The Lanskies
Romeo |
Label :
Add It Up |
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Suite à un premier album remarqué (Bank Holiday, sorti en 2010), les normands de The Lanskies reviennent avec une nouvelle galette, sobrement intitulé Romeo.
On retrouve la voix de Lewis Evans, évoquant le fantôme de Robert Smith, un peu comme si The Cure avait décidé de faire des chansons printanières, remède à la déprime automnale.
La posologie est simple : 4 pilules, alternant la pop incisive, immédiate mais presque amoureuse (le bien nommé "Romeo"), insérant même quelques cowbells du plus bel effet conjuguées avec des guitares acérées, évoquant forcément la troupe de James Murphy ("Realize"), réussissant des morceaux savoureux & rudement bien construits, peut être un peu trop dans le format "chanson" mais les quelques breaks, ponts & autres tiroirs plein de malice enivreront les plus tatillons, passant outre un espèce de 'déjà vu', comme on dit outre atlantique. "Porno", morceau presque cold wave, appel à la dance (to the underground) fédérateur, rassembleur, construit pour le live (comme tout l'ep, on sent les moments explosifs, les déchainements sur scène). Ils peuvent aussi nous livrer des sortes de mélodie pop, avec cette capacité à pondre des refrains à toute épreuve, donnant un vrai sens à ce court disque, afin qu'il ne soit pas qu'un simple agglomérat de chansons. Preuve en est, "Reach Out" conclusion parfaite avec du tambourin dedans!
Un disque qui évite la redite avec les précédents, car il aurait été facile pour eux de continuer tête baissée dans leur "hot wave" comme l'ont baptisée certains journalistes, quitte à s'y enfermer. Mais non, ces normands là vont plus loin, ce qui laissent augurer de très bonnes choses pour la suite, notamment sur scène...
à suivre donc!
On retrouve la voix de Lewis Evans, évoquant le fantôme de Robert Smith, un peu comme si The Cure avait décidé de faire des chansons printanières, remède à la déprime automnale.
La posologie est simple : 4 pilules, alternant la pop incisive, immédiate mais presque amoureuse (le bien nommé "Romeo"), insérant même quelques cowbells du plus bel effet conjuguées avec des guitares acérées, évoquant forcément la troupe de James Murphy ("Realize"), réussissant des morceaux savoureux & rudement bien construits, peut être un peu trop dans le format "chanson" mais les quelques breaks, ponts & autres tiroirs plein de malice enivreront les plus tatillons, passant outre un espèce de 'déjà vu', comme on dit outre atlantique. "Porno", morceau presque cold wave, appel à la dance (to the underground) fédérateur, rassembleur, construit pour le live (comme tout l'ep, on sent les moments explosifs, les déchainements sur scène). Ils peuvent aussi nous livrer des sortes de mélodie pop, avec cette capacité à pondre des refrains à toute épreuve, donnant un vrai sens à ce court disque, afin qu'il ne soit pas qu'un simple agglomérat de chansons. Preuve en est, "Reach Out" conclusion parfaite avec du tambourin dedans!
Un disque qui évite la redite avec les précédents, car il aurait été facile pour eux de continuer tête baissée dans leur "hot wave" comme l'ont baptisée certains journalistes, quitte à s'y enfermer. Mais non, ces normands là vont plus loin, ce qui laissent augurer de très bonnes choses pour la suite, notamment sur scène...
à suivre donc!
Bon 15/20 | par X_Lok |
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