Kings Of Leon
Youth And Young Manhood |
Label :
RCA |
||||
J.J. Cale aurait-il abusé de la cocaïne et monté un groupe de punk-rock ? ... Non, c'est une bande de petits jeunes de Nashville qui s'amusent à dynamiter le rock sudiste.
De loin, effectivement, ils ont des faux airs de Lynyrd Skynyrd ou de Steppenwolf (surtout avec la panoplie cheveux longs/moustaches), mais ça 'garage' tellement que ça finirait presque par sonner australien : serait-ce le fantôme de Bon Scott qui hante "Spiral staircase" ?
Qui dit garage dit métronome bien calé sur 'rythme soutenu' . Nos gaillards s'autorisent tout de même quelques gentilles ballades country-blues trop jolies pour être honnêtes, dont une improbable ghost-track (un peu éculé, au passage, le coup de la petite chanson qui arrive 5 minutes après la fin du dernier morceau ...).
N'attendez donc pas de fioritures de cet album, à part quelques bons solos de guitares bien criards et tranchants ; rien de très nouveau en somme mais de l'efficace, une sorte de version campagnarde des 'White Strokes' ...
De loin, effectivement, ils ont des faux airs de Lynyrd Skynyrd ou de Steppenwolf (surtout avec la panoplie cheveux longs/moustaches), mais ça 'garage' tellement que ça finirait presque par sonner australien : serait-ce le fantôme de Bon Scott qui hante "Spiral staircase" ?
Qui dit garage dit métronome bien calé sur 'rythme soutenu' . Nos gaillards s'autorisent tout de même quelques gentilles ballades country-blues trop jolies pour être honnêtes, dont une improbable ghost-track (un peu éculé, au passage, le coup de la petite chanson qui arrive 5 minutes après la fin du dernier morceau ...).
N'attendez donc pas de fioritures de cet album, à part quelques bons solos de guitares bien criards et tranchants ; rien de très nouveau en somme mais de l'efficace, une sorte de version campagnarde des 'White Strokes' ...
Sympa 14/20 | par Myfriendgoo |
Posté le 30 avril 2005 à 16 h 48 |
Loin des agitations de la scène de New-York City ou de Detroit, loin des petites guerres de de la scène pop-rock britannique, et venus de Nashille dans le Tennessee, les Kings Of Leon débarquent avec cet album missile au nom curieux et mettent tout le monde d'accord.
Le Clonage rock'n' roll est né et les Kings Of Leon sont les mutants sortis de l'éprouvette Creedence-Lynyrd-MC5.
Trois frangins + un vague cousin composent ce quatuor d'allumés qui balancent le temps de ce disque coup de poing 11 chansons rock'n'roll pur jus.
Trois bijous au minimum "Spiral Staircase" (où l'on jurerait entendre chanter le regrétté Bon Scott), "Joe's Head" et "Red Morning Light"; et même si le disque s'essouffle légèrement sur les derniers titres, le résultat est affolant d'authenticité et terrifiant de rage. Avec ce Youth And Young Manhood tonifiant et revigorant, les chevelus rockeurs de Kings Of Leon dépoussierent le rock sudiste et replacent Nashville dans le peloton des villes rock de la planète.
Il leur faudra remercier les Strokes qui, à défaut de réussir le successeur de l'impressionnnant Is This It?, leur ont offert leur chance en les programmant en première partie de la plupart de leurs tournées 2003-2004.
Le Clonage rock'n' roll est né et les Kings Of Leon sont les mutants sortis de l'éprouvette Creedence-Lynyrd-MC5.
Trois frangins + un vague cousin composent ce quatuor d'allumés qui balancent le temps de ce disque coup de poing 11 chansons rock'n'roll pur jus.
Trois bijous au minimum "Spiral Staircase" (où l'on jurerait entendre chanter le regrétté Bon Scott), "Joe's Head" et "Red Morning Light"; et même si le disque s'essouffle légèrement sur les derniers titres, le résultat est affolant d'authenticité et terrifiant de rage. Avec ce Youth And Young Manhood tonifiant et revigorant, les chevelus rockeurs de Kings Of Leon dépoussierent le rock sudiste et replacent Nashville dans le peloton des villes rock de la planète.
Il leur faudra remercier les Strokes qui, à défaut de réussir le successeur de l'impressionnnant Is This It?, leur ont offert leur chance en les programmant en première partie de la plupart de leurs tournées 2003-2004.
Très bon 16/20
Posté le 31 mai 2007 à 13 h 58 |
Kings Of Leon par ci, en veux-tu en voilà, on trouve des titres de ce groupe un peu trop médiatique à mon goût dans nos magazines rock favoris.
C'est alors en 2007 que je m'apprête à découvrir cette formation après une éloge d'un titre de cet album Holly Roller Novocaine par Mister Bob Dylan.
Je fonce dautant plus sur cet album que je le trouve en occasion pour pas bien cher... Et là, bonne surprise, des titres très denses, au son efficace et à la voix un peu rauque donne à cet album et à ce groupe, une personnalité.
Le début est un peu binaire et basique, et il faut attendre "Joe's Head" pour que ces sudistes là mettent tout le monde d'accord sur leurs qualités.
Ce morceau qui mélange la rage paisible d'un Johnny Cash et l'engouement vocal d'un Dylan est un perle, son apogée se terminant dans des flots de guitares incisives et percutantes.
Ensuite s'enchainent "Trani" pas mal non plus, et surtout "California Waiting", titre qui aurait pu figurer sur le premier album des Strokes.
Le reste de l'album tient la route et est vraiment agréable à écouter.
Cet album, premier d'une longue série, est peut-être le meilleur du groupe par l'énergie communicative et le son de ces douze titres vraiment intéressants.
Kings of Leon ne vont pas révolutionner le rock mais réveillent les consciences du rock sudiste, country, qui ne déplairait pas aux amateurs de Johnny Cash et de John Fogerty.
C'est alors en 2007 que je m'apprête à découvrir cette formation après une éloge d'un titre de cet album Holly Roller Novocaine par Mister Bob Dylan.
Je fonce dautant plus sur cet album que je le trouve en occasion pour pas bien cher... Et là, bonne surprise, des titres très denses, au son efficace et à la voix un peu rauque donne à cet album et à ce groupe, une personnalité.
Le début est un peu binaire et basique, et il faut attendre "Joe's Head" pour que ces sudistes là mettent tout le monde d'accord sur leurs qualités.
Ce morceau qui mélange la rage paisible d'un Johnny Cash et l'engouement vocal d'un Dylan est un perle, son apogée se terminant dans des flots de guitares incisives et percutantes.
Ensuite s'enchainent "Trani" pas mal non plus, et surtout "California Waiting", titre qui aurait pu figurer sur le premier album des Strokes.
Le reste de l'album tient la route et est vraiment agréable à écouter.
Cet album, premier d'une longue série, est peut-être le meilleur du groupe par l'énergie communicative et le son de ces douze titres vraiment intéressants.
Kings of Leon ne vont pas révolutionner le rock mais réveillent les consciences du rock sudiste, country, qui ne déplairait pas aux amateurs de Johnny Cash et de John Fogerty.
Bon 15/20
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