Clap Your Hands Say Yeah !
Clap Your Hands Say Yeah |
Label :
Wichita |
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<< Bienvenue mesdames et messieurs sous le grand chapiteau de Clap Your Hands Say Yeah ! >> ...
C'est un peu de cette façon que semble s'ouvrir ce premier (tant attendu) album des new yorkais, sorte de grande foire aux excentricités où tout est permis. "Let The Cool Goddess Rust Away" confirme la tendance, petit tambourin qui-va-bien tout du long des 3min20, guitares lanscinantes et chant mi-plaintif mi-gargouillant ... on se demande bien où l'on est tombé. Chez les fous me direz-vous ??!! Non ! Chez Clap Your Hands Say Yeah !, le groupe au nom improbable, le combo américain que l'on attendait pas, celui qui fait un pied de nez à tous ces groupes anglais qui semblent défier les lois scientifiques du clonage. CYHSY !, c'est un peu l'oiseau tombé du nid, l'aiguille dans la botte de foin, la cerise dans un chocolat Mon Chéri ...
A l'écoute de l'interlude lyrique "Sunshine And Clouds", introduit par ce xylophon poétique, ou du trépignant "The Skin Of My Yellow Country Teeth", on est surpris par l'aisance des cinq garnements à brouiller les pistes, à virevolter d'un genre à l'autre. "Details Of The War", l'une des plus belles pièces ici, réveille les fantômes du glam-rock, prend son envol au gré d'un chant étonnant, qui certes pourra en agacer certains, mais n'est pas sans rappeler un Bowie/Stardust voire un Thom Yorke sur certains morceaux de Radiohead. Des influences de CYHSY !, parlons-en justement. Le jeu de pistes est assez facile, et pêle-mêle on croisera volontiers un New Order par ci, un Pulp par là, un Radiohead emphatique donc à d'autres moments. Etonnant de retrouver tant de sonorités originaires du Royaume-Uni chez des new yorkais qui ne paient pas de mine.
Mais Clap Your Hands Say Yeah ! réussit son exercice de style presque sans aucune escarmouche, mélangeant avec allégresse les sons, les instruments, les influences, le tout servi avec des textes loin de nous comter fleurette, bien au contraire. Si l'on excepte le chant d'Alec Ounsworth limite fatiguant sur la longueur (ce n'était pas vraiment utile de systématiquement forcer l'intonation façon vilain canard), des titres tels "Is This Love ?" ou "Heavy Metal" sont promis à un bel avenir, que l'on espère scénique aussi.
On nous promet que Clap Your Hands Say Yeah ! sera le groupe de 2006. Sans en mettre nos mains à couper (car on en aura besoin pour taper), on peut s'attendre en tout cas à reparler d'eux très prochainement. Reste qu'après un premier album éponyme réussi, il faudra venir confirmer en live.
Quoi qu'il en soit, après le troisième météor des Strokes et ce Clap Your Hands Say Yeah, il semble bien que nos regards se tournent résolument vers New York cette année. D'autant qu'on annonce déjà un nouvel opus pour la jeunesse sonique. Mais ça, c'est une autre histoire ...
C'est un peu de cette façon que semble s'ouvrir ce premier (tant attendu) album des new yorkais, sorte de grande foire aux excentricités où tout est permis. "Let The Cool Goddess Rust Away" confirme la tendance, petit tambourin qui-va-bien tout du long des 3min20, guitares lanscinantes et chant mi-plaintif mi-gargouillant ... on se demande bien où l'on est tombé. Chez les fous me direz-vous ??!! Non ! Chez Clap Your Hands Say Yeah !, le groupe au nom improbable, le combo américain que l'on attendait pas, celui qui fait un pied de nez à tous ces groupes anglais qui semblent défier les lois scientifiques du clonage. CYHSY !, c'est un peu l'oiseau tombé du nid, l'aiguille dans la botte de foin, la cerise dans un chocolat Mon Chéri ...
A l'écoute de l'interlude lyrique "Sunshine And Clouds", introduit par ce xylophon poétique, ou du trépignant "The Skin Of My Yellow Country Teeth", on est surpris par l'aisance des cinq garnements à brouiller les pistes, à virevolter d'un genre à l'autre. "Details Of The War", l'une des plus belles pièces ici, réveille les fantômes du glam-rock, prend son envol au gré d'un chant étonnant, qui certes pourra en agacer certains, mais n'est pas sans rappeler un Bowie/Stardust voire un Thom Yorke sur certains morceaux de Radiohead. Des influences de CYHSY !, parlons-en justement. Le jeu de pistes est assez facile, et pêle-mêle on croisera volontiers un New Order par ci, un Pulp par là, un Radiohead emphatique donc à d'autres moments. Etonnant de retrouver tant de sonorités originaires du Royaume-Uni chez des new yorkais qui ne paient pas de mine.
Mais Clap Your Hands Say Yeah ! réussit son exercice de style presque sans aucune escarmouche, mélangeant avec allégresse les sons, les instruments, les influences, le tout servi avec des textes loin de nous comter fleurette, bien au contraire. Si l'on excepte le chant d'Alec Ounsworth limite fatiguant sur la longueur (ce n'était pas vraiment utile de systématiquement forcer l'intonation façon vilain canard), des titres tels "Is This Love ?" ou "Heavy Metal" sont promis à un bel avenir, que l'on espère scénique aussi.
On nous promet que Clap Your Hands Say Yeah ! sera le groupe de 2006. Sans en mettre nos mains à couper (car on en aura besoin pour taper), on peut s'attendre en tout cas à reparler d'eux très prochainement. Reste qu'après un premier album éponyme réussi, il faudra venir confirmer en live.
Quoi qu'il en soit, après le troisième météor des Strokes et ce Clap Your Hands Say Yeah, il semble bien que nos regards se tournent résolument vers New York cette année. D'autant qu'on annonce déjà un nouvel opus pour la jeunesse sonique. Mais ça, c'est une autre histoire ...
Parfait 17/20 | par GirlfromMars |
Sortie US de l'album le 13 septembre 2005.
Sortie et distribution française le 17 janvier 2006 par Cooperative Music / V2.
Sortie et distribution française le 17 janvier 2006 par Cooperative Music / V2.
Posté le 16 décembre 2005 à 01 h 00 |
La pochette horrible ne rend pas justice à la valeur de cet album. Ce n'est rien d'innovateur artistiquement, certes, mais voilà d'excellentes mélodies qu'on se surprend à siffloter naturellement. La voix est très particulière. Pour moi, c'est vraiment le charme de l'album. Sans cette voix nasillarde et énervante, je crois que la magie n'y serait pas. Vous croyez que Gordon Gano et Black Francis peuvent chanter du nez. Vous n'avez rien vu,ou plutôt ... rien entendu. Musicalement, on peut penser à Arcade Fire version moins sombre.
Les mélodies sont puissantes, accrocheuses, parfaites. La présence d'harmonica sur quelques pièces ainsi que de clavier sur la majeure partie de celles-ci, apportent une ambiance très chaleureuse.
Comment ne pas tomber sous le charme de "The Skin Of My Yellow Country Teeth" ? Je me suis surpris à éprouver un feeling tout simplement incroyable à l'écoute de cette pièce, un peu comme ce que j'ai éprouvé lorsque j'ai découvert les Pixies et Pavement, il y a de ça fort longtemps. Comment demeurer impassif devant "Over And Over Again", qui s'ouvre avec les paroles <<I heard it from a friend /The Revolution never happened ...>>, pour poursuivre avec <<Success is so forbidding/But it makes me think I'm winning/Quiet/Dim the lights/Adopt another lifestyle>>.
Sans oublier le désespoir de "Details Of The War", le rythme de "Is This Love ?" et de "Heavy Metal", et l'excellente conclusion qu'est "Upon This Tidal Wave Of Young Blood".
Décidemment mon coup de cœur prometteur 2005 ! Très belle découverte. J'attendrai la suite avec impatience.
Les mélodies sont puissantes, accrocheuses, parfaites. La présence d'harmonica sur quelques pièces ainsi que de clavier sur la majeure partie de celles-ci, apportent une ambiance très chaleureuse.
Comment ne pas tomber sous le charme de "The Skin Of My Yellow Country Teeth" ? Je me suis surpris à éprouver un feeling tout simplement incroyable à l'écoute de cette pièce, un peu comme ce que j'ai éprouvé lorsque j'ai découvert les Pixies et Pavement, il y a de ça fort longtemps. Comment demeurer impassif devant "Over And Over Again", qui s'ouvre avec les paroles <<I heard it from a friend /The Revolution never happened ...>>, pour poursuivre avec <<Success is so forbidding/But it makes me think I'm winning/Quiet/Dim the lights/Adopt another lifestyle>>.
Sans oublier le désespoir de "Details Of The War", le rythme de "Is This Love ?" et de "Heavy Metal", et l'excellente conclusion qu'est "Upon This Tidal Wave Of Young Blood".
Décidemment mon coup de cœur prometteur 2005 ! Très belle découverte. J'attendrai la suite avec impatience.
Excellent ! 18/20
Posté le 18 janvier 2006 à 19 h 47 |
'Beurk... cette pochette ! Beurk cette musique... mais assez marrante'. L'histoire a de fortes chances de commencer de cette manière, si vous ne connaissez pas encore CYHSY.Oui, Beurk et pas Beurk à la fois... Mais cette voix ! La première écoute pourrait presque être ressentie comme une agression, la voix d'Alec d'une grande instabilité semble dérailler... Mais on s'habitue facilement... Et on arrive plus à s'en passer, un peu comme la clope, les premières bouffées donnent la nausée, les suivantes compensent un besoin vital (d'après les fumeurs).
Le disque inséré, on est pas épargné de la petite intro facile, genre 'se sont pas foulés' (il s'agit d'un speaker genre au cirque). Et puis ça enchaîne sans attendre sur un "Let The Cool Goddess Rust Away", qui s'avère très envoûtant dès les premières secondes par son avalanches de trouvailles mélodiques. Le morceau se termine sur plus d'une minute de détachement de guitare, et fait des aiguës dansant tout en restant crédible, et met en même temps l'auditeur dans le bain. Même recette pour la suite, "Over & Over Again" se présente comme la surenchère qui va définitivement enfoncer le clou (rapide, les gars !). Les poussées vocales d'Alec deviennent vite familieres voire vraiment touchantes ("Details Of The War")... Petite séance d'electro bidon ici ("The Skin Of MyYellow Country Teeth"), rythmes terriblement groovy là. Les enjeux sont clairement entendus, la recette assimilée : il s'agit de faire de la pop groovy comme jamais n'a été faite. Belle réussite pour ce premier disque.
Et puis CYHSY arrive au bout sans trop s'essouffler, chose rare de nos jours. La formation reste donc crédible et novatrice jusqu'au bout. Voilà un album qui, espérons-le, vous fera taper des mains et brailler 'ouai', ici ça fonctionne bien. On attend les prochains opus, en espérant que la récolte soit aussi bonne !
Le disque inséré, on est pas épargné de la petite intro facile, genre 'se sont pas foulés' (il s'agit d'un speaker genre au cirque). Et puis ça enchaîne sans attendre sur un "Let The Cool Goddess Rust Away", qui s'avère très envoûtant dès les premières secondes par son avalanches de trouvailles mélodiques. Le morceau se termine sur plus d'une minute de détachement de guitare, et fait des aiguës dansant tout en restant crédible, et met en même temps l'auditeur dans le bain. Même recette pour la suite, "Over & Over Again" se présente comme la surenchère qui va définitivement enfoncer le clou (rapide, les gars !). Les poussées vocales d'Alec deviennent vite familieres voire vraiment touchantes ("Details Of The War")... Petite séance d'electro bidon ici ("The Skin Of MyYellow Country Teeth"), rythmes terriblement groovy là. Les enjeux sont clairement entendus, la recette assimilée : il s'agit de faire de la pop groovy comme jamais n'a été faite. Belle réussite pour ce premier disque.
Et puis CYHSY arrive au bout sans trop s'essouffler, chose rare de nos jours. La formation reste donc crédible et novatrice jusqu'au bout. Voilà un album qui, espérons-le, vous fera taper des mains et brailler 'ouai', ici ça fonctionne bien. On attend les prochains opus, en espérant que la récolte soit aussi bonne !
Parfait 17/20
Posté le 26 janvier 2006 à 11 h 23 |
Clap Your Hands Say Yeah!
Qu'est ce que c'est encore que ce groupe qu'on vient essayer nous refourguer en ce début d'année ?
J'avais pourtant pris de bonnes résolutions, je m'étais dit que non, cette fois-ci je ne serais plus dupe de rien, que cette hype glamouro/rock n'roll inventée de toutes pièces n'aurait pas raison de moi, et que je ne me laisserais pas bercée pas le chant des sirènes (suivez mon regard) plein de promesses ...
Pour au final m'apercevoir qu'il ne s'agissait que de vulgaires baudruches.
Fièrement gonflée, prête à en découdre et au moindre accro, ça fait pshittttt (comme dirait l'autre).
Donc je m'étais promis que ... Lorsque je découvre les Clap Your Hands Say Yeah!
Par leur premier single tout d'abord "Over And Over Again".
Au début je l'avoue, je crois à une blague.Mais qu'est-ce donc que cela ? Le fils caché de David Byrne ? Et c'est quoi cette voix ?
On dirait Donald Duck imitant Thom Yorke, ou bien le contraire.
Enfin bref, un truc infernal !
Mais s'il n'y avait que ça, j'aurais passé mon chemin et on en aurait plus parlé. Mais le problème c'est que CYHSY sait écrire des chansons. Des vraies hein !
Avec pleins de morceaux de tubes imparables dedans. "In This Home On Ice"est un rêve. Évidente et lumineuse, avec sa basse mélodique, véritable colonne vertébrale qui sublime la chanson. Ou "Upon This Tidal Wave of Young Blood" enjouée et chantée de manière si fausse et convaincante en même temps, qu'on ne peut s'empêcher d'être touché et contaminé. Le Talking Heads de "77" n'est pas loin et veille au grain ...
Et comme pour tout album, y'a forcément une chanson qu'on préfère.Une qu'on se repasse en boucle et en boucle jusqu'à épuisement,et encore, on arrive même pas à en être dégoûté ! Et bien dans cet album y'a "The Skin Of My Yellow Country Teeth". Pour moi la meilleure chanson pop/indé à guitare (si tant est que ça veuille dire quelque chose ...) depuis "Temptation" de New Order. Quand l'évidence rencontre le génie !
Et je vous jure qu'au fil de l'écoute de cet album, la voix d'Alec Ounsworth, on y fait même plus attention. On s'en fout, mais complètement ! Quand on sait en plus que cet album est autoproduit, on se dit que c'est merveilleux, qu'en 2006 il y ait encore des gens qui ont foi dans la musique qu'ils font. Qui ne sont pas là pour poser ou pour crâner avec leurs belles coupes de cheveux (dans les yeux les cheveux, bien entendu). Qu'il y a des gens qui font ça parce que c'était nécessaire, et peu importe si le chanteur, il chante pas bien.
Ça fait du bien en fait de se dire qu'on tient là un vrai groupe à aimer et qu'il va nous accompagner pour longtemps.
Qu'est ce que c'est encore que ce groupe qu'on vient essayer nous refourguer en ce début d'année ?
J'avais pourtant pris de bonnes résolutions, je m'étais dit que non, cette fois-ci je ne serais plus dupe de rien, que cette hype glamouro/rock n'roll inventée de toutes pièces n'aurait pas raison de moi, et que je ne me laisserais pas bercée pas le chant des sirènes (suivez mon regard) plein de promesses ...
Pour au final m'apercevoir qu'il ne s'agissait que de vulgaires baudruches.
Fièrement gonflée, prête à en découdre et au moindre accro, ça fait pshittttt (comme dirait l'autre).
Donc je m'étais promis que ... Lorsque je découvre les Clap Your Hands Say Yeah!
Par leur premier single tout d'abord "Over And Over Again".
Au début je l'avoue, je crois à une blague.Mais qu'est-ce donc que cela ? Le fils caché de David Byrne ? Et c'est quoi cette voix ?
On dirait Donald Duck imitant Thom Yorke, ou bien le contraire.
Enfin bref, un truc infernal !
Mais s'il n'y avait que ça, j'aurais passé mon chemin et on en aurait plus parlé. Mais le problème c'est que CYHSY sait écrire des chansons. Des vraies hein !
Avec pleins de morceaux de tubes imparables dedans. "In This Home On Ice"est un rêve. Évidente et lumineuse, avec sa basse mélodique, véritable colonne vertébrale qui sublime la chanson. Ou "Upon This Tidal Wave of Young Blood" enjouée et chantée de manière si fausse et convaincante en même temps, qu'on ne peut s'empêcher d'être touché et contaminé. Le Talking Heads de "77" n'est pas loin et veille au grain ...
Et comme pour tout album, y'a forcément une chanson qu'on préfère.Une qu'on se repasse en boucle et en boucle jusqu'à épuisement,et encore, on arrive même pas à en être dégoûté ! Et bien dans cet album y'a "The Skin Of My Yellow Country Teeth". Pour moi la meilleure chanson pop/indé à guitare (si tant est que ça veuille dire quelque chose ...) depuis "Temptation" de New Order. Quand l'évidence rencontre le génie !
Et je vous jure qu'au fil de l'écoute de cet album, la voix d'Alec Ounsworth, on y fait même plus attention. On s'en fout, mais complètement ! Quand on sait en plus que cet album est autoproduit, on se dit que c'est merveilleux, qu'en 2006 il y ait encore des gens qui ont foi dans la musique qu'ils font. Qui ne sont pas là pour poser ou pour crâner avec leurs belles coupes de cheveux (dans les yeux les cheveux, bien entendu). Qu'il y a des gens qui font ça parce que c'était nécessaire, et peu importe si le chanteur, il chante pas bien.
Ça fait du bien en fait de se dire qu'on tient là un vrai groupe à aimer et qu'il va nous accompagner pour longtemps.
Excellent ! 18/20
Posté le 03 mars 2006 à 18 h 26 |
Pourquoi tempérer l'enthousiasme de mes collègues alors que j'écoute moi-même cet album en boucle depuis bientôt un mois ? Peut-être parce que j'ai la gâchette facile quand j'écoute cet album en boucle: de plus en plus, je me surprend à zapper les quatre premières plages. Est-ce grave, docteur ?
Regardons ça de plus près: l'intro a le mérite d'instaurer un climat étrange, avec peut-être déjà un premier message politico-poético-philosophique: le rock n'est qu'un gigantesque Barnum, mais ça n'empêche pas de s'éclater. Suit un morceau très Velvet, mais geignard et particulièrement répétitif, à peine sauvé par un bon riff de basse ("Let The Cool Goddess Rust Away"). Le troisième comporte quelques bonnes idées mais tourne encore à vide. La quatrième plage évitable est un instrumental d'une minute articulé autour d'un xylophone (ou quelque chose d'approchant), presque aussi horripilant que les cigales à la fin du premier album de Grandaddy. Il sert d'intro au premier grand moment de l'album "Details Of The War".
J'arrête là cette énumération, le reste n'est que pur bonheur, sept morceaux de grande classe, variés, avec des enchaînements sur roulements à billes. Et le début d'album n'est finalement (avec la voix geignarde d'Alec) que le prix à payer pour accéder à ces pépites. Cela n'a pas malheureusement pas empêché la hype de s'abattre sur eux comme un torrent de miel: il y en a qui adorent ça, mais c'est toujours difficile de s'en dépêtrer et il y en a même qui s'y noient...
Moralité: si vous voulez briller en société, genre 'Clap Your Hands, quelle fraîcheur ! J'adddoore ! La sensation du moment, vraiment !', contentez-vous de télécharger les plages 5 à 12, cela devrait vous suffire. Si vous avez un peu de respect et d'indulgence pour un groupe qui sort son premier album, faites l'effort de tout écouter, il y a dans ce début une prise de risque qui caractérise les musiciens inventifs et qui devrait porter ses fruits dans les prochains albums.
Regardons ça de plus près: l'intro a le mérite d'instaurer un climat étrange, avec peut-être déjà un premier message politico-poético-philosophique: le rock n'est qu'un gigantesque Barnum, mais ça n'empêche pas de s'éclater. Suit un morceau très Velvet, mais geignard et particulièrement répétitif, à peine sauvé par un bon riff de basse ("Let The Cool Goddess Rust Away"). Le troisième comporte quelques bonnes idées mais tourne encore à vide. La quatrième plage évitable est un instrumental d'une minute articulé autour d'un xylophone (ou quelque chose d'approchant), presque aussi horripilant que les cigales à la fin du premier album de Grandaddy. Il sert d'intro au premier grand moment de l'album "Details Of The War".
J'arrête là cette énumération, le reste n'est que pur bonheur, sept morceaux de grande classe, variés, avec des enchaînements sur roulements à billes. Et le début d'album n'est finalement (avec la voix geignarde d'Alec) que le prix à payer pour accéder à ces pépites. Cela n'a pas malheureusement pas empêché la hype de s'abattre sur eux comme un torrent de miel: il y en a qui adorent ça, mais c'est toujours difficile de s'en dépêtrer et il y en a même qui s'y noient...
Moralité: si vous voulez briller en société, genre 'Clap Your Hands, quelle fraîcheur ! J'adddoore ! La sensation du moment, vraiment !', contentez-vous de télécharger les plages 5 à 12, cela devrait vous suffire. Si vous avez un peu de respect et d'indulgence pour un groupe qui sort son premier album, faites l'effort de tout écouter, il y a dans ce début une prise de risque qui caractérise les musiciens inventifs et qui devrait porter ses fruits dans les prochains albums.
Bon 15/20
Posté le 05 mars 2006 à 15 h 27 |
Le nouveau Radiohead est arrivé. Thom Yorke à l'air heureux, enfin je veux dire moins triste. Quoi ? Comment ? C'est pas lui ? C'est pas le Velvet Underground non plus ? Et comme je n'ai jamais écouté The Strokes, je ne peux pas comparer !
Trêve de plaisanterie. Avec les tendances revivals qu'on nous bassine à tout bout de champ, Clap Your Hands Say Yeah! semble échapper au cliché référentiel trempant dans la ringardise potache . Au fur et à mesure des écoutes successives, les allusions s'écartent sans pour autant s'effacer complètement. Il y a la voix d'Alec Ounsworth avec celle du chanteur cité tout en haut, on entend la touche Velvet à l'exemple de "Let The Cool Goddess Rust Away" et de "Details Of War". D'autres titres attirent l'attention, à bonne raison pour l'épais "Gimmie Some Salt" et "The Skin Of My Yellow Country Teeth", deux des meilleurs morceaux de ce premier album cotonneux et convaincant.
'Clap clap clap!' donc pour cette dernière livraison new-yorkaise. 'Yeah!' certainement mais avec prudence. En attendant une suite...
Trêve de plaisanterie. Avec les tendances revivals qu'on nous bassine à tout bout de champ, Clap Your Hands Say Yeah! semble échapper au cliché référentiel trempant dans la ringardise potache . Au fur et à mesure des écoutes successives, les allusions s'écartent sans pour autant s'effacer complètement. Il y a la voix d'Alec Ounsworth avec celle du chanteur cité tout en haut, on entend la touche Velvet à l'exemple de "Let The Cool Goddess Rust Away" et de "Details Of War". D'autres titres attirent l'attention, à bonne raison pour l'épais "Gimmie Some Salt" et "The Skin Of My Yellow Country Teeth", deux des meilleurs morceaux de ce premier album cotonneux et convaincant.
'Clap clap clap!' donc pour cette dernière livraison new-yorkaise. 'Yeah!' certainement mais avec prudence. En attendant une suite...
Très bon 16/20
Posté le 21 mars 2006 à 12 h 40 |
Clap Your Hands Say Yeah! ou le Da Vinci Code de la musique.
Dan Brown n'a aucun style, Alec Ounsworth ne sait pas chanter. Dan Brown a tout pompé, les influences du groupe se font sentir deux mois avant d'écouter l'album.
Les personnages du Da Vinci Code ont autant d'épaisseur et de psychologie qu'un galet de Cayeux s/ Mer, les chansons de CYHSY! sont ultra prévisibles. DVC a fait un carton grâce à une habile promo, CYHSY! était promu sensation rock de l'année avant même que l'album soit disponible. Et pourtant ...
DVC se lit sans grand intérêt mais assez bien, CYHSY ! s'écoute sans enthousiasme mais avec un certain plaisir. Et puis DVC a fait renouer certaines personnes avec la lecture, alors si CYHSY ! donne envie d'écouter du rock, ce sera tout bénef'.
J'espère seulement que Jason Priestley ne va pas adapter le disque avec Ashton Kutcher en vedette et le passer en ouverture du festival du film animalier d'Albert.
Dan Brown n'a aucun style, Alec Ounsworth ne sait pas chanter. Dan Brown a tout pompé, les influences du groupe se font sentir deux mois avant d'écouter l'album.
Les personnages du Da Vinci Code ont autant d'épaisseur et de psychologie qu'un galet de Cayeux s/ Mer, les chansons de CYHSY! sont ultra prévisibles. DVC a fait un carton grâce à une habile promo, CYHSY! était promu sensation rock de l'année avant même que l'album soit disponible. Et pourtant ...
DVC se lit sans grand intérêt mais assez bien, CYHSY ! s'écoute sans enthousiasme mais avec un certain plaisir. Et puis DVC a fait renouer certaines personnes avec la lecture, alors si CYHSY ! donne envie d'écouter du rock, ce sera tout bénef'.
J'espère seulement que Jason Priestley ne va pas adapter le disque avec Ashton Kutcher en vedette et le passer en ouverture du festival du film animalier d'Albert.
Passable 11/20
Posté le 22 mars 2006 à 20 h 17 |
Avant d'entamer cette chronique du premier album de Clap Your Hands Say Yeah ! annoncé comme l'une des sensations de l'année 2006, il est de mon devoir de vous prévenir: Alec Ounsworth, le chanteur et leader de ce groupe a une voix pour le moins étrange, parfois même irritante au point que les premières écoutes de ce disque sont difficiles.
Sur certaines chansons, il semble en effet que l'on ait affaire à un clone vocal de Black Francis et Thom Yorke, le tout modifié à l'hélium. Mais passée cette première et douloureuse impression, il faut bien le reconnaître, le disque offre de nombreuses surprises au détour de chansons astucieuses, véritables petites pièces d'artisanat musical.
Ainsi, après un premier titre qui vous invite à taper des mains ("Clap Your Hands"), dans une ambiance de fête foraine, on commence les choses sérieuses avec un "Let The Cool Goddess Rust Away" que n'aurait pas renié Arcade Fire. Même goût pour l'orfèvrerie pop déviante, toutes guitares mélodieuses dehors. Même souffle lyrique, même propension à faire envoler sa musique vers les hautes atmosphères. "Over And Over Again (Lost And Found)", son riff obsédant, ses claviers discrets, et sa guitare joueuse nous entraîne ensuite vers les nuages. On y séjourne ensuite au son du xylophone (?) sur "Sunshine And Clouds And Everything", petit intermède instrumental avant "Détails Of The War". Tout en retenue, ce dernier morceau est un crescendo mélodique superbe où la voix improbable d'Alec Ounsworth et son harmonica font pourtant merveille, comme des funambules sur le point de tomber et qui au dernier moment se rétablissent avec brio. "The Skin Of My Yellow Country Teeth" constitue ensuite la pièce maîtresse de cet album. Son riff obsédant, sa rythmique baladeuse et les incantations d'Alec Ounsworth offrent içi un concentré du style lumineux de ce groupe. Ou comment avec peu de moyens mais beaucoup d'astuce (et de talent aussi), on arrive à des résultats fantastiques. Comme ce "Is This Love" extraordinaire, variment jouissif avec ses guitares en pleine cavalcade, ses choeurs inspirés et son final magnifique. "Heavy Metal" (qui porte heureusement mal son nom) et "In This Home Of Ice" (on dirait du Pavement chanté par Thom Yorke) rappellent ensuite que ce groupe puise aussi bien dans l'indie rock du début 90's que dans les 80's, mais tout en se gardant bien de jouer aux plagiaires et en semant en route des morceaux déroutants comme le pastoral et bref interlude "Blue Turning Gray" ou le plus inquiétant "Gimme Some Salt" à la rythmique presque martiale. Et pour finir en beauté ce coup de maître, rien de tel que cet "Upon This Tidal Wave Of Young Blood" au riff sautillant et où Alec Ounsworth finit, et ce n'est pas un mince exploit, par nous convaincre quant à ses capacités de chanteur (toutes proportions gardées évidemment).
Bref, difficile de ne pas tomber sous le charme de cet album diablement bien bricolé, avec son savoir-faire pop indéniable et ses arrangements astucieux et ludiques. Les chansons sont lumineuses, surprenantes et aux ambiances variées et ils s'en dégagent un véritable souffle lyrique et épique par endroits (presque trop rares malheureusement, ahhh ce "Details Of The War" !). L'artisanat apparent de la production (du bel ouvrage quand même, et avec des bouts de ficelles SVP) , un chant à la limite de la rupture (mais qui ne s'effondre jamais) ne ternissent même pas l'impression globale qui ce dégage de ce premier album, véritable coup de maître, qui s'il n'atteint peut-être pas les hauteurs du Funeral d'Arcade Fire, augure d'un avenir radieux pour ce groupe surgi de nulle part (ou plutôt d'Internet).
A suivre attentivement !
Sur certaines chansons, il semble en effet que l'on ait affaire à un clone vocal de Black Francis et Thom Yorke, le tout modifié à l'hélium. Mais passée cette première et douloureuse impression, il faut bien le reconnaître, le disque offre de nombreuses surprises au détour de chansons astucieuses, véritables petites pièces d'artisanat musical.
Ainsi, après un premier titre qui vous invite à taper des mains ("Clap Your Hands"), dans une ambiance de fête foraine, on commence les choses sérieuses avec un "Let The Cool Goddess Rust Away" que n'aurait pas renié Arcade Fire. Même goût pour l'orfèvrerie pop déviante, toutes guitares mélodieuses dehors. Même souffle lyrique, même propension à faire envoler sa musique vers les hautes atmosphères. "Over And Over Again (Lost And Found)", son riff obsédant, ses claviers discrets, et sa guitare joueuse nous entraîne ensuite vers les nuages. On y séjourne ensuite au son du xylophone (?) sur "Sunshine And Clouds And Everything", petit intermède instrumental avant "Détails Of The War". Tout en retenue, ce dernier morceau est un crescendo mélodique superbe où la voix improbable d'Alec Ounsworth et son harmonica font pourtant merveille, comme des funambules sur le point de tomber et qui au dernier moment se rétablissent avec brio. "The Skin Of My Yellow Country Teeth" constitue ensuite la pièce maîtresse de cet album. Son riff obsédant, sa rythmique baladeuse et les incantations d'Alec Ounsworth offrent içi un concentré du style lumineux de ce groupe. Ou comment avec peu de moyens mais beaucoup d'astuce (et de talent aussi), on arrive à des résultats fantastiques. Comme ce "Is This Love" extraordinaire, variment jouissif avec ses guitares en pleine cavalcade, ses choeurs inspirés et son final magnifique. "Heavy Metal" (qui porte heureusement mal son nom) et "In This Home Of Ice" (on dirait du Pavement chanté par Thom Yorke) rappellent ensuite que ce groupe puise aussi bien dans l'indie rock du début 90's que dans les 80's, mais tout en se gardant bien de jouer aux plagiaires et en semant en route des morceaux déroutants comme le pastoral et bref interlude "Blue Turning Gray" ou le plus inquiétant "Gimme Some Salt" à la rythmique presque martiale. Et pour finir en beauté ce coup de maître, rien de tel que cet "Upon This Tidal Wave Of Young Blood" au riff sautillant et où Alec Ounsworth finit, et ce n'est pas un mince exploit, par nous convaincre quant à ses capacités de chanteur (toutes proportions gardées évidemment).
Bref, difficile de ne pas tomber sous le charme de cet album diablement bien bricolé, avec son savoir-faire pop indéniable et ses arrangements astucieux et ludiques. Les chansons sont lumineuses, surprenantes et aux ambiances variées et ils s'en dégagent un véritable souffle lyrique et épique par endroits (presque trop rares malheureusement, ahhh ce "Details Of The War" !). L'artisanat apparent de la production (du bel ouvrage quand même, et avec des bouts de ficelles SVP) , un chant à la limite de la rupture (mais qui ne s'effondre jamais) ne ternissent même pas l'impression globale qui ce dégage de ce premier album, véritable coup de maître, qui s'il n'atteint peut-être pas les hauteurs du Funeral d'Arcade Fire, augure d'un avenir radieux pour ce groupe surgi de nulle part (ou plutôt d'Internet).
A suivre attentivement !
Parfait 17/20
Posté le 22 mars 2006 à 23 h 49 |
Une fois n'est pas coutume, je chroniquerais cet album à chaud, sans aucun recul et le nez dans le guidon (ou la platine).
Il y a une semaine à peine, la lecture des chroniques précédentes m'avait convaincu que malgré le buzz assez agaçant qui entourait ce groupe, il n'y avait peut-être pas dans le cas de CYHSY de fumée sans feu. Merci m'sieur-dames en 2006 je n'aurai pas attendu le mois d'avril pour avoir ma claque musicale, celle qu'on prend au mieux une fois par an (la dernière fois, on va dire que c'était Bloc Party, et encore).
La qualité de ce premier album tient aussi bien dans les sommets mélodiques déjà décrits dans les chroniques précédentes (Ahhhhh "In This Home On Ice" et "The Skin Of My Yellow Country Teeth"... le mec qui a écrit ces 2 chansons ne peut pas être mauvais) que dans son absence de faiblesse tout au long des 38 minutes qui le composent (même pas, et surtout pas), la production, étonnamment sobre et équilibrée, aux antipodes des lourdeurs de certains nouveaux groupes proclamés 'plus-grand-truc-génial-de-l'année-2005-qu'ils-déchirent-tout-grâââve' (canadiens par exemple mais je dis ça je dis rien). Fin des parenthèses.
Tant pis si le groupe ne transforme pas l'essai par la suite. Je serais tenté de dire qu'il vaudrait peut-être mieux que CYHSY ne sorte jamais de second album, l'histoire n'en sera que plus belle. Sait-on jamais, cet album accédera peut-être au statut d'album culte (on en reparle dans quelques années...), il me fait penser à l'unique album des La's ou au premier Stone Roses. Donc les p'tits gars de CYHSY, si c'est pour sortir un Second Coming en guise de deuxième album, j'espère que vous vous abstiendrez. Dans l'immédiat, amis xsilencieux, faites plaisir à vos oreilles, écoutez, réécoutez CYHSY en boucle, et exigez la prise en charge par la sécu de ce puissant anti-dépresseur sans autre effet secondaire que d'empêcher vos voisins de dormir la nuit.
Il y a une semaine à peine, la lecture des chroniques précédentes m'avait convaincu que malgré le buzz assez agaçant qui entourait ce groupe, il n'y avait peut-être pas dans le cas de CYHSY de fumée sans feu. Merci m'sieur-dames en 2006 je n'aurai pas attendu le mois d'avril pour avoir ma claque musicale, celle qu'on prend au mieux une fois par an (la dernière fois, on va dire que c'était Bloc Party, et encore).
La qualité de ce premier album tient aussi bien dans les sommets mélodiques déjà décrits dans les chroniques précédentes (Ahhhhh "In This Home On Ice" et "The Skin Of My Yellow Country Teeth"... le mec qui a écrit ces 2 chansons ne peut pas être mauvais) que dans son absence de faiblesse tout au long des 38 minutes qui le composent (même pas, et surtout pas), la production, étonnamment sobre et équilibrée, aux antipodes des lourdeurs de certains nouveaux groupes proclamés 'plus-grand-truc-génial-de-l'année-2005-qu'ils-déchirent-tout-grâââve' (canadiens par exemple mais je dis ça je dis rien). Fin des parenthèses.
Tant pis si le groupe ne transforme pas l'essai par la suite. Je serais tenté de dire qu'il vaudrait peut-être mieux que CYHSY ne sorte jamais de second album, l'histoire n'en sera que plus belle. Sait-on jamais, cet album accédera peut-être au statut d'album culte (on en reparle dans quelques années...), il me fait penser à l'unique album des La's ou au premier Stone Roses. Donc les p'tits gars de CYHSY, si c'est pour sortir un Second Coming en guise de deuxième album, j'espère que vous vous abstiendrez. Dans l'immédiat, amis xsilencieux, faites plaisir à vos oreilles, écoutez, réécoutez CYHSY en boucle, et exigez la prise en charge par la sécu de ce puissant anti-dépresseur sans autre effet secondaire que d'empêcher vos voisins de dormir la nuit.
Excellent ! 18/20
Posté le 14 août 2008 à 16 h 42 |
Comment a t-on pu laisser ça dans la nature sans surveillance? Voici l'exemple type du disque branché totalement surestimé pour jeunes gens modernes en mal de nouveautés. Sponsorisé par les Inrocks, journal au passé flamboyant qui prétend désormais faire et défaire les modes musicales, ce groupe canadien ne mérite pas tout ce battage médiatique. Mais comme il faut bien appâter le chaland afin de faire tourner la boutique, les journaux spécialisés nous sortent chaque semaine le groupe de l'année. Libre à nous de les suivre. Si on compte bien, il y aurait donc 52 groupes de l'année par an! Tous les Klaxons, Bloc Party, Franz Ferdinand, CocoRosie, Devandra Banhart encensés et qui cachent la forêt de talents en sont de malheureux exemples.
Déjà, le nom du groupe est à jeter! Jamais vu un patronyme aussi stupide!! En français, " Tape dans tes mains et dit oui " me laisse sans voix. Pourtant, j'aime l'absurde. Bon, passons.
Le contenu, que présente-t-il? Vous connaissez peut-être l'album More Songs About Buildings & Food des Talking Heads sorti en 1978, soit près de vingt ans avant? Hé bien, Clap Your Hands Say Yeah, c'est le même mais en mauvais! Là où les Têtes qui parlent étaient fortes, c'est que le groupe savait distiller ce petit grain de folie qui faisait qu'on passait un agréable moment en leur compagnie. Ici, c'est sérieux, trop sérieux. Dès l'intro, j'ai envie de balancer le disque par la fenêtre.
Alec Ounsworth a une voix de brebis apeurée. Pourquoi il a pas laissé chanter un autre membre du groupe? Même Johnny Rotten a une plus belle voix!
Je mets 5/20 car je crois qu'ils sont six dans le groupe donc je mets un point à tous les membres sauf au chanteur.
Déjà, le nom du groupe est à jeter! Jamais vu un patronyme aussi stupide!! En français, " Tape dans tes mains et dit oui " me laisse sans voix. Pourtant, j'aime l'absurde. Bon, passons.
Le contenu, que présente-t-il? Vous connaissez peut-être l'album More Songs About Buildings & Food des Talking Heads sorti en 1978, soit près de vingt ans avant? Hé bien, Clap Your Hands Say Yeah, c'est le même mais en mauvais! Là où les Têtes qui parlent étaient fortes, c'est que le groupe savait distiller ce petit grain de folie qui faisait qu'on passait un agréable moment en leur compagnie. Ici, c'est sérieux, trop sérieux. Dès l'intro, j'ai envie de balancer le disque par la fenêtre.
Alec Ounsworth a une voix de brebis apeurée. Pourquoi il a pas laissé chanter un autre membre du groupe? Même Johnny Rotten a une plus belle voix!
Je mets 5/20 car je crois qu'ils sont six dans le groupe donc je mets un point à tous les membres sauf au chanteur.
Mauvais 5/20
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