Grief
Torso |
Label :
Pessimiser |
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Dormez, dormez paisiblement tendres enfants tandis qu'ici bas, dans ce monde, agissent de véritables barbares à la tignasse épaisse et aux bras musculeux, désireux de faire fondre des riffs jusqu'à n'en obtenir qu'une substance gluante.
Il est reposant de nier l'existence d'un tel style puant et aussi obscur que le sludge et de se lover dans une ignorance salvatrice. Pourtant de telles brutes répugnantes pratiquent bel et bien ces odes à la noirceur, en prenant bien leur temps, ralentissant comme jamais le tempo, n'hésitant pas à l'interrompre par des assauts de distorsions bruyantes.
Assommant d'entrée de jeu par un instrumental époustouflant de maîtrise et de noirceur ("I Hate Lucy"), Grief achèvera de sonner l'auditeur avec le monumental "Polluted", démonstration de violence inouïe. Le reste de l'album ne sera qu'une lente (très lente) agonie, qui laissera couler doucement le sang, comme il laissera filer ses riffs de plomb sous une coulée de boue grasse et poisseuse.
Ces hommes là s'adonnent aux pires vices ; ils ont la douceur en horreur et préfèrent de loin les guitares lourdes, grondantes et visqueuses, ils ne chantent pas mais grognent, de véritables hurlements à faire frissonner de dégoût, quant au repos, ils ne l'observent jamais, martelant et martelant encore leurs coups assommants.
Cultivant l'art de la noirceur et de la répugnance comme jamais, jouant du mauvais goût au second degré, quelques fois au premier (cf : sa pochette hideuse), Grief signera des morceaux païens, anti-conventionnels, sauvages et hirsutes, qui en choqueront plus d'un. Avec les titres lents et martelant ("Life Can Be" ou "Beyond War") de Torso, le combo de ... réussira même (lorsque Eyehategod connaîtra une baisse de régime) à prendre temporairement la place de ‘maître' du sludge. C'est dire...
Dormez bien pauvres agneaux et continuez à vous complaire dans votre étroitesse, sans quoi vous risqueriez d'être traumatisé à jamais par la musique, vulgaire et répugnante, de Grief.
Il est reposant de nier l'existence d'un tel style puant et aussi obscur que le sludge et de se lover dans une ignorance salvatrice. Pourtant de telles brutes répugnantes pratiquent bel et bien ces odes à la noirceur, en prenant bien leur temps, ralentissant comme jamais le tempo, n'hésitant pas à l'interrompre par des assauts de distorsions bruyantes.
Assommant d'entrée de jeu par un instrumental époustouflant de maîtrise et de noirceur ("I Hate Lucy"), Grief achèvera de sonner l'auditeur avec le monumental "Polluted", démonstration de violence inouïe. Le reste de l'album ne sera qu'une lente (très lente) agonie, qui laissera couler doucement le sang, comme il laissera filer ses riffs de plomb sous une coulée de boue grasse et poisseuse.
Ces hommes là s'adonnent aux pires vices ; ils ont la douceur en horreur et préfèrent de loin les guitares lourdes, grondantes et visqueuses, ils ne chantent pas mais grognent, de véritables hurlements à faire frissonner de dégoût, quant au repos, ils ne l'observent jamais, martelant et martelant encore leurs coups assommants.
Cultivant l'art de la noirceur et de la répugnance comme jamais, jouant du mauvais goût au second degré, quelques fois au premier (cf : sa pochette hideuse), Grief signera des morceaux païens, anti-conventionnels, sauvages et hirsutes, qui en choqueront plus d'un. Avec les titres lents et martelant ("Life Can Be" ou "Beyond War") de Torso, le combo de ... réussira même (lorsque Eyehategod connaîtra une baisse de régime) à prendre temporairement la place de ‘maître' du sludge. C'est dire...
Dormez bien pauvres agneaux et continuez à vous complaire dans votre étroitesse, sans quoi vous risqueriez d'être traumatisé à jamais par la musique, vulgaire et répugnante, de Grief.
Pas mal 13/20 | par Vic |
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