowboy" arrive ensuite. Surprise puisque ce titre est bien peu joué habituellement. Malgré tout, il était surement dispensable ou aurait du être placé plus tôt. Surtout que sous le coup de l'euphorie, les belges nous livrent des interprétations de plus en plus longues et brouillonnes. Le constat sera d'ailleurs le même sur "Blow" joué comme d'habitude, en dernière position. Ce fabuleux morceau aurait vraiment mérité une prestation plus propre. Dommage.
Ghinzu sera passé par tout les états ce soir: fatigué, euphorique, carré, brouillon... Et on ne saurait répéter une énième fois que la qualité d'un concert ne se juge pas sur sa longueur (environ 2h15 ce soir). Alors incontestablement, les intentions du groupe étaient louables et les fans les plus assidus ont du être aux anges d'entendre quelques raretés. Malgré tout, on ne peut s'empêcher de penser que le set aurait gagné à être épuré de quelques morceaux.
Cependant, ces reproches mis à part, ne soyons pas trop sévère, on a vu un bon concert ce soir, c'est juste qu'il aurait facilement pu être meilleur encore, ce qui nous laisse un petit (mais persistant) sentiment de frustration.
Bon 15/20 | par Billyjoe |
Setlist:
Mother Allegra
Mirror Mirror
The Dream Maker
Cold Love
Take It Easy
Dragon
The Dragster-Wave
21st Century Crooners
Do You Read Me?
Twist And Shout
The End Of The World
Chocolate
Kill The Surfers
>>>
This Light
This War Is Silent
Mine
>>>
Sweet Love
Til' You Faint
Je T'Attendrai
Dracula Cowboy
>>>
Blow
Mother Allegra
Mirror Mirror
The Dream Maker
Cold Love
Take It Easy
Dragon
The Dragster-Wave
21st Century Crooners
Do You Read Me?
Twist And Shout
The End Of The World
Chocolate
Kill The Surfers
>>>
This Light
This War Is Silent
Mine
>>>
Sweet Love
Til' You Faint
Je T'Attendrai
Dracula Cowboy
>>>
Blow
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