Clap Your Hands Say Yeah !
Some Loud Thunder |
Label :
Wichita |
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On ne pensait pas les voir remettre les couverts si tôt ! A peine une année pour digérer le début discographique de Clap Your Hands Say Yeah ! n'aura aidé ni à s'attendre à revoir le groupe aussi vite sur le devant de la scène, ni à s'impatienter fiévreusement d'une nouvelle sortie. Some Loud Thunder nous tombe donc un peu dans les mains comme une anecdote sans grande excitation, juste curieux de constater le travail des new-yorkais depuis l'immense buzz produit à leur découverte.
Aussi franc que la fin du précédent, ce nouvel effort rentre dans le vif du sujet dès le jovial "Some Loud Thunder", avec d'emblée pour chaleureuse sensation de ne pas avoir quitté le groupe un instant. Il ne nous a pas manqué. "Emile Jean Stock" déboule dans sa roue avec un psychédélisme pop dispersé au goût de coléoptère de Liverpool. L'entrée de l'album est somme toute rapide, et demande dès lors une implication de la part de l'auditeur, les courtes compositions riches en rebondissements allant bien vite pour ne s'en satisfaire que d'une oreille. On constatera au fur et à mesure que l'on retrouve bel et bien le même fond (l'autodérision de "Yankee Go Home"), mais que la forme a légèrement changée, s'assimilant à ce que l'on pourrait évoquer peut être hâtivement comme un Radiohead américain qui ne sait pas encore bien où il veut aller après son Pablo Honey. Tout d'abord par la voix de Alec Ounsworth, retranscrivant toujours aussi bien un Thom Yorke trop murgé pour maîtriser son chant avec fierté, mais atténuant avec justesse l'erreur de la production éponyme qui lui avait fait une place proportionnellement trop en avant par rapport à sa capacité. Ensuite, justement par le biais de la réalisation aux arrangements très poussés, et c'est peut être en partie là que l'album pêche. Là où le premier album retransmettait sur mesure l'esprit créatif et simple du groupe, Some Loud Thunder paraît un peu trop surenchérir sur les pouvoirs sans limite du studio, les arrangements en pagaille et les bidouillages maisons (la batterie saturée de "Emily Jean Stock" par exemple), aux frontières d'une production synthétique faite de samples ("Satan Said Dance" et son rythme disco). Cela dénature un tantinet le principe rock basique et efficace de leur effort. A la limite de la démesure pour cette formation modeste et encore fraîche. Ils se veulent trop compliqués pour ce qu'ils sont réellement. Comble de l'ironie lorsqu'on réalise que "Arm & Hammer", bref titre à la production mimant sans complexe la pourriture d'un Devendra Banhart, détenait probablement le meilleur potentiel de l'album si son écriture avait été approfondie...
La direction du groupe peut également faire écho -sans association d'idées (‘Yeah') et à moindre mesure- à la démarche du Show Your Bones des Yeah Yeah Yeahs. Une volonté de changement de saveur plutôt rude pour les amateurs du premier album porteur qui peut en déstabiliser plus d'un. La touche la plus manifeste en est le recours un brin plus imposant à la guitare acoustique, accentuant la dimension folk de certaines compositions auparavant plutôt absente du profil des gars de Brooklyn. Le tambourin, les claviers, les chœurs, la reverb et autres accessoires plus maigres mettant davantage le doigt sur une pop plus baba-cool lumineux que new-yorkaise dépressive. "Love Song No7" en est certainement l'essai le plus planant est représentatif.
Bien sûr, ce travail minutieux n'est pas sans réjouissance, à travers un "Mama, Won't You Keep..." à l'atmosphère bien ficelée, un "Goodbye To Mother & The Cove" solennel, ou un "Five Easy Pieces" aérien. C'est surtout à l'écoute de ces plages que l'on ne peut les accuser de s'être conforté ou même enlisé, loin de là. Et être sentencieux à l'égard de Some Loud Thunder serait largement moins constructif que le groupe ne l'a été ici. Bien que sans pour autant s'être borné à établir un concept, on se doute qu'à un moment le groupe a du manquer cruellement de recul. La bête noire de l'autoproduction ? ...
Bien moins enthousiasmant que son grand frère, un peu trop précoce et orgueilleux pour être parfait, peut être trop frais pour que son sens profond ne nous apparaisse encore, mais frapper des mains s'impose toujours autant.
Aussi franc que la fin du précédent, ce nouvel effort rentre dans le vif du sujet dès le jovial "Some Loud Thunder", avec d'emblée pour chaleureuse sensation de ne pas avoir quitté le groupe un instant. Il ne nous a pas manqué. "Emile Jean Stock" déboule dans sa roue avec un psychédélisme pop dispersé au goût de coléoptère de Liverpool. L'entrée de l'album est somme toute rapide, et demande dès lors une implication de la part de l'auditeur, les courtes compositions riches en rebondissements allant bien vite pour ne s'en satisfaire que d'une oreille. On constatera au fur et à mesure que l'on retrouve bel et bien le même fond (l'autodérision de "Yankee Go Home"), mais que la forme a légèrement changée, s'assimilant à ce que l'on pourrait évoquer peut être hâtivement comme un Radiohead américain qui ne sait pas encore bien où il veut aller après son Pablo Honey. Tout d'abord par la voix de Alec Ounsworth, retranscrivant toujours aussi bien un Thom Yorke trop murgé pour maîtriser son chant avec fierté, mais atténuant avec justesse l'erreur de la production éponyme qui lui avait fait une place proportionnellement trop en avant par rapport à sa capacité. Ensuite, justement par le biais de la réalisation aux arrangements très poussés, et c'est peut être en partie là que l'album pêche. Là où le premier album retransmettait sur mesure l'esprit créatif et simple du groupe, Some Loud Thunder paraît un peu trop surenchérir sur les pouvoirs sans limite du studio, les arrangements en pagaille et les bidouillages maisons (la batterie saturée de "Emily Jean Stock" par exemple), aux frontières d'une production synthétique faite de samples ("Satan Said Dance" et son rythme disco). Cela dénature un tantinet le principe rock basique et efficace de leur effort. A la limite de la démesure pour cette formation modeste et encore fraîche. Ils se veulent trop compliqués pour ce qu'ils sont réellement. Comble de l'ironie lorsqu'on réalise que "Arm & Hammer", bref titre à la production mimant sans complexe la pourriture d'un Devendra Banhart, détenait probablement le meilleur potentiel de l'album si son écriture avait été approfondie...
La direction du groupe peut également faire écho -sans association d'idées (‘Yeah') et à moindre mesure- à la démarche du Show Your Bones des Yeah Yeah Yeahs. Une volonté de changement de saveur plutôt rude pour les amateurs du premier album porteur qui peut en déstabiliser plus d'un. La touche la plus manifeste en est le recours un brin plus imposant à la guitare acoustique, accentuant la dimension folk de certaines compositions auparavant plutôt absente du profil des gars de Brooklyn. Le tambourin, les claviers, les chœurs, la reverb et autres accessoires plus maigres mettant davantage le doigt sur une pop plus baba-cool lumineux que new-yorkaise dépressive. "Love Song No7" en est certainement l'essai le plus planant est représentatif.
Bien sûr, ce travail minutieux n'est pas sans réjouissance, à travers un "Mama, Won't You Keep..." à l'atmosphère bien ficelée, un "Goodbye To Mother & The Cove" solennel, ou un "Five Easy Pieces" aérien. C'est surtout à l'écoute de ces plages que l'on ne peut les accuser de s'être conforté ou même enlisé, loin de là. Et être sentencieux à l'égard de Some Loud Thunder serait largement moins constructif que le groupe ne l'a été ici. Bien que sans pour autant s'être borné à établir un concept, on se doute qu'à un moment le groupe a du manquer cruellement de recul. La bête noire de l'autoproduction ? ...
Bien moins enthousiasmant que son grand frère, un peu trop précoce et orgueilleux pour être parfait, peut être trop frais pour que son sens profond ne nous apparaisse encore, mais frapper des mains s'impose toujours autant.
Bon 15/20 | par X_YoB |
Posté le 18 février 2007 à 23 h 31 |
Un disque produit une ambiance, quelque chose d'insaisissable. Le fait de figer les choses à tout jamais, cette certaine part de hasard...
Bref, le 1er Clap Your Hands Say Yeah regorgeait de mélancolie, une émotion passait. Un monde calfeutré, intimiste.
La c'est bougrement différent... Certes des compos sont très intéressante, comme "Goodbye To The Mother & The Cover", mais on reproche un surplus d'arrangements, et le groupe qui s'égare par-ci par là... Il en résulte que l'ambiance n'y est plus avec un disque loin d'être homogène. Normal après juste un an, le premier avait eu sûrement plus le temps de mûrir. Juste un disque fourre tout...
Et puis la voix, la voix... allait très bien avec le premier, mais là, on approche l'overdose, trop typé, pas assez passe-partout.
Clap Your Hands Say Yeahs se cherche, tâtonne par-ci par là, le talent y est c'est certain, mais l'âme s'en est allé... Toujours difficile second album, continuer dans la même optique ou changer ?
Mais leur cas n'est pas unique... The Rapture qui à tourné vinaigre, The Strokes qui peine à cacher la touche commerciale, et les Yeah Yeah Yeahs qui ont perdu leur fougue (j'aime quand même Show Your Bones).
Bref, le 1er Clap Your Hands Say Yeah regorgeait de mélancolie, une émotion passait. Un monde calfeutré, intimiste.
La c'est bougrement différent... Certes des compos sont très intéressante, comme "Goodbye To The Mother & The Cover", mais on reproche un surplus d'arrangements, et le groupe qui s'égare par-ci par là... Il en résulte que l'ambiance n'y est plus avec un disque loin d'être homogène. Normal après juste un an, le premier avait eu sûrement plus le temps de mûrir. Juste un disque fourre tout...
Et puis la voix, la voix... allait très bien avec le premier, mais là, on approche l'overdose, trop typé, pas assez passe-partout.
Clap Your Hands Say Yeahs se cherche, tâtonne par-ci par là, le talent y est c'est certain, mais l'âme s'en est allé... Toujours difficile second album, continuer dans la même optique ou changer ?
Mais leur cas n'est pas unique... The Rapture qui à tourné vinaigre, The Strokes qui peine à cacher la touche commerciale, et les Yeah Yeah Yeahs qui ont perdu leur fougue (j'aime quand même Show Your Bones).
Sympa 14/20
Posté le 20 février 2007 à 17 h 23 |
D'un côté, Dave Fridmann que l'on sait capable du meilleur (The Flaming) comme du pire (Delgados). De l'autre, un groupe finalement pas plus talentueux que ça sur son premier jet et du vent (beaucoup) sur la toile. Autant dire que cela s'annonçait plutôt mal. Et pourtant....
La première impression est celle qui s'impose sur toute la longueur de la galette : le refus de la facilité. Ni faiblesse, ni temps mort. Ici, pas de compromission avec la critique (même fourchue). Au mieux espérait-on que la pop ne soit pas trop racoleuse. On se retrouve avec cet autre second coming. Les mélodies sont à la fois soignées et variées. Rapidement, on subit la langueur des intros tant on a hâte d'arriver à l'essentiel. La voix d'AO n'a rien d'original et sonne souvent faux. Dans le contexte, elle est pourtant irrésistible (quel dernier titre !). Beaucoup de choses seront écrites. Elles passeront souvent à côté de l'essentiel (le son ?!) et d'autant plus vite dans l'oubli. Ce disque a vraiment un petit truc en plus.
Libé parle de suicide commercial. C'est pourtant l'esprit punk qui bouge encore. Ce doit être les nerfs....
La première impression est celle qui s'impose sur toute la longueur de la galette : le refus de la facilité. Ni faiblesse, ni temps mort. Ici, pas de compromission avec la critique (même fourchue). Au mieux espérait-on que la pop ne soit pas trop racoleuse. On se retrouve avec cet autre second coming. Les mélodies sont à la fois soignées et variées. Rapidement, on subit la langueur des intros tant on a hâte d'arriver à l'essentiel. La voix d'AO n'a rien d'original et sonne souvent faux. Dans le contexte, elle est pourtant irrésistible (quel dernier titre !). Beaucoup de choses seront écrites. Elles passeront souvent à côté de l'essentiel (le son ?!) et d'autant plus vite dans l'oubli. Ce disque a vraiment un petit truc en plus.
Libé parle de suicide commercial. C'est pourtant l'esprit punk qui bouge encore. Ce doit être les nerfs....
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 21 février 2007 à 11 h 24 |
L'album éponyme de 2005 m'avait touché par la juste mélancolie qu'il diffusait. La voix nasillarde d'Alec Ounsworth se mêlait discrètement à des phrases musicales simples mais percutantes, et l'oeuvre entière vous donnait une sensation de bien-être. La chronique de Uprising le décrit très bien.
Malgré plusieurs écoutes, Some Loud Under laisse de marbre, à commencer par la piste du même nom que l'on saute rapidement, sans chercher à comprendre le pourquoi d'une saturation aussi abusive. "Emily Jean Stock" est insatisfaisante, on attend quelquechose qui ne vient pas et lasse, les grosses caisses saturées n'apportent rien d'intéressant. "Satan Said Dance" frise le ridicule, ce n'est que mon avis. "Upon Encountering The Crippled Elephant" et son accordéon nonchalent n'a rien de convaincant, une interlude banale et frustrante, comme le reste de l'album qui parait brouillon, saccadé, et indigeste avec la voix crissante d'Alec. On s'imagine parfois aux derniers concerts du Zim'.
Ma seule bonne note ira "Love Song 7", malgré quelques notes de piano répétitives, sur une trame d'instruments aussi divers que variés, dégage une émotion particulière; une piste langoureuse et nostalgique.
Malgré plusieurs écoutes, Some Loud Under laisse de marbre, à commencer par la piste du même nom que l'on saute rapidement, sans chercher à comprendre le pourquoi d'une saturation aussi abusive. "Emily Jean Stock" est insatisfaisante, on attend quelquechose qui ne vient pas et lasse, les grosses caisses saturées n'apportent rien d'intéressant. "Satan Said Dance" frise le ridicule, ce n'est que mon avis. "Upon Encountering The Crippled Elephant" et son accordéon nonchalent n'a rien de convaincant, une interlude banale et frustrante, comme le reste de l'album qui parait brouillon, saccadé, et indigeste avec la voix crissante d'Alec. On s'imagine parfois aux derniers concerts du Zim'.
Ma seule bonne note ira "Love Song 7", malgré quelques notes de piano répétitives, sur une trame d'instruments aussi divers que variés, dégage une émotion particulière; une piste langoureuse et nostalgique.
Insipide 7/20
Posté le 05 mars 2007 à 17 h 40 |
Quelle déception !
En ce début d'année, il semblerait bien que Clap Your Hands Say Yeah ! soit atteint du même syndrome qu'Arcade Fire, à savoir plus généralement la difficile transition du fameux deuxième album !
Comment faire mieux, alors qu'on a déjà tellement dit sur le premier?
Disque sans charme et sans idées. Voilà à quoi selon moi on a à faire ici.
Là où l'album éponyme regorgeait de trouvailles, de mélodies imparables, et surtout de ce furieux entrain qui contaminait tous les titres, ce second opus n'offre qu'une alternative tiède.
On a bien essayé de sauver un peu le désastre en surproduisant jusqu'à l'indigestion certains titres, le très chiant "Goodbye To The Mother & The Cover", en rajoutant un accordéon par ci, une cloche par là.
Au final, on baille, on écoute ça d'une oreille distraite, bref on s'ennuie ferme !
Je n'irai pas jusqu'à dire que tout est à jeter, mais rien n'est indispensable non plus.
On pourrait dire qu'il y a encore quelques meubles à sauver comme "Satan Said Dance", pas vraiment jouissif, mais on dodeline de la tête.
Malgré tout les jambes ne suivent pas.
Le meilleur titre pour moi restant l'entraînant "Some Loud Thunder". Un vrai bon faux départ. Enfin je me comprends...
Petit sourire, gros espoir et puis la douche froide!
Pourtant la voix d'Alec Ounsworth s'est réellement améliorée. Mais comme disait quelqu'un il n'y a pas longtemps, 'la voix tordue sur une musique carrée ça sonne, la même voix sur une musique déstructurée ... c'est possible à New York, mais il vaut mieux s'appeler Tom Verlaine ou David Byrne.'
Et oui, c'est peut-être ça le problème.
Clap Your Hands a des atouts, mais s'amuse peut-être trop vite à jouer dans la cour des grands.
Des prétentions, mais le CV ne suit pas !
Ce que le groupe perd en fraîcheur, il ne le gagne hélas même pas en maturité. Il s'enlise dans de trop bonnes intentions, mais manque le savoir faire.
On sent que le groupe s'est essayé a beaucoup de chose, mais finalement ne nous emmène nulle part.
Peut mieux faire.
En ce début d'année, il semblerait bien que Clap Your Hands Say Yeah ! soit atteint du même syndrome qu'Arcade Fire, à savoir plus généralement la difficile transition du fameux deuxième album !
Comment faire mieux, alors qu'on a déjà tellement dit sur le premier?
Disque sans charme et sans idées. Voilà à quoi selon moi on a à faire ici.
Là où l'album éponyme regorgeait de trouvailles, de mélodies imparables, et surtout de ce furieux entrain qui contaminait tous les titres, ce second opus n'offre qu'une alternative tiède.
On a bien essayé de sauver un peu le désastre en surproduisant jusqu'à l'indigestion certains titres, le très chiant "Goodbye To The Mother & The Cover", en rajoutant un accordéon par ci, une cloche par là.
Au final, on baille, on écoute ça d'une oreille distraite, bref on s'ennuie ferme !
Je n'irai pas jusqu'à dire que tout est à jeter, mais rien n'est indispensable non plus.
On pourrait dire qu'il y a encore quelques meubles à sauver comme "Satan Said Dance", pas vraiment jouissif, mais on dodeline de la tête.
Malgré tout les jambes ne suivent pas.
Le meilleur titre pour moi restant l'entraînant "Some Loud Thunder". Un vrai bon faux départ. Enfin je me comprends...
Petit sourire, gros espoir et puis la douche froide!
Pourtant la voix d'Alec Ounsworth s'est réellement améliorée. Mais comme disait quelqu'un il n'y a pas longtemps, 'la voix tordue sur une musique carrée ça sonne, la même voix sur une musique déstructurée ... c'est possible à New York, mais il vaut mieux s'appeler Tom Verlaine ou David Byrne.'
Et oui, c'est peut-être ça le problème.
Clap Your Hands a des atouts, mais s'amuse peut-être trop vite à jouer dans la cour des grands.
Des prétentions, mais le CV ne suit pas !
Ce que le groupe perd en fraîcheur, il ne le gagne hélas même pas en maturité. Il s'enlise dans de trop bonnes intentions, mais manque le savoir faire.
On sent que le groupe s'est essayé a beaucoup de chose, mais finalement ne nous emmène nulle part.
Peut mieux faire.
Pas terrible 9/20
Posté le 16 mai 2007 à 20 h 20 |
Clap Your Hands Say Yeah ! sort ici un album plutôt étonnant, la première chanson y est peut être pour quelque chose mais Some Loud Thunder semble au fur et à mesure des écoutes une nouvelle destination de la part du groupe.
Pour les amoureux du premier album, cette transition risque bien d'être difficile !
CYHSY! mets ici le paquet sur tous les morceaux, on sent un gros travail de la part du groupe. Passons la première qui est inaudible pour beaucoup mais ensuite vient un enchaînement de chansons variées mais aussi soignées. La voix d'Alec Ounsworth est toujours un peu dans le ton de Thom Yorke, en fait ce qui change est présent dans les mélodies. La variété des instruments et les choeurs sont du voyage parce qu'on peut parler de voyage ici, un voyage dans l'univers de Clap Your Hands Say Yeah !, certes les effets studios sont trop soutenus sur certaines chansons mais le tout forme quelque chose de peu courant en ce moment.
A retenir "Emily Jean Stock","Love Song No7","Mama, Won't You Keep...","Goodbye To Mother & The Cove" et "Yankee Go Home" morceau où l'on retrouve l'esprit du premier album.
Ce nouvel album est encore une fois magnifique mais semble manquer de maturité, on retrouve l'originalité du groupe et on perçoit une certaine évolution mais Some Loud Thunder sera et est peut être moins apprécié que le premier opus des cinq musiciens. Mais encore une fois, bravo !
Pour les amoureux du premier album, cette transition risque bien d'être difficile !
CYHSY! mets ici le paquet sur tous les morceaux, on sent un gros travail de la part du groupe. Passons la première qui est inaudible pour beaucoup mais ensuite vient un enchaînement de chansons variées mais aussi soignées. La voix d'Alec Ounsworth est toujours un peu dans le ton de Thom Yorke, en fait ce qui change est présent dans les mélodies. La variété des instruments et les choeurs sont du voyage parce qu'on peut parler de voyage ici, un voyage dans l'univers de Clap Your Hands Say Yeah !, certes les effets studios sont trop soutenus sur certaines chansons mais le tout forme quelque chose de peu courant en ce moment.
A retenir "Emily Jean Stock","Love Song No7","Mama, Won't You Keep...","Goodbye To Mother & The Cove" et "Yankee Go Home" morceau où l'on retrouve l'esprit du premier album.
Ce nouvel album est encore une fois magnifique mais semble manquer de maturité, on retrouve l'originalité du groupe et on perçoit une certaine évolution mais Some Loud Thunder sera et est peut être moins apprécié que le premier opus des cinq musiciens. Mais encore une fois, bravo !
Excellent ! 18/20
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