Compulsion
Comforter |
Label :
One Little Indian |
||||
Quelque part entre les Pixies et Nirvana tout en ayant sa culture british, Compulsion sort en 1994 son premier album, qui sera (déjà) l'avant-dernier du groupe. D'ailleurs, The future is medium, sorti en 1996, passera nettement inaperçu.
Toujours est-il qu'à l'époque, Comforter marche plutôt très bien.
14 coups de tonnerre seront sublimés par ces anglais dans un style très animé ayant comme mot d'ordre la polyvalence.
Si la plupart du temps le groupe crépite intelligemment, ils exposent également un côté plus posé comme sur "I am John's brain" où l'on comprend parfaitement l'envie du "Comfort in the night" dans les paroles.
Mais de chant tendre, il n'en est pas souvent question, finalement. Et tant mieux !
"Mall monarchy" est en le parfait exemple avec son style à la fois accrocheur mais capricieux aussi bien dans sa conduite que vocalement.
Il n'y a finalement aucun déchet sur ce premier opus des londoniens qui, je dois bien l'admettre, reste dix ans plus tard un album selon moi tout à fait culte, entre power pop, grunge et noise.
Peut-être ont-ils eu l'infortune de se retrouver juste après Nirvana ou peu avant l'engouement Blur/Oasis dans leur pays, tout en précisant qu'ils n'ont rien en commun avec les deux derniers cités, leur style se rapprochant plus de la culture américaine.
Difficile de parler d'un cd dix ans plus tard, surtout lorsqu'il est sans faille.
Mais une chose est sûre : Comforter est resté une torgnole infatigable.
Un album à ne certainement pas manquer, même dix ans après.
Toujours est-il qu'à l'époque, Comforter marche plutôt très bien.
14 coups de tonnerre seront sublimés par ces anglais dans un style très animé ayant comme mot d'ordre la polyvalence.
Si la plupart du temps le groupe crépite intelligemment, ils exposent également un côté plus posé comme sur "I am John's brain" où l'on comprend parfaitement l'envie du "Comfort in the night" dans les paroles.
Mais de chant tendre, il n'en est pas souvent question, finalement. Et tant mieux !
"Mall monarchy" est en le parfait exemple avec son style à la fois accrocheur mais capricieux aussi bien dans sa conduite que vocalement.
Il n'y a finalement aucun déchet sur ce premier opus des londoniens qui, je dois bien l'admettre, reste dix ans plus tard un album selon moi tout à fait culte, entre power pop, grunge et noise.
Peut-être ont-ils eu l'infortune de se retrouver juste après Nirvana ou peu avant l'engouement Blur/Oasis dans leur pays, tout en précisant qu'ils n'ont rien en commun avec les deux derniers cités, leur style se rapprochant plus de la culture américaine.
Difficile de parler d'un cd dix ans plus tard, surtout lorsqu'il est sans faille.
Mais une chose est sûre : Comforter est resté une torgnole infatigable.
Un album à ne certainement pas manquer, même dix ans après.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Cosmonaut |
Cet album existe également sous format double cd.
Posté le 08 novembre 2006 à 16 h 33 |
Ah!! Quelle belle année, cette année 1994..
Oui, mis à part le suicide de Kurt, de nombreuses révélations musicales se faisaient entendre Outre Atlantique et en Angleterre.
Parmi elles, Compulsion, avec ce premier album "Comforter", qui frappe fort.
Au début comparé à Bush (le groupe est signé sur le même label et son premier album est sorti six mois avant "Comforter"), Compulsion est pourtant bel et bien atypique.
Aux influences diverses mais marquées au fer rouge par le Velvet Underground et les Sex Pistols, les titres de l'album sont emplis de rage, de frustration, d'envie et de rock à guitare.
Compulsion frappe et marque, va là où Cobain prend son pied, quand on hurle et quand on est honnête, quand on crie et qu'on est toujours pas entendu, cette sensation étrange de fureur et de surdité, toute l'énergie du punk en version grunge anglais si vous voulez.
Compulsion ne fera par la suite malheureusement pas aussi fort en terme d'urgence, de résonance.
Son intransigeance musicale arrivant malheureusement au moment où le grunge commençait à battre de l'aile..Un train de retard quoi!!
Ceci dit, "Comforter" reste un album qui ne veillit pas, et qui se laisse très bien écouter entre les Buzzcocks et les Pixies.
Oui, mis à part le suicide de Kurt, de nombreuses révélations musicales se faisaient entendre Outre Atlantique et en Angleterre.
Parmi elles, Compulsion, avec ce premier album "Comforter", qui frappe fort.
Au début comparé à Bush (le groupe est signé sur le même label et son premier album est sorti six mois avant "Comforter"), Compulsion est pourtant bel et bien atypique.
Aux influences diverses mais marquées au fer rouge par le Velvet Underground et les Sex Pistols, les titres de l'album sont emplis de rage, de frustration, d'envie et de rock à guitare.
Compulsion frappe et marque, va là où Cobain prend son pied, quand on hurle et quand on est honnête, quand on crie et qu'on est toujours pas entendu, cette sensation étrange de fureur et de surdité, toute l'énergie du punk en version grunge anglais si vous voulez.
Compulsion ne fera par la suite malheureusement pas aussi fort en terme d'urgence, de résonance.
Son intransigeance musicale arrivant malheureusement au moment où le grunge commençait à battre de l'aile..Un train de retard quoi!!
Ceci dit, "Comforter" reste un album qui ne veillit pas, et qui se laisse très bien écouter entre les Buzzcocks et les Pixies.
Très bon 16/20
Posté le 26 juillet 2019 à 23 h 58 |
Ça commence très mal...
La pochette est moche avec cette poupée chialeuse en nounours en peluche.Pour sûr, ça ne sera pas un achat "compulsif". Pourtant cet album, sorti à la belle époque du début des années 90, est probablement l'un des joyaux les plus sousestimés de son époque, pour peu qu'on soit fan de Surf Rock indé.
Ce n'est pas bien compliqué. Il n'y a rien à jeter (sauf la pochette) dans ce Comforter.
Porté par les inconnus Compulsion dont il s'agissait du premier album, ça tabasse très fort dès le départ avec des mélodies entêtantes. On passe de la violence d'un Josephmary (sic) qui semble aussi bien hurler dans un porte-voix que se la jouer crooner romantique, selon les ambiances, et ce parfois même au sein de la même chanson. Dans un esprit punk-rock aussi déjanté, on pense forcément de suite aux Pixies, mais Comforter c'est un peu plus que cela. Les 14 titres sont tous différents et cohérents avec la recette classique guitare-basse-batterie.
Il n'y a pas une minute à perdre et l'ensemble s'enchaîne rapidement sans susciter d'ennui. Effectivement il y a de l'énergie à revendre, et c'est même assez sidérant de constater que le tout tient aussi bien la route sans écart de qualité. On aura même droit au seul morceau instrumental "Dick Dale, Rick and Ricky" dans une ambiance Rock Country planante. Pas mal pour un petit groupe punk irlandais.
Une fois n'est pas coutume, les deux meilleurs morceaux sont selon moi les deux derniers avec "Oh My Fool Life" qui crache sa rage pendant que "Jean Could Be Wrong" m'envoie caresser les nuages.
Avec un tout autre label comme 4AD pour l'habillage et un peu plus de tapage médiatique, le public aurait pu sortir cet album de l'oubli dont il fait encore manifestement parti. Comforter est sûrement l'album que les Pixies auraient aimé sortir de leur côté et ont dû tout faire pour l'enterrer. D'ailleurs il remplace avantageusement le bidonnesque Head Carrier des lutins dans ma discographie.
La pochette est moche avec cette poupée chialeuse en nounours en peluche.Pour sûr, ça ne sera pas un achat "compulsif". Pourtant cet album, sorti à la belle époque du début des années 90, est probablement l'un des joyaux les plus sousestimés de son époque, pour peu qu'on soit fan de Surf Rock indé.
Ce n'est pas bien compliqué. Il n'y a rien à jeter (sauf la pochette) dans ce Comforter.
Porté par les inconnus Compulsion dont il s'agissait du premier album, ça tabasse très fort dès le départ avec des mélodies entêtantes. On passe de la violence d'un Josephmary (sic) qui semble aussi bien hurler dans un porte-voix que se la jouer crooner romantique, selon les ambiances, et ce parfois même au sein de la même chanson. Dans un esprit punk-rock aussi déjanté, on pense forcément de suite aux Pixies, mais Comforter c'est un peu plus que cela. Les 14 titres sont tous différents et cohérents avec la recette classique guitare-basse-batterie.
Il n'y a pas une minute à perdre et l'ensemble s'enchaîne rapidement sans susciter d'ennui. Effectivement il y a de l'énergie à revendre, et c'est même assez sidérant de constater que le tout tient aussi bien la route sans écart de qualité. On aura même droit au seul morceau instrumental "Dick Dale, Rick and Ricky" dans une ambiance Rock Country planante. Pas mal pour un petit groupe punk irlandais.
Une fois n'est pas coutume, les deux meilleurs morceaux sont selon moi les deux derniers avec "Oh My Fool Life" qui crache sa rage pendant que "Jean Could Be Wrong" m'envoie caresser les nuages.
Avec un tout autre label comme 4AD pour l'habillage et un peu plus de tapage médiatique, le public aurait pu sortir cet album de l'oubli dont il fait encore manifestement parti. Comforter est sûrement l'album que les Pixies auraient aimé sortir de leur côté et ont dû tout faire pour l'enterrer. D'ailleurs il remplace avantageusement le bidonnesque Head Carrier des lutins dans ma discographie.
Exceptionnel ! ! 19/20
En ligne
366 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages