Godflesh
A World Lit Only By Fire |
Label :
Avalanche |
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Le lendemain du concert, me voici chez l'excellent disquaire Gilbert Joseph, 34 Boulevard Saint-Michel. Je farfouille dans les bacs et quelle ne fut pas ma surprise que de découvrir que Godflesh est désormais rangé dans les rayons de Rock indépendant ! Je comprends mieux la soirée de la veille...
Le premier truc que j'ai fait, c'est de chercher la chanson qui m'avait tant retourné, ce putain de sample malfaisant. Tout ça pour me rendre compte que la version studio de "Shut Me Down" ne le contient pas. Déception. Cela dit, ça n'a pas duré bien longtemps car A World Lit Only By Fire est tout simplement l'un des meilleurs disques que j'ai écouté ces derniers mois. J'aime tout : sa pochette oppressante, sa production massive, sa froideur en totale opposition avec les couleurs chaudes de l'illustration, ses vieux relents méphitiques de Killing Joke ("Life Giver Life Taker"), ses riffs millimétrés, ses beuglements atones, sa basse qui te cogne jusqu'au trépas, sans répit, son mid tempo de l'apocalypse, ses dissonances franches, assumées, sa puissance homérique, sa beauté glacée enfin.
Pour tout dire, connaissant Godflesh depuis de nombreuses années, je crois que c'est réellement cet album qui me touche le plus dans sa progression cauchemardesque et qui me fait le mieux comprendre, à rebours, la démarche artistique de JK Broadrick depuis son départ de Napalm Death en 1987.
A World Lit Only By Fire est une leçon très sévère de Métal Industriel, intelligent, la fusion parfaite de l'homme et de la machine.
Le premier truc que j'ai fait, c'est de chercher la chanson qui m'avait tant retourné, ce putain de sample malfaisant. Tout ça pour me rendre compte que la version studio de "Shut Me Down" ne le contient pas. Déception. Cela dit, ça n'a pas duré bien longtemps car A World Lit Only By Fire est tout simplement l'un des meilleurs disques que j'ai écouté ces derniers mois. J'aime tout : sa pochette oppressante, sa production massive, sa froideur en totale opposition avec les couleurs chaudes de l'illustration, ses vieux relents méphitiques de Killing Joke ("Life Giver Life Taker"), ses riffs millimétrés, ses beuglements atones, sa basse qui te cogne jusqu'au trépas, sans répit, son mid tempo de l'apocalypse, ses dissonances franches, assumées, sa puissance homérique, sa beauté glacée enfin.
Pour tout dire, connaissant Godflesh depuis de nombreuses années, je crois que c'est réellement cet album qui me touche le plus dans sa progression cauchemardesque et qui me fait le mieux comprendre, à rebours, la démarche artistique de JK Broadrick depuis son départ de Napalm Death en 1987.
A World Lit Only By Fire est une leçon très sévère de Métal Industriel, intelligent, la fusion parfaite de l'homme et de la machine.
Excellent ! 18/20 | par Arno Vice |
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