Rock In The Barn
Ecos [Ferme De Bionval] - dimanche 15 septembre 2019 |
Après une courte nuit (dormir dans une voiture, quelle aventure) et une matinée rythmée par la découverte de Giverny et de Vernon, nous retournons à la ferme de Bionval le dimanche 15 septembre pour assister à la suite et la fin du festival Rock In The Barn.
Journée peut-être moins fournie que celle du samedi, les organisateurs ont limité les concerts jusque 1h du matin (heure à laquelle je suis parti me coucher le soir d'avant, fatigue oblige, me poussant à louper les deux derniers concerts), évitant ainsi à ceux qui bossent ou étudient le lendemain (notre cas) de reprendre la route suffisamment frais afin de ne pas rentrer tard. Plutôt sympa !
Bref.
Notre périple continue en fin d'après-midi ce dimanche par le concert de Dharma-Bun, groupe français très sympathique aux influences africaines et new-yorkaise, notamment via l'usage très réussi d'un funk-rock polyrythmique assez violent sans être lourd, m'évoquant une sorte de Black Midi ou de Gang Of Four alternatif. C'est pendant ce concert que je me rends compte que l'acoustique de la scène grange m'attaque les oreilles, et je décide de passer le reste de la journée dehors.
Ça tombe bien, le groupe suivant, Biches, joue déjà sur la scène extérieure. Leur musique, un rock psychédélique (avec un Mellotron !) mélodique et un peu planant, reste très pop et sympathique. C'était parfait pour attendre le groupe qui avait motivé ma venue : Altin Gün, qui étaient les suivants à jouer sur cette scène.
Groupe à la fois turque et néerlandais, musicalement sorte de disco-rock psychédélique situé quelque part entre Talking Heads et Joe Zawinul, ils ont sorti un album en début d'année, Gece, qui est vraiment très bon ! Je les ai découverts en me réveillant un matin, alors que la radio passait leur "tube", "Supurgesi Yoncadan", et ça me démangeait depuis un moment d'aller les voir live. L'occasion était rêvée, et me voici finalement devant eux, accroché à la barrière. Le groupe, mené par un duo de chanteurs (un homme également guitariste et une femme également claviériste) mais également par une section rythmique dantesque, nous a conduit jusque l'acmé de la fête pendant une heure tout rond, à enchaîner quasiment tous les titres de Gece et des reprises de standards turques. Une vraie pépite, et selon moi le meilleur moment du festival ! Il va me falloir les revoir d'urgence...
En attendant, la nuit commence déjà à tomber et il ne reste plus que deux concerts, donc celui de Flavien Berger. Nous allons grignoter un petit truc, puis nous nous remettons devant la scène. C'est la seconde fois que je vois Flavien, la première remontait au Nordik Impakt de 2015 au moment de la sortie de son premier album, Léviathan. Depuis, il a sorti un deuxième album, Contre-Temps, que j'aime nettement moins, et à surtout su conquérir le cœur du public français, public venu en nombre d'ailleurs pour le voir ce soir là. Flavien et son installation est désormais entourée de quatre derviches fantomatiques qui tournent dans un sens ou dans l'autre en fonction du morceau joué. Cette scénographie permet surtout de combler l'espace scénique et le manque de mouvement de Flavien sur scène. J'ai personnellement été un peu déçu par son set, beaucoup trop axé à mon goût sur ses titres langoureux. J'ai par contre été très heureux d'entendre quelques uns de mes morceaux préférés : "Léviathan", "Océan Rouge", "Les Véliplanchistes" et puis un "La Fête Noire" d'anthologie qui a conclu son show. De manière générale, j'ai tout de même préféré le concert que j'avais vu en 2015, plus foutraque et peut-être un peu moins pro.
Et voila ! Passé le show de Flavien Berger, nous reprenons la route du retour, vers Caen. J'ai passé un excellent week-end dans ce petit festival, et même si la musique était peut-être un rien trop axée psyché, j'y retournerais certainement si l'affiche me fait envie. C'est rare de voir des fests à taille humaine aussi bien organisés. Et puis la météo (du soleil non stop) n'a été que la cerise sur le gâteau ! Un bien bon festoche, donc !
Journée peut-être moins fournie que celle du samedi, les organisateurs ont limité les concerts jusque 1h du matin (heure à laquelle je suis parti me coucher le soir d'avant, fatigue oblige, me poussant à louper les deux derniers concerts), évitant ainsi à ceux qui bossent ou étudient le lendemain (notre cas) de reprendre la route suffisamment frais afin de ne pas rentrer tard. Plutôt sympa !
Bref.
Notre périple continue en fin d'après-midi ce dimanche par le concert de Dharma-Bun, groupe français très sympathique aux influences africaines et new-yorkaise, notamment via l'usage très réussi d'un funk-rock polyrythmique assez violent sans être lourd, m'évoquant une sorte de Black Midi ou de Gang Of Four alternatif. C'est pendant ce concert que je me rends compte que l'acoustique de la scène grange m'attaque les oreilles, et je décide de passer le reste de la journée dehors.
Ça tombe bien, le groupe suivant, Biches, joue déjà sur la scène extérieure. Leur musique, un rock psychédélique (avec un Mellotron !) mélodique et un peu planant, reste très pop et sympathique. C'était parfait pour attendre le groupe qui avait motivé ma venue : Altin Gün, qui étaient les suivants à jouer sur cette scène.
Groupe à la fois turque et néerlandais, musicalement sorte de disco-rock psychédélique situé quelque part entre Talking Heads et Joe Zawinul, ils ont sorti un album en début d'année, Gece, qui est vraiment très bon ! Je les ai découverts en me réveillant un matin, alors que la radio passait leur "tube", "Supurgesi Yoncadan", et ça me démangeait depuis un moment d'aller les voir live. L'occasion était rêvée, et me voici finalement devant eux, accroché à la barrière. Le groupe, mené par un duo de chanteurs (un homme également guitariste et une femme également claviériste) mais également par une section rythmique dantesque, nous a conduit jusque l'acmé de la fête pendant une heure tout rond, à enchaîner quasiment tous les titres de Gece et des reprises de standards turques. Une vraie pépite, et selon moi le meilleur moment du festival ! Il va me falloir les revoir d'urgence...
En attendant, la nuit commence déjà à tomber et il ne reste plus que deux concerts, donc celui de Flavien Berger. Nous allons grignoter un petit truc, puis nous nous remettons devant la scène. C'est la seconde fois que je vois Flavien, la première remontait au Nordik Impakt de 2015 au moment de la sortie de son premier album, Léviathan. Depuis, il a sorti un deuxième album, Contre-Temps, que j'aime nettement moins, et à surtout su conquérir le cœur du public français, public venu en nombre d'ailleurs pour le voir ce soir là. Flavien et son installation est désormais entourée de quatre derviches fantomatiques qui tournent dans un sens ou dans l'autre en fonction du morceau joué. Cette scénographie permet surtout de combler l'espace scénique et le manque de mouvement de Flavien sur scène. J'ai personnellement été un peu déçu par son set, beaucoup trop axé à mon goût sur ses titres langoureux. J'ai par contre été très heureux d'entendre quelques uns de mes morceaux préférés : "Léviathan", "Océan Rouge", "Les Véliplanchistes" et puis un "La Fête Noire" d'anthologie qui a conclu son show. De manière générale, j'ai tout de même préféré le concert que j'avais vu en 2015, plus foutraque et peut-être un peu moins pro.
Et voila ! Passé le show de Flavien Berger, nous reprenons la route du retour, vers Caen. J'ai passé un excellent week-end dans ce petit festival, et même si la musique était peut-être un rien trop axée psyché, j'y retournerais certainement si l'affiche me fait envie. C'est rare de voir des fests à taille humaine aussi bien organisés. Et puis la météo (du soleil non stop) n'a été que la cerise sur le gâteau ! Un bien bon festoche, donc !
Très bon 16/20 | par EmixaM |
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