Hüsker Dü
Everything Falls Apart |
Label :
Reflex |
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Aucun label intéressé par leur hadcore sans concession, Hüsker Dü se la joue do it yourself et crée avec leur ingé du son Terry Katzman leur propre boîte, Reflex. Un live de 28 minutes à peine en guise de présentation dans ta face et suit Everything Falls Apart, premier album studio.
Pas l'album à conseiller aux migraineux, Everything Falls Apart dévoile tout de même sous une couche de rouille épaisse un songwriting assez sophistiqué pour un groupe hardcore. Ne dérogeant pas aux règles du genre, à savoir tempo ultra-rapide et chant hurlé, ce Hüsker Dü juvénile impressionne déjà par son sens mélodique inné à rapprocher de celui des Buzzcocks. En nettement plus violent bien sûr. Le sens mélodique de Bob Mould en l'occurence, qui ne laisse que des miettes à ces deux compères Greg Norton et Grant Hart (une chacun).
Le brutal speedé inévitable chez tous bon groupes hardcore est bien là (cf les 30 secondes pilonnées de"Punch Drunk" ou "Bricklayer"), mais les changements de rythme coulants de "From The Gut" ou le punk déjà très pop de "Everything Falls Apart" donne assez de répit à l'auditeur agressé par ce mur de son strident (mais quel son de guitare mes enfants !) pour lui donner à réfléchir sur le talent de cet énième groupe hardcore en ce début des années 80. Pas nombreux ces groupes à reprendre du Donovan. Ce "Sunshine Superman" symbole de l'influence psyché que Hüsker Dü mettra à profit sur ses futurs opus.
L'original était déjà très recommandable pour parfaire sa discothèque punk mais la réédition CD chez Rhino le rend quasi-indispensable. Everything Falls Apart And More ajoute à la galette initiale les deux premiers singles du groupe et un inédit. Que des bonnes chose mais surtout une excellente chose: "Statues". Ici dans une version allongée de 8 minutes, Hüsker Dü accole une ligne de basse qu'on dirait tout droit sortie d'un tube R'n'B sixties et une guitare punk/funk à la Andy Gill en roue libre totale. Jouissivement épuisant. À l'image de ce disque.
Pas l'album à conseiller aux migraineux, Everything Falls Apart dévoile tout de même sous une couche de rouille épaisse un songwriting assez sophistiqué pour un groupe hardcore. Ne dérogeant pas aux règles du genre, à savoir tempo ultra-rapide et chant hurlé, ce Hüsker Dü juvénile impressionne déjà par son sens mélodique inné à rapprocher de celui des Buzzcocks. En nettement plus violent bien sûr. Le sens mélodique de Bob Mould en l'occurence, qui ne laisse que des miettes à ces deux compères Greg Norton et Grant Hart (une chacun).
Le brutal speedé inévitable chez tous bon groupes hardcore est bien là (cf les 30 secondes pilonnées de"Punch Drunk" ou "Bricklayer"), mais les changements de rythme coulants de "From The Gut" ou le punk déjà très pop de "Everything Falls Apart" donne assez de répit à l'auditeur agressé par ce mur de son strident (mais quel son de guitare mes enfants !) pour lui donner à réfléchir sur le talent de cet énième groupe hardcore en ce début des années 80. Pas nombreux ces groupes à reprendre du Donovan. Ce "Sunshine Superman" symbole de l'influence psyché que Hüsker Dü mettra à profit sur ses futurs opus.
L'original était déjà très recommandable pour parfaire sa discothèque punk mais la réédition CD chez Rhino le rend quasi-indispensable. Everything Falls Apart And More ajoute à la galette initiale les deux premiers singles du groupe et un inédit. Que des bonnes chose mais surtout une excellente chose: "Statues". Ici dans une version allongée de 8 minutes, Hüsker Dü accole une ligne de basse qu'on dirait tout droit sortie d'un tube R'n'B sixties et une guitare punk/funk à la Andy Gill en roue libre totale. Jouissivement épuisant. À l'image de ce disque.
Bon 15/20 | par Sirius |
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