Son Lux
Lanterns |
Label :
Joyful Noise |
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Pour une découverte, c'en est une ! Le New-Yorkais Ryan Lott, alias Son Lux, nous livre avec Lanterns un troisième album créatif, moderne et sophistiqué. On pourrait même dire lumineux, ce disque si bien nommé est une lanterne qui a illuminé mes derniers mois.
"Take me to an alternate world, alternate age, alternate life". Le ton est donné dès les premières secondes, et c'est ce que fait Son Lux avec sa lanterne...
L'inspiration est omniprésente, un véritable souffle créatif qui anime les neufs morceaux de l'album. On est frappé par l'élaboration subtile des différents univers sonores avec lesquels il joue, aussi bien entre les morceaux que dans les morceaux eux-mêmes, comme la déstructuration de "Ransom" ou le changement de tempo d' "Alternate World". Les mélodies sont simples (peut être trop ?) et travaillées, comme le "Leave the wasting world behind us" de "Plan The Escape". Progressivement on prend le véritable pouls de cet album : les ambiances feutrées animées par la voix intimiste de Ryan Lott, les passages plus acérés comme les coups massifs de synthétiseurs hydrauliques surgissants de "Pyre", ou la batterie déchainée de "Lost It To Trying" ou "No Crimes". Au milieu de tout ça, mention spéciale pour l'incroyable décontraction de "Easy", avec sa texture sonore si particulière, et "Enough Of Our Machines" pour la finesse infinie des parties de piano...
Même si l'artwork de la pochette et les textes restent dans le thème de la dépression mélancolique chronique de l'artiste, il se dégage de cet album une implacable puissance lyrique et créatrice. Sans doute un des grands albums de l'année.
"Take me to an alternate world, alternate age, alternate life". Le ton est donné dès les premières secondes, et c'est ce que fait Son Lux avec sa lanterne...
L'inspiration est omniprésente, un véritable souffle créatif qui anime les neufs morceaux de l'album. On est frappé par l'élaboration subtile des différents univers sonores avec lesquels il joue, aussi bien entre les morceaux que dans les morceaux eux-mêmes, comme la déstructuration de "Ransom" ou le changement de tempo d' "Alternate World". Les mélodies sont simples (peut être trop ?) et travaillées, comme le "Leave the wasting world behind us" de "Plan The Escape". Progressivement on prend le véritable pouls de cet album : les ambiances feutrées animées par la voix intimiste de Ryan Lott, les passages plus acérés comme les coups massifs de synthétiseurs hydrauliques surgissants de "Pyre", ou la batterie déchainée de "Lost It To Trying" ou "No Crimes". Au milieu de tout ça, mention spéciale pour l'incroyable décontraction de "Easy", avec sa texture sonore si particulière, et "Enough Of Our Machines" pour la finesse infinie des parties de piano...
Même si l'artwork de la pochette et les textes restent dans le thème de la dépression mélancolique chronique de l'artiste, il se dégage de cet album une implacable puissance lyrique et créatrice. Sans doute un des grands albums de l'année.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par EtieN |
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