Doves
The Last Broadcast |
Label :
Heavenly |
||||
Doves délivre un album très pop comme seuls les groupes britanniques sont capables d'en écrire, à la différence que le groupe prend un côté très atmosphérique. Les chansons sont longues, légèrement rêveuses, aux accompagnements aussi bien riches et classieux que intimmistes.
De par son intro instrumentale, on sent qu'on est sur le point de prendre une fusée pour l'espace. Car sur l'indé-dance "Words" ou sur le single "There Goes The Fear", c'est un voyage entre les étoiles qu'on effectue. Jamais on ne quitte le haut de gamme. La tendresse électro-acoustique de "M62 Song" (enregistré sur le bord d'une autoroute !), les effets stroboscopiques de "N.Y", le charme de "Satellites", l'énergie attachante de "Pounding" nous envahissent totalement.
Un vrai régal pour les sens. Ambitieuse, stylée, mélodieusement impeccable, la pop des Doves se déclinent sous différentes formes, même si certains morceaux paraissent inégaux par rapport à d'autres. Ceci dit la volonté de ne pas vouloir faire de chansons faciles est tout à leur honneur. "Caught By The River", morceau de bravoure, est un exemple d'essai lumineux ourlé d'arpèges et d'harmonies.
Sans heurts, The Last Broadcast nous renvoit enfin l'image d'un groupe dont l'art repose sur une envie d'écrire de grandes compositions sans forcément se vendre ou se renier dans le but de s'exposer. Car chez ce trio seule la musique a son importance.
De par son intro instrumentale, on sent qu'on est sur le point de prendre une fusée pour l'espace. Car sur l'indé-dance "Words" ou sur le single "There Goes The Fear", c'est un voyage entre les étoiles qu'on effectue. Jamais on ne quitte le haut de gamme. La tendresse électro-acoustique de "M62 Song" (enregistré sur le bord d'une autoroute !), les effets stroboscopiques de "N.Y", le charme de "Satellites", l'énergie attachante de "Pounding" nous envahissent totalement.
Un vrai régal pour les sens. Ambitieuse, stylée, mélodieusement impeccable, la pop des Doves se déclinent sous différentes formes, même si certains morceaux paraissent inégaux par rapport à d'autres. Ceci dit la volonté de ne pas vouloir faire de chansons faciles est tout à leur honneur. "Caught By The River", morceau de bravoure, est un exemple d'essai lumineux ourlé d'arpèges et d'harmonies.
Sans heurts, The Last Broadcast nous renvoit enfin l'image d'un groupe dont l'art repose sur une envie d'écrire de grandes compositions sans forcément se vendre ou se renier dans le but de s'exposer. Car chez ce trio seule la musique a son importance.
Sympa 14/20 | par Vic |
Posté le 13 septembre 2005 à 15 h 17 |
Ce qui saute aux oreilles dès les premières mesures de ce second album, c'est l'évolution du son de Doves. Pas que l'introduction d'une minute trente ouvrant l'album ressorte particulièrement, mais elle arrive très rapidement à installer une atmosphère riche. C'est par la cinématographie que commence cet album, et c'est par la cinématique qu'il continue.
En effet, "Words" et son rythme mis bien en avant est l'entrée parfaite pour un album: des boucles d'instruments multiples, de glockenspiel, de guitares, des chants enjoués et accueillants; la rythmique est entêtante, les sonorités scintillantes.
Tout est dit, l'album entier se développera sous ces deux tendances: rythmiques cinématiques et trippantes, mélodies cinématographiques et trippantes également.
Ainsi, il est une expérience à faire: écouter cet album dans le train. Alors que les rythmiques s'adaptent au ballottement des boogies, les mélodies nous défenestrent et nous envoient planer un peu au dehors. Embarquons donc.
Le premier single, "There Goes The Fear", plutôt cinématique, imprimera sur votre visage un sourire béat et niais. Vos voisins de compartiment s'étonneront de votre allure hallucinée, mais vous, vous serez partis dans d'autres sphères, cadencées par les maracas, les sifflets brésiliens, illuminées par les feux d'artifices et les étoiles. Plus rythmique encore, Satellites et sa batterie pachydermique embarquent l'auditeur dans une épopée féerique et aérienne au paysage rythmique dense.
Plus cinématographiques, "M62 Song" ou "Where We're Calling From" évoquent plutot une valse dansée en orbite, dans l'immensité spatiale, à la lueur de notre bonne vieille planète. Toujours outre-cosmos, "Friday's Dust" est un gospel lunaire bercé par les cuivres, les cordes et l'écho. Quant à "Last Broadcast" et "N.Y.", ils évoquent assez naturellement une ballade nocture en ville, par leurs envolées syncopées et leurs accélérations subites.
Mais c'est "Pounding", véritable pierre angulaire de l'album, et single principal, qui vous expulsera le plus loin, hors de toute inhibition, là ou le rythme est roi et la danse d'usage. Un martèlement systématique que rien ne semble pouvoir arrêter accompagne le chanteur, seccondé par les cœurs, dans une course éffeinée contre la montre.
Bref, voici un magnifique album qui se décrit plus en images qu'en sons, dont la puissance picturale est tout bonnement hallucinante, et qui prend, j'insiste, toute sa dimension quand on l'écoute au casque dans un train, devenant l'un des psychotropes légaux les plus puissants à ce jour.
En effet, "Words" et son rythme mis bien en avant est l'entrée parfaite pour un album: des boucles d'instruments multiples, de glockenspiel, de guitares, des chants enjoués et accueillants; la rythmique est entêtante, les sonorités scintillantes.
Tout est dit, l'album entier se développera sous ces deux tendances: rythmiques cinématiques et trippantes, mélodies cinématographiques et trippantes également.
Ainsi, il est une expérience à faire: écouter cet album dans le train. Alors que les rythmiques s'adaptent au ballottement des boogies, les mélodies nous défenestrent et nous envoient planer un peu au dehors. Embarquons donc.
Le premier single, "There Goes The Fear", plutôt cinématique, imprimera sur votre visage un sourire béat et niais. Vos voisins de compartiment s'étonneront de votre allure hallucinée, mais vous, vous serez partis dans d'autres sphères, cadencées par les maracas, les sifflets brésiliens, illuminées par les feux d'artifices et les étoiles. Plus rythmique encore, Satellites et sa batterie pachydermique embarquent l'auditeur dans une épopée féerique et aérienne au paysage rythmique dense.
Plus cinématographiques, "M62 Song" ou "Where We're Calling From" évoquent plutot une valse dansée en orbite, dans l'immensité spatiale, à la lueur de notre bonne vieille planète. Toujours outre-cosmos, "Friday's Dust" est un gospel lunaire bercé par les cuivres, les cordes et l'écho. Quant à "Last Broadcast" et "N.Y.", ils évoquent assez naturellement une ballade nocture en ville, par leurs envolées syncopées et leurs accélérations subites.
Mais c'est "Pounding", véritable pierre angulaire de l'album, et single principal, qui vous expulsera le plus loin, hors de toute inhibition, là ou le rythme est roi et la danse d'usage. Un martèlement systématique que rien ne semble pouvoir arrêter accompagne le chanteur, seccondé par les cœurs, dans une course éffeinée contre la montre.
Bref, voici un magnifique album qui se décrit plus en images qu'en sons, dont la puissance picturale est tout bonnement hallucinante, et qui prend, j'insiste, toute sa dimension quand on l'écoute au casque dans un train, devenant l'un des psychotropes légaux les plus puissants à ce jour.
Excellent ! 18/20
Posté le 23 mars 2007 à 18 h 55 |
Cet album, si il n'a rien de génialissime n'en reste pas moins une vraie perle. En effet on sent à l'écoute qu'il y a eu un grand travail de recherche, et ce sur chaque morceau. Les idées sont poussées assez loin. Chaque chanson installe un univers, sur des plages de souvent 5 ou 6 minutes.
Il faut également remarquer la grande diversité des chansons, même si le tout sonne globalement assez pop. Le revers de la médaille est un certain manque d'unité dans l'album, sans toutefois aller jusqu'à dire que cela manque de cohérence. Il est également difficile de vraiment accrocher à l'intégralité de l'album, sans pour autant dire que les chansons qui plaisent moins ne sont pas de qualité.
Ce qui fait sortir ce disque du lot est pour moi la présence de trois ou quatre mini chef-d'oeuvre, à commencer par "Satellites" qui bien qu'un peu répétitive est complètement planante et est bien représentative de l'album: une chanson faite avec finalement peu d'idées à la base, mais tellement bien rendues et déclinées qu'on ne voit pas passer les sept minutes qui la composent. Citons encore "M62 Song" et la chanson éponyme.
Un album tout simplement réussi, avec pour maître mot la richesse.
Il faut également remarquer la grande diversité des chansons, même si le tout sonne globalement assez pop. Le revers de la médaille est un certain manque d'unité dans l'album, sans toutefois aller jusqu'à dire que cela manque de cohérence. Il est également difficile de vraiment accrocher à l'intégralité de l'album, sans pour autant dire que les chansons qui plaisent moins ne sont pas de qualité.
Ce qui fait sortir ce disque du lot est pour moi la présence de trois ou quatre mini chef-d'oeuvre, à commencer par "Satellites" qui bien qu'un peu répétitive est complètement planante et est bien représentative de l'album: une chanson faite avec finalement peu d'idées à la base, mais tellement bien rendues et déclinées qu'on ne voit pas passer les sept minutes qui la composent. Citons encore "M62 Song" et la chanson éponyme.
Un album tout simplement réussi, avec pour maître mot la richesse.
Très bon 16/20
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