Galaxie 500
This Is Our Music |
Label :
Rough Trade |
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Quand on demanda à Dean Wareham quelle atmosphère il essayait de créer, celui-ci répondait simplement: "N'importe laquelle pourvu qu'elle puisse vous donner la chair de poule." En effet Galaxie 500 est avant tout une affaire d'ambiance.
Méconnu, snobé, incompris durant son activité, ce groupe inspira pourtant nombre de formations par la suite. Passant des airs vaporeux et tranquilles au ralenti, comme un vieux lecteur de disque en train de donner son dernier souffle, il a su, en l'espace de trois albums seulement, imposer à la face du rock un style innimitable et reconnaissable entre mille.
Sur This Is Our Music, leur dernier album, Dean Waheram et sa bande, continuèrent leur petit bonhomme de chemin, à coup de chant trainant, mou et aérien, de mur du son et de brouillage sonore. Lorsque le CD passe sur la platine, tout défile alors comme dans un rêve, tant les sonorités sont enivrantes, brumeuses et certainement fumeuses. Chaque titre se perd dans son propre voile semi-opaque d'effet fuzz et autres embrouillaminis de larsens.
Ce n'est pas de l'archanement sonore, ni de l'enfermement paranoïaque, juste de l'évasion hors des sentiers battus. Galaxie 500 nous propose de ne pas suivre les balises, pourquoi s'en priver ? En prêtant son attention à "Fourth Of July" ou "Listen, The Snow Is Falling", pures ballades mollassones et somptueuses, on redécouvre le plaisir d'être emporté par des ravages musicaux. Même les reprises de Yoko Ono (chanté par Naomie) et du Velvet Underground (évidente influence) ne déméritent pas de figurer dans cet hommage enchanteresse à la flânerie. Pendant un long moment (et même après, comme semble indiquer la ténacité de la chair de poule qui nous a couvert les bras) l'imaginaire marche à plein régime...
A peine un an plus tard, Dean Waheram claquera la porte, s'en allant former les non moins excellents Luna. Resteront alors ces témoignages d'une époque révolue mais qui compteront parmis les plus beaux joyaux du rock indie.
Méconnu, snobé, incompris durant son activité, ce groupe inspira pourtant nombre de formations par la suite. Passant des airs vaporeux et tranquilles au ralenti, comme un vieux lecteur de disque en train de donner son dernier souffle, il a su, en l'espace de trois albums seulement, imposer à la face du rock un style innimitable et reconnaissable entre mille.
Sur This Is Our Music, leur dernier album, Dean Waheram et sa bande, continuèrent leur petit bonhomme de chemin, à coup de chant trainant, mou et aérien, de mur du son et de brouillage sonore. Lorsque le CD passe sur la platine, tout défile alors comme dans un rêve, tant les sonorités sont enivrantes, brumeuses et certainement fumeuses. Chaque titre se perd dans son propre voile semi-opaque d'effet fuzz et autres embrouillaminis de larsens.
Ce n'est pas de l'archanement sonore, ni de l'enfermement paranoïaque, juste de l'évasion hors des sentiers battus. Galaxie 500 nous propose de ne pas suivre les balises, pourquoi s'en priver ? En prêtant son attention à "Fourth Of July" ou "Listen, The Snow Is Falling", pures ballades mollassones et somptueuses, on redécouvre le plaisir d'être emporté par des ravages musicaux. Même les reprises de Yoko Ono (chanté par Naomie) et du Velvet Underground (évidente influence) ne déméritent pas de figurer dans cet hommage enchanteresse à la flânerie. Pendant un long moment (et même après, comme semble indiquer la ténacité de la chair de poule qui nous a couvert les bras) l'imaginaire marche à plein régime...
A peine un an plus tard, Dean Waheram claquera la porte, s'en allant former les non moins excellents Luna. Resteront alors ces témoignages d'une époque révolue mais qui compteront parmis les plus beaux joyaux du rock indie.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Vic |
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