Lake Mary
Slow Grass |
Label :
White Sepulchre Records |
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Derrière Lake Mary, se cache le guitariste américain Chaz Prymek. L'album Slow Grass s'articule autour de deux plages d'environ 20 minutes chacune.
Dans la première, l'artiste semble installé dans un champ au milieu de la nature et se fait entièrement happer par cette dernière. Les notes s'étirent et la guitare se trouve en parfaite symbiose avec cette campagne que l'on imagine paisible et bucolique. Parfois son compère Patrick Shiroishi (saxophoniste aux habitudes plutôt avant-gardistes) vient le visiter pour l'accompagner de quelques notes ou fredonner gentiment. Puis tout s'anime et se met en mouvement.
Dans la seconde plage, Chris Jusell au violon apporte une nouvelle ambiance. Tout est toujours aussi calme et serein même si la complainte du chanteur laisse paraître une forme de spleen qui ne tarde pas à nous atteindre. Puis les instruments s'entrelacent et la nature toujours aussi imperturbable et immuable reprend ses droits.
Cet americana dépouillé rappelle les débuts de Six Organs of Admittance ou des
albums de Daniel Bachman mais ici la technique instrumentale laisse la place à un animisme profond.
Un album d'une lenteur et d'une beauté infinie que l'on ne se lasse de contempler, comme hypnotisé par l'immobilisme d'un paysage.
Dans la première, l'artiste semble installé dans un champ au milieu de la nature et se fait entièrement happer par cette dernière. Les notes s'étirent et la guitare se trouve en parfaite symbiose avec cette campagne que l'on imagine paisible et bucolique. Parfois son compère Patrick Shiroishi (saxophoniste aux habitudes plutôt avant-gardistes) vient le visiter pour l'accompagner de quelques notes ou fredonner gentiment. Puis tout s'anime et se met en mouvement.
Dans la seconde plage, Chris Jusell au violon apporte une nouvelle ambiance. Tout est toujours aussi calme et serein même si la complainte du chanteur laisse paraître une forme de spleen qui ne tarde pas à nous atteindre. Puis les instruments s'entrelacent et la nature toujours aussi imperturbable et immuable reprend ses droits.
Cet americana dépouillé rappelle les débuts de Six Organs of Admittance ou des
albums de Daniel Bachman mais ici la technique instrumentale laisse la place à un animisme profond.
Un album d'une lenteur et d'une beauté infinie que l'on ne se lasse de contempler, comme hypnotisé par l'immobilisme d'un paysage.
Excellent ! 18/20 | par Naum |
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