R.E.M.
Around The Sun |
Label :
Warner |
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Ce disque avait été annoncé par Stipe comme 'plus extrême' et surtout plus engagé que les deux précédents efforts de REM.
Il faut bien avouer que la première écoute déçoit énormément. On est loin des territoires non-balisés de Up ou de l'hommage aux Beach Boys qu'était Reveal. Tout est dangereusement mou, à faire passer Keane pour Motorhead ... Mais, après quelques écoutes, le charme commence à opérer. Certes "Leaving New-York" sonne toujours aussi téléphonée qu'avant mais on se laisse emporter par l'envolée finale. Idem pour "Make It All OK" qui n'a pas le charme de "At My Most Beautiful" mais il y a quelque chose, un beau lyrisme en même temps qu'une pudeur qui séduit ... "I Wanted To Be Wrong" se livre doucement elle aussi. REM n'est pas le groupe qui se donne à la première écoute et c'est le temps qui crédibilise la poésie sensuelle de Michael Stipe, les arpèges de Peter Buck ou le piano de Mike Mills. Et lorsque le temps vous offre "High Speed Train" ou l'excellent "The Ascent Of Man", on se dit qu'il fait bien les choses. L'engagement politique anti-Bush est discrètement évoqué, REM se bat plus pour l'amour et pour des causes humanitaires que contre Bush. REM se bat pour, et jamais contre. A cette image s'appuie les paroles de "The Final Straw", 'Love will be my strongest weapon' Cette poésie fait oublier les tièdes "Boys In The Well" ou "The Outsiders", duo bien moins réussi que "Radio Song" sur Out of Time. Jamais finalement depuis leur passage dans le mainstream, REM n'a livré si peu de chansons facilement mémorisables, n'a pas cédé aux sirènes de la facilité en livrant un single certifié tube. Mais c'est cette difficulté qui séduit même si, il faut l'admettre, la magie n'est plus que rarement présente ...
Il faut bien avouer que la première écoute déçoit énormément. On est loin des territoires non-balisés de Up ou de l'hommage aux Beach Boys qu'était Reveal. Tout est dangereusement mou, à faire passer Keane pour Motorhead ... Mais, après quelques écoutes, le charme commence à opérer. Certes "Leaving New-York" sonne toujours aussi téléphonée qu'avant mais on se laisse emporter par l'envolée finale. Idem pour "Make It All OK" qui n'a pas le charme de "At My Most Beautiful" mais il y a quelque chose, un beau lyrisme en même temps qu'une pudeur qui séduit ... "I Wanted To Be Wrong" se livre doucement elle aussi. REM n'est pas le groupe qui se donne à la première écoute et c'est le temps qui crédibilise la poésie sensuelle de Michael Stipe, les arpèges de Peter Buck ou le piano de Mike Mills. Et lorsque le temps vous offre "High Speed Train" ou l'excellent "The Ascent Of Man", on se dit qu'il fait bien les choses. L'engagement politique anti-Bush est discrètement évoqué, REM se bat plus pour l'amour et pour des causes humanitaires que contre Bush. REM se bat pour, et jamais contre. A cette image s'appuie les paroles de "The Final Straw", 'Love will be my strongest weapon' Cette poésie fait oublier les tièdes "Boys In The Well" ou "The Outsiders", duo bien moins réussi que "Radio Song" sur Out of Time. Jamais finalement depuis leur passage dans le mainstream, REM n'a livré si peu de chansons facilement mémorisables, n'a pas cédé aux sirènes de la facilité en livrant un single certifié tube. Mais c'est cette difficulté qui séduit même si, il faut l'admettre, la magie n'est plus que rarement présente ...
Sympa 14/20 | par SebastianMelmot |
Posté le 03 avril 2012 à 14 h 59 |
Album réputé décevant et mou, Around the Sun se révèle avec le temps être le meilleur REM de la décennie 2000. Moins réussi - mais moins mélancolique - que Up, cet album au ton apaisé et agréable contient son lot de belles chansons.
Si les singles "Leaving New York" (un tube en Grande-Bretagne) ou "Aftermath" sonnent un peu trop rock FM à mon goût, "Electron Blue" et "Wanderlust" sont de belles réalisations. Avec "Final Straw", "Boy in the Well", "High Speed Train" ou "The Worst Joke Ever" (sans doute le meilleur titre de l'album avec "Electron Blue"), on compte donc une majorité de très bons voire d'excellents morceaux, aux mélodies subtiles et aux arrangements charmants.
Si les singles "Leaving New York" (un tube en Grande-Bretagne) ou "Aftermath" sonnent un peu trop rock FM à mon goût, "Electron Blue" et "Wanderlust" sont de belles réalisations. Avec "Final Straw", "Boy in the Well", "High Speed Train" ou "The Worst Joke Ever" (sans doute le meilleur titre de l'album avec "Electron Blue"), on compte donc une majorité de très bons voire d'excellents morceaux, aux mélodies subtiles et aux arrangements charmants.
Très bon 16/20
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