The Soft Moon
Caen [Le Cargö] - mercredi 06 juin 2018 |
Dans le cadre de leur tournée mondiale suite à la sortie de leur album Criminal en mars dernier, The Soft Moon était de passage ce mercredi 6 juin dans notre belle Normandie, plus précisément dans la petite salle du Cargö à Caen. Cela faisaIt un certain temps que j'attendais une occasion pour voir le fameux projet de Luis Vasquez en live. Ne restait plus qu'a trouver quelqu'un pour m'accompagner...
Ayant réussi à éveiller l'attention de l'un de mes meilleurs amis, grand fan de Nine Inch Nails qu'il est, nous avons rapidement pris nos places pour le concert.
Arrivés lors de l'ouverture des portes vers 20h, soit une bonne demi-heure avant le début des concerts, nous avons eu le temps de siroter une petite bière en profitant d'un fond sonore sympathique, à savoir une playlist mêlant Can, salsa et DJ Shadow. La salle, petite, tout d'abord vide, s'est remplie peu à peu. De la centaine de personne ayant fait le déplacement, on trouvait ce soir de tous les âges, allant des étudiants pas forcément fans du groupe mais suffisamment curieux pour aller y jeter une oreille attentive, jusqu'aux fans de cold-wave chauves ou grisonnants arborant des pins et autres t-shirts typiques de la période. Quelques fans hardcore du groupe sont là aussi, arborant fièrement leur merch' et attendant le concert pile devant la scène. Un public éclectique pour une soirée qui promettait d'être électrique.
20h40, Veik, groupe local de "krautrock" entre sur scène. D'après mon ami métalleux, le clavier ressemblait à Bertrand Cantat, le bassiste/guitariste à Kev Adams. Mis à part cette étrange ressemblance avec diverses personnalités, la musique de Veik est située quelque part entre Neu! et D.A.F (en plus lent), effets de réverb et de fuzz à l'appui. Les morceaux étaient somme toute bien sympathiques, mais les tempos un poil trop lents à mon goût, créant certains passages un peu longs.
Vers 21h30, une fois le matos changé sur scène, les Soft Moon débarquent sans crier gare, sans annonce et embrayent tambour battant sur "The Pain", morceau extrait de leur dernier album. Le son est puissant, pas trop mal mixé même si la voix de Luis Vasquez reste souvent sous-mixée et indistincte du reste pendant la quasi totalité du concert. Le leader et principal créateur du projet Soft Moon (qui reste en studio un projet solo) est ici entouré d'un bassiste à sa gauche et d'un batteur à sa droite. Le groupe enchaine sur un classique, "Circles", ce qui déchaîne d'emblée le public. La salle est comble d'une centaine de personnes, la température monte vite. Cette ambiance intimiste semble plaire à Luis Vasquez, qui nous gratifie de plusieurs sourires tout au long de la soirée, mais sans jamais nous adresser le moindre mot. A noter également le puissant light show à base de lyres, de projos et de stroboscopes sublimant la musique avec des nuances de rouge, de bleu et de blanc, beaucoup de blanc.
Concernant le contenu du concert, les morceaux s'enchainent et ne se ressemblent pas, avec des performances très énergiques de "Dead Love", "Burn", "Choke", "Total Decay" et un ou deux autres titres que je n'ai pas retenus. Certains sont joués avec des percussions électroniques, ce qui fait déferler les infra-basses pour la plus grande joie du public, dont les plus jeunes s'en amusent en bougeant les bras comme dans une soirée techno. Le concert touche au climax avec "Far", pure percée cold-wave. Le public, se déchaine encore, lève les bras, et chante les paroles du morceaux. Luis s'éclate, gesticule dans tous les sens, Fender à la main, puis lâche un génial solo bien distordu comme il faut. L'enchainement avec "Wrong" est juste à l'heure, et après un très bon "Young" suivi de "Give Something", la première partie du concert se conclut par un "Die Life" magistral, le public plus fou que jamais, ainsi que Luis, qui reste suspendu à son Moog comme Trent Reznor reste suspendu à son DX7.
Le groupe s'éclipse ensuite, les lumières reviennent, quelques personnes partent, pensant que le concert est terminé, d'autres restent. Les lumières s'éteignent à nouveau. Les Soft Moon reviennent rapidement, Luis prends le micro et nous glisse un "bonsoir" discret, avant d'entamer le premier rappel, "Black". Alors que je m'attends à "Want" pour le second rappel, c'est "Deeper", chanson titre du troisième album qui conclut la soirée, dans une explosion de cris et de percussions métalliques.
Le concert s'arrête là. Il aura duré une heure, ce qui est raisonnable mais plutôt court par rapport aux autres concerts donnés plus tôt cette année. La plupart du public reste et continue à appeler le groupe, mais les roadies montent sur scène et commencent déjà à remballer. Nous sortons, repus de riffs froids, d'infra-basses et les percussions industrielles résonnent encore dans nos oreilles. C'était clairement un chouette concert, et je retournerais sans problème voir The Soft Moon si j'en ai l'occasion.
Ayant réussi à éveiller l'attention de l'un de mes meilleurs amis, grand fan de Nine Inch Nails qu'il est, nous avons rapidement pris nos places pour le concert.
Arrivés lors de l'ouverture des portes vers 20h, soit une bonne demi-heure avant le début des concerts, nous avons eu le temps de siroter une petite bière en profitant d'un fond sonore sympathique, à savoir une playlist mêlant Can, salsa et DJ Shadow. La salle, petite, tout d'abord vide, s'est remplie peu à peu. De la centaine de personne ayant fait le déplacement, on trouvait ce soir de tous les âges, allant des étudiants pas forcément fans du groupe mais suffisamment curieux pour aller y jeter une oreille attentive, jusqu'aux fans de cold-wave chauves ou grisonnants arborant des pins et autres t-shirts typiques de la période. Quelques fans hardcore du groupe sont là aussi, arborant fièrement leur merch' et attendant le concert pile devant la scène. Un public éclectique pour une soirée qui promettait d'être électrique.
20h40, Veik, groupe local de "krautrock" entre sur scène. D'après mon ami métalleux, le clavier ressemblait à Bertrand Cantat, le bassiste/guitariste à Kev Adams. Mis à part cette étrange ressemblance avec diverses personnalités, la musique de Veik est située quelque part entre Neu! et D.A.F (en plus lent), effets de réverb et de fuzz à l'appui. Les morceaux étaient somme toute bien sympathiques, mais les tempos un poil trop lents à mon goût, créant certains passages un peu longs.
Vers 21h30, une fois le matos changé sur scène, les Soft Moon débarquent sans crier gare, sans annonce et embrayent tambour battant sur "The Pain", morceau extrait de leur dernier album. Le son est puissant, pas trop mal mixé même si la voix de Luis Vasquez reste souvent sous-mixée et indistincte du reste pendant la quasi totalité du concert. Le leader et principal créateur du projet Soft Moon (qui reste en studio un projet solo) est ici entouré d'un bassiste à sa gauche et d'un batteur à sa droite. Le groupe enchaine sur un classique, "Circles", ce qui déchaîne d'emblée le public. La salle est comble d'une centaine de personnes, la température monte vite. Cette ambiance intimiste semble plaire à Luis Vasquez, qui nous gratifie de plusieurs sourires tout au long de la soirée, mais sans jamais nous adresser le moindre mot. A noter également le puissant light show à base de lyres, de projos et de stroboscopes sublimant la musique avec des nuances de rouge, de bleu et de blanc, beaucoup de blanc.
Concernant le contenu du concert, les morceaux s'enchainent et ne se ressemblent pas, avec des performances très énergiques de "Dead Love", "Burn", "Choke", "Total Decay" et un ou deux autres titres que je n'ai pas retenus. Certains sont joués avec des percussions électroniques, ce qui fait déferler les infra-basses pour la plus grande joie du public, dont les plus jeunes s'en amusent en bougeant les bras comme dans une soirée techno. Le concert touche au climax avec "Far", pure percée cold-wave. Le public, se déchaine encore, lève les bras, et chante les paroles du morceaux. Luis s'éclate, gesticule dans tous les sens, Fender à la main, puis lâche un génial solo bien distordu comme il faut. L'enchainement avec "Wrong" est juste à l'heure, et après un très bon "Young" suivi de "Give Something", la première partie du concert se conclut par un "Die Life" magistral, le public plus fou que jamais, ainsi que Luis, qui reste suspendu à son Moog comme Trent Reznor reste suspendu à son DX7.
Le groupe s'éclipse ensuite, les lumières reviennent, quelques personnes partent, pensant que le concert est terminé, d'autres restent. Les lumières s'éteignent à nouveau. Les Soft Moon reviennent rapidement, Luis prends le micro et nous glisse un "bonsoir" discret, avant d'entamer le premier rappel, "Black". Alors que je m'attends à "Want" pour le second rappel, c'est "Deeper", chanson titre du troisième album qui conclut la soirée, dans une explosion de cris et de percussions métalliques.
Le concert s'arrête là. Il aura duré une heure, ce qui est raisonnable mais plutôt court par rapport aux autres concerts donnés plus tôt cette année. La plupart du public reste et continue à appeler le groupe, mais les roadies montent sur scène et commencent déjà à remballer. Nous sortons, repus de riffs froids, d'infra-basses et les percussions industrielles résonnent encore dans nos oreilles. C'était clairement un chouette concert, et je retournerais sans problème voir The Soft Moon si j'en ai l'occasion.
Parfait 17/20 | par EmixaM |
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