Kings Of Leon
Only By The Night |
Label :
RCA |
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Nos amis du Tennessee ont bien évolué depuis leur premier tour de piste en 2003. Ils ont quitté le garage pour entrer dans le stade. Et je continue de suivre leur progression avec plaisir, même si leur dernier album accusait un peu certaines longueurs, certaines maladresses, il y avait quelque chose de grand et de puissant dans ce Because Of The Times. Alors qu'en est-il un an après. Un album baclé ou un nouveau trésor ? Un peu de tout ça. Et une bonne surprise avec le recul.
En apprenant que l'album avait été enregistré à la hâte, avec un Caleb Followill sous l'emprise de calmants, je m'attendais au pire. J'avais peur que le groupe se brûle les ailes. Si le dernier album était crépusculaire, celui-ci, comme son nom l'indique, est un album parfait pour vos nuits blanches. On y entre avec un "Closer" chancelant, à demi éveillé. Les paupières sont lourdes, et tout semble enkylosé, mais plutôt que de nous endormir, ces onze chansons nous transportent au-délà du sommeil. Avec comme fil rouge la voix unique de Caleb Followill, comme un phare au milieu d'un océan agité. Attention au mal de mer. Car on retrouve parfois les mêmes défauts que sur l'album précédent avec des titres un peu boursouflés ("Crawl", "17", calibrés pour les stades). La batterie est plus en avant, volant la vedette à la basse. Les frères Followill se demènent pour ne pas s'embourber et pour nous pondre de véritables tubes ("Use Somebody"). On est toujours à la frontière entre une classe singulière et du grandiloquent un peu kitch. Mais la balance tient bon et on se laisse conquérir par le single "Sex On Fire", le lancinant "Manhattan" et le sublime "Revelry". L'album se termine par un "Cold Desert" qui fut parait-il improvisé en studio, et qui sonne comme une dernière marche pour morts-vivants, pour l'auditeur zombie qui sort de cette nuit agitée, puissante... De quoi en sortir avec des sueurs froides.
Pas un chef d'oeuvre, mais un disque réussi qui réussit malgré quelques maladresses à extraire l'or de la boue. En attendant le cinquième album, qui sera, je l'espère, placé sous le signe de la lumière.
En apprenant que l'album avait été enregistré à la hâte, avec un Caleb Followill sous l'emprise de calmants, je m'attendais au pire. J'avais peur que le groupe se brûle les ailes. Si le dernier album était crépusculaire, celui-ci, comme son nom l'indique, est un album parfait pour vos nuits blanches. On y entre avec un "Closer" chancelant, à demi éveillé. Les paupières sont lourdes, et tout semble enkylosé, mais plutôt que de nous endormir, ces onze chansons nous transportent au-délà du sommeil. Avec comme fil rouge la voix unique de Caleb Followill, comme un phare au milieu d'un océan agité. Attention au mal de mer. Car on retrouve parfois les mêmes défauts que sur l'album précédent avec des titres un peu boursouflés ("Crawl", "17", calibrés pour les stades). La batterie est plus en avant, volant la vedette à la basse. Les frères Followill se demènent pour ne pas s'embourber et pour nous pondre de véritables tubes ("Use Somebody"). On est toujours à la frontière entre une classe singulière et du grandiloquent un peu kitch. Mais la balance tient bon et on se laisse conquérir par le single "Sex On Fire", le lancinant "Manhattan" et le sublime "Revelry". L'album se termine par un "Cold Desert" qui fut parait-il improvisé en studio, et qui sonne comme une dernière marche pour morts-vivants, pour l'auditeur zombie qui sort de cette nuit agitée, puissante... De quoi en sortir avec des sueurs froides.
Pas un chef d'oeuvre, mais un disque réussi qui réussit malgré quelques maladresses à extraire l'or de la boue. En attendant le cinquième album, qui sera, je l'espère, placé sous le signe de la lumière.
Bon 15/20 | par Dylanesque |
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