Doves
Lost Souls |
Label :
Heavenly |
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Une respiration. Une douche chaude. Quelques étirements. Un feu de bois. Un potage de légumes. Un oreiller moelleux. Une nuit tranquille sur un tapis volant.
A peine entré dans votre mange-disque, le premier album de Doves vous accompagne dans une de ces soirées d'hiver où l'on rentre chez soi bourru, courbatu, et ou la chaleur réchauffe les corps fatigués. Lost Souls est un disque de fatigue, de délassement, un disque de répis.
Sur toute la première moitié de l'album, les ballades s'enchaînent, gentillement rythmées, décorées de toute sorte de joyaux et d'arrangements. Chacune est une pièce d'artisanat d'art, modeste et humble, mais belle et pure également. Les gouttes tombées du piano cotoyent le ronronnement de la basse, le frottement des guitares accoustiques, les ondulations des voix ou le feulement de l'harmonica ... Quant aux discrètes touches électroniques (quelques nappes en fond), elles contribuent à l'impression de douce bizarrerie d'une rêverie hallucinée. Tout est alors emprunt d'une mélancolie béate vous emportant à la limite du rire et des larmes, là où le cœur ne sait que choisir et s'enflamme.
Sur la deuxième moitié de l'album, le groupe prend un accent plus pop. Les rythmiques prennent une place bien plus grande et abandonnent leur nonchalance pour gagner en mordant. L'ensemble reste appaisé, mais les refrains se font plus accrocheurs et certaines plages plus épiques ouvrent de nouveaux espaces à l'esprit, qui s'y engrouffre aussitôt.
Le magnifique final, une chanson à fleur de peau sur un fond de guitares accoustiques et de nappes crépusculaires, laissera à l'auditeur la gorge nouée et les yeux fixés au ciel.
Ainsi, Lost Souls est un disque qui sent la brume, le froid et l'humidité de son Angleterre natale. Il lui manque encore peut-être une ouverture sur d'autres sonorités et quelques singles plus efficaces, afin de briser la certaine uniformité du disque, mais en attendant la suite, on peut déja se régaler de ce hors d'oeuvre ...
A peine entré dans votre mange-disque, le premier album de Doves vous accompagne dans une de ces soirées d'hiver où l'on rentre chez soi bourru, courbatu, et ou la chaleur réchauffe les corps fatigués. Lost Souls est un disque de fatigue, de délassement, un disque de répis.
Sur toute la première moitié de l'album, les ballades s'enchaînent, gentillement rythmées, décorées de toute sorte de joyaux et d'arrangements. Chacune est une pièce d'artisanat d'art, modeste et humble, mais belle et pure également. Les gouttes tombées du piano cotoyent le ronronnement de la basse, le frottement des guitares accoustiques, les ondulations des voix ou le feulement de l'harmonica ... Quant aux discrètes touches électroniques (quelques nappes en fond), elles contribuent à l'impression de douce bizarrerie d'une rêverie hallucinée. Tout est alors emprunt d'une mélancolie béate vous emportant à la limite du rire et des larmes, là où le cœur ne sait que choisir et s'enflamme.
Sur la deuxième moitié de l'album, le groupe prend un accent plus pop. Les rythmiques prennent une place bien plus grande et abandonnent leur nonchalance pour gagner en mordant. L'ensemble reste appaisé, mais les refrains se font plus accrocheurs et certaines plages plus épiques ouvrent de nouveaux espaces à l'esprit, qui s'y engrouffre aussitôt.
Le magnifique final, une chanson à fleur de peau sur un fond de guitares accoustiques et de nappes crépusculaires, laissera à l'auditeur la gorge nouée et les yeux fixés au ciel.
Ainsi, Lost Souls est un disque qui sent la brume, le froid et l'humidité de son Angleterre natale. Il lui manque encore peut-être une ouverture sur d'autres sonorités et quelques singles plus efficaces, afin de briser la certaine uniformité du disque, mais en attendant la suite, on peut déja se régaler de ce hors d'oeuvre ...
Très bon 16/20 | par Lupus |
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