Boris
Smile |
Label :
Southern Lord |
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Boris n'est pas forcément le nom d'un gros Russe barbu alcoolique. Il s'agit plutôt d'un trio rock japonais, dont les membres arborent avec fierté un parfait look de geeks.
Riches d'une imposante discographie (Smile est tout de même leur treizième album), les nippons marient depuis 16 ans stoner, doom, rock ou encore noise expérimentale avec une fraicheur toute japonaise. Le chant complétement faux est assuré avec un tel panache, les pains et les compos sont assenés avec une telle énergie qu'on est happé par les morceaux les plus rock'n'roll du trio ("BUZZ-IN", et je m'abstiendrai de citer d'autres noms, ne parlant pas encore couramment le japonais). Fidèle à sa réputation, Boris nous livre donc sur ce cru 2008 quelques pépites rock de bon aloi, servies par un batteur en bonne forme et souvent parasitées par des guitares on ne peut plus bruitistes.
Mais quid du groupe quand il s'essaie à d'autre style? Le morceau d'ouverture, sorte de transe electro j-pop psychédélique, conserve un certain charme, mais dans un registre psyché pop aussi, le quatrième titre est juste passable. En fait, un album foutraque, peut être pas assez paufiné, sauvé par ses passages les plus rock ou noise et peut être plombé par ses trop nombreux passages pop.
Riches d'une imposante discographie (Smile est tout de même leur treizième album), les nippons marient depuis 16 ans stoner, doom, rock ou encore noise expérimentale avec une fraicheur toute japonaise. Le chant complétement faux est assuré avec un tel panache, les pains et les compos sont assenés avec une telle énergie qu'on est happé par les morceaux les plus rock'n'roll du trio ("BUZZ-IN", et je m'abstiendrai de citer d'autres noms, ne parlant pas encore couramment le japonais). Fidèle à sa réputation, Boris nous livre donc sur ce cru 2008 quelques pépites rock de bon aloi, servies par un batteur en bonne forme et souvent parasitées par des guitares on ne peut plus bruitistes.
Mais quid du groupe quand il s'essaie à d'autre style? Le morceau d'ouverture, sorte de transe electro j-pop psychédélique, conserve un certain charme, mais dans un registre psyché pop aussi, le quatrième titre est juste passable. En fait, un album foutraque, peut être pas assez paufiné, sauvé par ses passages les plus rock ou noise et peut être plombé par ses trop nombreux passages pop.
Passable 11/20 | par Drazorback |
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