Cake
Fashion Nugget |
Label :
Capricorn |
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J'ai toujours trouvé que 1996 a été un bon millésime pour le rock, et je me souviens combien cet album a pu endiabler nos soirées. Certes, beaucoup ne retiendront de ce LP que la reprise de la chanson de Gloria Gaynor, à savoir le célèbre "I Will Survive" - une chanson mythique qui me soulera tant en 1998. Mais cet album mérite une bien meilleure attention. Cake s'est trouvé un son qui lui est bien propre et facilement reconnaissable, dont il aura d'ailleurs du mal à décrocher, ce qu'il lui fera défaut par la suite. C'est un mélange de genres indéfinissable, mais qui mêle beaucoup de teintes de jazz, grâce à un jeu de trompette sans fioritures, entrainant et particulièrement bien placé.
"Frank Sinatra" qui introduit le disque est un bon exemple du panel proposé par ce LP. Une piste succédée par l'excellente et rebelle "The Distance" qui n'est pas sans rappeller un certain Chili Peppers. Les riffs sont crus, la basse légère, mais bien marquée. Les textes de John McCrea rivalisent de cynisme et d'humour, pour parler d'amour. Ainsi "Friend Is A Four Letter Word" et "Open Book" s'enchaînent parfaitement dans la même teinte mélancolique. Un piano bienvenu ouvre "Daria", les sonorités changent, "Race Car Yayas" sonne comme une interlude bien loufoque.
"Stickshifts And Safetybelts", "She'll Come Back To Me" apportent un peu de soleil et d'espoir dans un contexte country. "Perhaps, Perhaps, Perhaps" (Quizàs...) est le titre le plus frais et le plus entrainant à mon sens. Accomodée par un jeu de trompette aiguisé, c'est une chanson qui reste gravée dans un coin de mémoire. "Nugget" sonne plus pop, avec un jeu plus nerveux, et un chant à la limite du hip-hop. "Italian Leather Sofa" est éclatante et résume à elle seule l'album. Album achevé par un sympathique "Sad Song & Waltzes" au chant reposant, au son cool-jazz teinté de country.
Un album très bon, modeste, bien structuré, s'il n'y en a qu'un à posséder, c'est celui-ci sans hésitation !
"Frank Sinatra" qui introduit le disque est un bon exemple du panel proposé par ce LP. Une piste succédée par l'excellente et rebelle "The Distance" qui n'est pas sans rappeller un certain Chili Peppers. Les riffs sont crus, la basse légère, mais bien marquée. Les textes de John McCrea rivalisent de cynisme et d'humour, pour parler d'amour. Ainsi "Friend Is A Four Letter Word" et "Open Book" s'enchaînent parfaitement dans la même teinte mélancolique. Un piano bienvenu ouvre "Daria", les sonorités changent, "Race Car Yayas" sonne comme une interlude bien loufoque.
"Stickshifts And Safetybelts", "She'll Come Back To Me" apportent un peu de soleil et d'espoir dans un contexte country. "Perhaps, Perhaps, Perhaps" (Quizàs...) est le titre le plus frais et le plus entrainant à mon sens. Accomodée par un jeu de trompette aiguisé, c'est une chanson qui reste gravée dans un coin de mémoire. "Nugget" sonne plus pop, avec un jeu plus nerveux, et un chant à la limite du hip-hop. "Italian Leather Sofa" est éclatante et résume à elle seule l'album. Album achevé par un sympathique "Sad Song & Waltzes" au chant reposant, au son cool-jazz teinté de country.
Un album très bon, modeste, bien structuré, s'il n'y en a qu'un à posséder, c'est celui-ci sans hésitation !
Très bon 16/20 | par Th0mas |
Posté le 02 avril 2006 à 23 h 12 |
Ce disque est un des premiers que j'ai fait tourner en boucle sur ma platine.
Je l'avais un peu oublié et là, je viens de le réécouter, non sans appréhension (ça fait toujours mal quand on réécoute un disque tant aimé auparavant et qu'on se rend compte qu'on n'aime plus).
Mais en fait, c'était pas la peine de m'en faire. Toujours aussi bien ce disque.
Dés la première piste, le charme fonctionne toujours, me voilà rassuré, et ça durera jusqu'à la fin. La trompette y est sans doute pour quelque chose, elle s'intègre parfaitement avec les autres instruments.
Quand à la basse, elle est fantastique : les lignes sont des exemples d'efficacité. Cela vaut pour à peu prés tous les instruments : il n'y en a jamais trop, tout est maîtrisé.
Aucune compo n'est à jeter. Trés variées, elles mélangent rock et rap ("The Distance"), country ("Stickshifts And Safetybelts"), funk... Mais sans jamais casser la cohérence de l'album, même lorsqu'elles privilégient un style, on entend toujours du Cake.
Les trois reprises de l'album sont très réussies. Le passage de l'année 1998 n'a pas gâché le plaisir d'écouter "I Will Survive". Le jeu de basse sur ce morceau est plus que génial.
Mention spéciale pour "Perhaps, Perhaps, Perhaps", la piste de l'album que j'ai sans doute le plus écoutée.
Bref, pour moi, cet album reste un des albums pop-rock les plus réussis.
Je l'avais un peu oublié et là, je viens de le réécouter, non sans appréhension (ça fait toujours mal quand on réécoute un disque tant aimé auparavant et qu'on se rend compte qu'on n'aime plus).
Mais en fait, c'était pas la peine de m'en faire. Toujours aussi bien ce disque.
Dés la première piste, le charme fonctionne toujours, me voilà rassuré, et ça durera jusqu'à la fin. La trompette y est sans doute pour quelque chose, elle s'intègre parfaitement avec les autres instruments.
Quand à la basse, elle est fantastique : les lignes sont des exemples d'efficacité. Cela vaut pour à peu prés tous les instruments : il n'y en a jamais trop, tout est maîtrisé.
Aucune compo n'est à jeter. Trés variées, elles mélangent rock et rap ("The Distance"), country ("Stickshifts And Safetybelts"), funk... Mais sans jamais casser la cohérence de l'album, même lorsqu'elles privilégient un style, on entend toujours du Cake.
Les trois reprises de l'album sont très réussies. Le passage de l'année 1998 n'a pas gâché le plaisir d'écouter "I Will Survive". Le jeu de basse sur ce morceau est plus que génial.
Mention spéciale pour "Perhaps, Perhaps, Perhaps", la piste de l'album que j'ai sans doute le plus écoutée.
Bref, pour moi, cet album reste un des albums pop-rock les plus réussis.
Excellent ! 18/20
Posté le 19 août 2006 à 17 h 16 |
C'était un jour comme un autre à la médiathèque. J'errais dans les allées de bacs lorsque je suis tombé sur ce disque qui paraissait appétissant. Cake : Fashion Nugget. 'Pourquoi ne pas goûter à cela aujourd'hui ?', me suis-je dit. C'est ainsi que ce disque est rentré dans ma vie et n'en est jamais ressorti.
En grand crooner qu'il est, 'Frank Sinatra' ouvre le disque dans un rock rythmé, touchant - car un peu tourmenté - appuyé par une trompette qui aura sa place dans chacune des compositions qui suivront. Maligne et intelligent, cet instrument (principale signature du groupe) un peu décalé ponctue à merveille le répertoire et le teinte facilement de sonorités hispaniques, jazz ou populaires. Dans le même style, "Friend Is A Four Letter Word" : un arpège simple, un soupçon country, appuie en douceur la rage de John McCrea sur une mélodie vite entêtante. Entre ces deux titres, qui sont mes favoris, "The Distance" révèle l'autre face du groupe de Sacramento. Un rock sombre, incisif et réfractaire guidé par une ligne de basse caverneuse, obligeant le chanteur à rapper. La suite du disque obéira à une alternance binaire trop basique entre ces titres pop-rock et ceux énervés, hip hop ou country avec "Stickshifts And Safetybelts". Néanmoins l'équilibre (en fait la déstructuration de ce schéma) revient tout à la fin avec le funk de "Nugget" aux paroles 'parental advisory explicit lyrics'. On prendra tout de même le temps de savourer les reprises de "I Will Survive" mise en avant par une basse très groove, "Perhaps, Perhaps, Perhaps" claironnante et "Sad Songs And Waltzes".
Selon les chiffres, "The Distance" a été la seule raison pour laquelle Fashion Nugget a été couronné de platine et vendu à plus d'un million de copies. Ne croyez pas ces ragots, ce disque, réédité une demi douzaine de fois, est une valeur sûre.
En grand crooner qu'il est, 'Frank Sinatra' ouvre le disque dans un rock rythmé, touchant - car un peu tourmenté - appuyé par une trompette qui aura sa place dans chacune des compositions qui suivront. Maligne et intelligent, cet instrument (principale signature du groupe) un peu décalé ponctue à merveille le répertoire et le teinte facilement de sonorités hispaniques, jazz ou populaires. Dans le même style, "Friend Is A Four Letter Word" : un arpège simple, un soupçon country, appuie en douceur la rage de John McCrea sur une mélodie vite entêtante. Entre ces deux titres, qui sont mes favoris, "The Distance" révèle l'autre face du groupe de Sacramento. Un rock sombre, incisif et réfractaire guidé par une ligne de basse caverneuse, obligeant le chanteur à rapper. La suite du disque obéira à une alternance binaire trop basique entre ces titres pop-rock et ceux énervés, hip hop ou country avec "Stickshifts And Safetybelts". Néanmoins l'équilibre (en fait la déstructuration de ce schéma) revient tout à la fin avec le funk de "Nugget" aux paroles 'parental advisory explicit lyrics'. On prendra tout de même le temps de savourer les reprises de "I Will Survive" mise en avant par une basse très groove, "Perhaps, Perhaps, Perhaps" claironnante et "Sad Songs And Waltzes".
Selon les chiffres, "The Distance" a été la seule raison pour laquelle Fashion Nugget a été couronné de platine et vendu à plus d'un million de copies. Ne croyez pas ces ragots, ce disque, réédité une demi douzaine de fois, est une valeur sûre.
Très bon 16/20
Posté le 25 mars 2007 à 12 h 24 |
Voici un album qui est une pierre angulaire dans le rock indé. Cet album de Cake est un véritable chef d'oeuvre. Car celui-ci allie de manière parfaite country, rap, rock voire tango.
En effet la country est omniprésente dans une chanson comme "Stickshifts And Safetybelts". Le tango est entendu dans la reprise "Perhaps, Perhaps, Perhaps". Le rap dans "Race Car Ya-yas".
Cette diversité est une vraie réussite dans la mesure ou cet album a une vraie unité, il s'écoute dans son ensemble et non par chanson. Les guitares ont à chaque chanson une sonorité propre de "Friend Is A Four Letter World" ou la simplicité des guitares provoque un réel entêtement à "She'll Come Back To Me" ou la sonorité country des guitares permet une légèreté de la chanson. La chanson "Nugget" ou les sonorités funky des guitares est génial.
Mais ce qui fait aussi la singularité de cet album est l'utilisation des trompettes qui sont utilisées par petites touches dans certaines chansons comme "Friend Is A Four Letter World" où ce sont les trompettes qui consacrent le refrain.
La voix du chanteur de Cake est tout aussi originale car quelques fois il chante à peine comme dans "Sad Song And Watlzes" et d'autres ou il insuffle une réelle mélodie comme dans "It's Coming Down" main une voix jamais saturée ou criée ce qui fait le légèreté de l'album.
Cet album est une réelle réussite pour ses reprises aussi de "Perhaps, Perhaps, Perhaps", "I Will Survive" et "Franck Sinatra" qui redessine réellement ces chansons classiques de la chanson internationale.
Enfin bref un album qui n'est pas prêt de se démoder et qui doit faire partie des discothèques de tous fans de rock indé.
En effet la country est omniprésente dans une chanson comme "Stickshifts And Safetybelts". Le tango est entendu dans la reprise "Perhaps, Perhaps, Perhaps". Le rap dans "Race Car Ya-yas".
Cette diversité est une vraie réussite dans la mesure ou cet album a une vraie unité, il s'écoute dans son ensemble et non par chanson. Les guitares ont à chaque chanson une sonorité propre de "Friend Is A Four Letter World" ou la simplicité des guitares provoque un réel entêtement à "She'll Come Back To Me" ou la sonorité country des guitares permet une légèreté de la chanson. La chanson "Nugget" ou les sonorités funky des guitares est génial.
Mais ce qui fait aussi la singularité de cet album est l'utilisation des trompettes qui sont utilisées par petites touches dans certaines chansons comme "Friend Is A Four Letter World" où ce sont les trompettes qui consacrent le refrain.
La voix du chanteur de Cake est tout aussi originale car quelques fois il chante à peine comme dans "Sad Song And Watlzes" et d'autres ou il insuffle une réelle mélodie comme dans "It's Coming Down" main une voix jamais saturée ou criée ce qui fait le légèreté de l'album.
Cet album est une réelle réussite pour ses reprises aussi de "Perhaps, Perhaps, Perhaps", "I Will Survive" et "Franck Sinatra" qui redessine réellement ces chansons classiques de la chanson internationale.
Enfin bref un album qui n'est pas prêt de se démoder et qui doit faire partie des discothèques de tous fans de rock indé.
Intemporel ! ! ! 20/20
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