Godflesh

Comment parler de Slavestate ? On sait qu'il intervient dans la première partie de la discographie de Godflesh, mais entre sa forme maxi, mini album puis album compilant d'autres maxis on ne s'en sort plus. C'est de ce format dont il est maintenant question...

Après un premier album somme toute proche d'un métal assez classique, Slavestate se tourne résolument vers l'électronique. La brutalité du son se retrouve soulignée et exacerbée par plein de beats tordus, sophistiqués et sauvages...

Sinon y'a pas à dire, ça reste du Godflesh: la guitare tourne à burne et vomit, basse batterie passent la serpillière derrière et moulent ces miasmes dans du plomb, c'est lent, c'est (fuckin') lourd et (fuckin') malsain, un pointe de goth' dans les lyrics et pour l'ambiance, ippivala comment faire bander un jeune T.Reznor en train de vegeter avec ses bontempis dans la cave à Mémé.

Vaut très honorablement le détour !