Tricky
Nearly God |
Label :
Island |
||||
Tricky nous offre ici une album qui s'approche de la perfection divine comme son nom l'indique.
Ce disque fait partie des ces albums monolithiques qui offre la même atmosphère du début à la fin.
Les rythmes sont lents, les riffs tournent en boucle accompagnés d'une électro pesante renforçant cette atmosphère sombre, chaotique, intense et plombée.
Les voix sonnent comme des intruments et se superposent en plusieurs couches: la voix de Tricky toujours aussi grave et profonde, et des voix de divers invité(e)s : Martina, Terry Hall, Neneh Cherry, Bjork, Cath Coffey.
Des titres comme "Poems", "Make A Change", ou "Black Coffee" frisent le sublime.
Tricky, génial touche-à-tout, signe un disque essentiel, en forme de quintessence du trip-hop.
Une référence.
Ce disque fait partie des ces albums monolithiques qui offre la même atmosphère du début à la fin.
Les rythmes sont lents, les riffs tournent en boucle accompagnés d'une électro pesante renforçant cette atmosphère sombre, chaotique, intense et plombée.
Les voix sonnent comme des intruments et se superposent en plusieurs couches: la voix de Tricky toujours aussi grave et profonde, et des voix de divers invité(e)s : Martina, Terry Hall, Neneh Cherry, Bjork, Cath Coffey.
Des titres comme "Poems", "Make A Change", ou "Black Coffee" frisent le sublime.
Tricky, génial touche-à-tout, signe un disque essentiel, en forme de quintessence du trip-hop.
Une référence.
Excellent ! 18/20 | par Shiboome |
Posté le 05 décembre 2008 à 13 h 49 |
Autant Maxinquaye, doté d'excellents titres, est plutôt décevant au final, autant Nearly God ne paie pas de mine à la première écoute, mais se révèle tout simplement incroyable. C'est de toute façon souvent comme ça avec les albums de folie, que voulez vous ?
Nearly God est en tout cas bien plus froid et pesant que son prédécesseur, et le premier titre, "Tattoo", incarne bien ce changement. Composition dépouillée et répétitive, timbre éraillé de Tricky qui nous parle comme une voix qui se trimbalerait dans un esprit malade. "Poems" poursuit strictement sur la même ligne, mais cette fois-ci l'ambiance est plus urbaine et irréelle. Le chant de Tricky est hypnotisant; une mélodie cristalline sort de nulle part alors que le beat ralentit. On retrouve Martina Topley Bird. Et voilà, Tricky nous a déjà envoyé deux superbes titres dans la tronche; Maxinquaye n'est plus qu'un souvenir, on reprend espoir.
"Together Now" est certes plus joyeux et entraînant, mais perdu dans ce marasme, il paraît un peu suspect. "Keep Your Mouth Shut" vient heureusement (malheureusement ?) remettre les choses à leur place : c'est reparti pour un tour. Il n'y a même plus de mélodie, de simples bruitages glauques et des voix de hiphop men surgies de nulle part pour y retourner aussitôt. Le chant de Björk descend alors des nues, et on nage en plein délire. C'est quoi ? Un rêve ? Un cauchemar ?
"I Be the Prophet" ne confirme aucune des deux hypothèses, sinon la première : au secours.
Un cri que l'on poussera d'autant plus fort avec "Make a Change", mais pas pour les mêmes raisons. L'instru est superbe, toujours dans un style glauque, mais la voix de Alison Moyet tombe comme un cheveu sur la soupe. Non mais, ON NE GUEULE PAS SUR UN ALBUM DE TRICKY, ON VA FAIRE SA DIVA AILLEURS !! Sans ce petit défaut (et quelques autres quand même), Nearly God aurait vraiment pu être un chef-d'œuvre.
"Black Coffee" est heureusement bien plus rassurant. Enfin, façon de parler, parce que ces quelques notes assassines de piano qui se répètent sans cesse, moi ça me fait flipper. Titre sublime.
"Bubbles" avec Terry Hall semble être, au début, le "Together Now" de la deuxième partie : pas à sa place. Il n'en est rien, car si l'atmosphère se détend un peu, elle ne fait qu'apporter un peu plus de folie.
"I Sing for You" est encore un titre excellentissime, avec, une fois n'est pas coutume, une instru très glauque.
Glauque, Nearly God l'est jusqu'au bout, avec ce "Yoga" à rendre fou et la participation encore une fois extraordinaire de Björk.
Quasi chef-d'œuvre.
Nearly God est en tout cas bien plus froid et pesant que son prédécesseur, et le premier titre, "Tattoo", incarne bien ce changement. Composition dépouillée et répétitive, timbre éraillé de Tricky qui nous parle comme une voix qui se trimbalerait dans un esprit malade. "Poems" poursuit strictement sur la même ligne, mais cette fois-ci l'ambiance est plus urbaine et irréelle. Le chant de Tricky est hypnotisant; une mélodie cristalline sort de nulle part alors que le beat ralentit. On retrouve Martina Topley Bird. Et voilà, Tricky nous a déjà envoyé deux superbes titres dans la tronche; Maxinquaye n'est plus qu'un souvenir, on reprend espoir.
"Together Now" est certes plus joyeux et entraînant, mais perdu dans ce marasme, il paraît un peu suspect. "Keep Your Mouth Shut" vient heureusement (malheureusement ?) remettre les choses à leur place : c'est reparti pour un tour. Il n'y a même plus de mélodie, de simples bruitages glauques et des voix de hiphop men surgies de nulle part pour y retourner aussitôt. Le chant de Björk descend alors des nues, et on nage en plein délire. C'est quoi ? Un rêve ? Un cauchemar ?
"I Be the Prophet" ne confirme aucune des deux hypothèses, sinon la première : au secours.
Un cri que l'on poussera d'autant plus fort avec "Make a Change", mais pas pour les mêmes raisons. L'instru est superbe, toujours dans un style glauque, mais la voix de Alison Moyet tombe comme un cheveu sur la soupe. Non mais, ON NE GUEULE PAS SUR UN ALBUM DE TRICKY, ON VA FAIRE SA DIVA AILLEURS !! Sans ce petit défaut (et quelques autres quand même), Nearly God aurait vraiment pu être un chef-d'œuvre.
"Black Coffee" est heureusement bien plus rassurant. Enfin, façon de parler, parce que ces quelques notes assassines de piano qui se répètent sans cesse, moi ça me fait flipper. Titre sublime.
"Bubbles" avec Terry Hall semble être, au début, le "Together Now" de la deuxième partie : pas à sa place. Il n'en est rien, car si l'atmosphère se détend un peu, elle ne fait qu'apporter un peu plus de folie.
"I Sing for You" est encore un titre excellentissime, avec, une fois n'est pas coutume, une instru très glauque.
Glauque, Nearly God l'est jusqu'au bout, avec ce "Yoga" à rendre fou et la participation encore une fois extraordinaire de Björk.
Quasi chef-d'œuvre.
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