Mogwai
Come On Die Young |
Label :
Chemikal Underground |
||||
Ce deuxième album de Mogwai est une vraie réussite. Le groupe pousse son concept de calme/tempête non plus uniquement sur leurs morceaux mais sur l'ensemble de l'album. Les six premièrs morceaux sont calmes et lanscinants, avec une forte présence des claviers de Barry Burns le nouveau membre de la troupe, à l'image de Cody, seul morceau chanté de l'album. La tension monte petit à petit avec des titres comme Kappa. La septième et magnifique plage May Nothing But Happiness Come Throw Your Door sert de terriffiante transition vers la deuxième partie du disque où Mogwai nous assomme avec Ex-Cowboy et Christmas Steps, dont les partie noises sont magnifiées par la production de David Friemman. Ce disque est plus vicieux que ne laisse transparaitre ses premières écoutes.
Parfait 17/20 | par X_Elmo |
Posté le 31 mai 2005 à 00 h 14 |
Tout part de ce que j'ai vaguement écouté avant de me coucher et qui m'a fait sourire("Punk Rock").
Je suis installé dans mon pieu, décidé à tomber dans les bras de Morphée ; mais je suis appelé à d'autres pensées plus légères, d'autres plus pesantes ... Un état qui ne fait que se préciser au fur et à mesure que ce qui ressemble à un vieux bruit pourri, peut s'insérer pleinement entre les mélodies et faire tripper ceux qui entendent en lui un pur souffle, fait son chemin parmi mes troubles pensées.
Mais d'où vient cette idée ? .. Ah oui, maintenant noyée sous ce qui reste du flot d'idées que j'ai superposé dessus, là voilà qui enfin,se redessine ("Punk Rock/Puff Daddy/Antichrist"), et que je réentends ces paroles d'Iggy qui, mine de rien, m'ont fait partir bien loin entre mélancolie, tension, torpeur et bien plus encore, pendant ces allers-retours entre éclairs de lucidité et phases de sommeil paradoxal.
Qu'est-ce que je raconte ? ... Question de trop, à laquelle une connaissance a répondu un soir entre deux vodka pomme : <<Quand tu ne trouves plus de réponses, réfugies-toi dans tes rêves...>>
[Je baille...]
[Mon regard croise le réveil]
Putain, déjà !... Faut que je dorme !
Mais je conçois qu'à cause de tels voyages,ça ne soit pas toujours facile. ..
Un vrai régal pour l'insomniaque qui sommeille en moi
Je suis installé dans mon pieu, décidé à tomber dans les bras de Morphée ; mais je suis appelé à d'autres pensées plus légères, d'autres plus pesantes ... Un état qui ne fait que se préciser au fur et à mesure que ce qui ressemble à un vieux bruit pourri, peut s'insérer pleinement entre les mélodies et faire tripper ceux qui entendent en lui un pur souffle, fait son chemin parmi mes troubles pensées.
Mais d'où vient cette idée ? .. Ah oui, maintenant noyée sous ce qui reste du flot d'idées que j'ai superposé dessus, là voilà qui enfin,se redessine ("Punk Rock/Puff Daddy/Antichrist"), et que je réentends ces paroles d'Iggy qui, mine de rien, m'ont fait partir bien loin entre mélancolie, tension, torpeur et bien plus encore, pendant ces allers-retours entre éclairs de lucidité et phases de sommeil paradoxal.
Qu'est-ce que je raconte ? ... Question de trop, à laquelle une connaissance a répondu un soir entre deux vodka pomme : <<Quand tu ne trouves plus de réponses, réfugies-toi dans tes rêves...>>
[Je baille...]
[Mon regard croise le réveil]
Putain, déjà !... Faut que je dorme !
Mais je conçois qu'à cause de tels voyages,ça ne soit pas toujours facile. ..
Un vrai régal pour l'insomniaque qui sommeille en moi
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 07 janvier 2006 à 15 h 39 |
Mogwai a réalisé avec Come On Die Young un album où la distinction entre ombre et lumière est très floue et très fluide tant le calme et la tension s'insufflent en nous au fur et à mesure de l'écoute du disque, le travail sur les structures harmoniques et leur déformation est magnifique, la section rythmique hypnotique au possible (ce qui permet de découvrir, écoute après écoute, des sons et effets enfouis), tous ces éléments provoquant, morceau après morceau, une montée en émotions et sensations, que ce soit la mélancolie de "Waltz For Aidan", le malaise ressenti pendant la montée cauchemardesque de "May Nothing But Happiness Come Through Your Door", le souffle pesant introducteur de "Chocky" suivi de la noirceur des quelques notes de piano qui touchent instantanément et le déploiement du morceau sur 10 minutes glaciales, l'utilisation du piano sur "Oh ! How The Dogs Stack Up", semblant d'accalmie entre les tourbillons "May Nothing But..." et "Ex-Cowboy", la montée à la basse de Christmas Steps et les cris de détresse électrique lancés par un mur de guitares dantesque, les petits sons parasites de Kappa, etc... De plus, Mogwai se permet des ajouts sonores réussis (cordes, bois, le chant sur Cody) magnifiquement mis en valeur par la production de Dave Fridmann, faisant de Come On Die Young un album à la fois plus riche et plus homogène que l'impressionnant Young Team. Avec ce deuxième album, on constate avec joie que Mogwai ne réduit pas son post-rock à une séries d'envolées lyriques et de murs de guitare à la con, comme l'ont fait nombre de leurs suiveurs, bref, sobre, atmosphérique, parfois minimaliste et pourtant si évocateur, il s'agit du meilleur album de Mogwai à ce jour.
Excellent ! 18/20
Posté le 10 mai 2006 à 03 h 05 |
'Punk rock is a word used by dilettante's and heartless manipulators about music that takes up the energies, and the bodies, and the hearts, and the souls, and the time and the minds of young men who give what they have to it and give everything they have to it and it's a term that's based on contempt, it's a term that's based on fashion, style, elitism, satanism and everything that's rotten about rock'n'roll.'
Derrière une intro sublimissime, Mogwai fait passer un message tout comme Godspeed You Black Emperor ! l'a fait sur BBF3. Pourtant les deux groupes ont enregistré leur disque en même temps. C'est sur ce blâme du punk rock que l'ironique Come On Die Young débute, tout en douceur.
Les titres s'enchaînent à la perfection. "Cody" morceau acronyme dévoile enfin la voix de Stuart, le chef d'orchestre du groupe, et sera le seul morceau chanté. "Helps Both Ways" captive avec ses basses rondes et son riff de guitare malicieux. Et c'est quand les samples de voix s'épuisent derrière les instruments que les passages glaciaux et puissants commencent à s'entrelacer peu à peu. Le vent se lève, le ciel est déjà menaçant. Mogwai a encore le temps d'apporter de fins arrangements sur "Kappa", où s'enchaîne une série d'harmoniques, ou sur "Waltz For Aidan" valse tragique. Le piano, privilégié sur cet album, met aussi du sien pour rendre la détresse imminente alors que les "chiens s'empilent". Mauvais signe.
Les "Ex-Cowboys" arrivent alors. Ils s'étaient fait attendre et entament une ligne de guitare qui nous enrobe littéralement, nous hypnotise. Progressivement le ton monte, l'atmosphère devient pesante, tout est tumultueux. La batterie devient furieuse et les musiciens s'emportent comme s'ils renfermaient depuis trop longtemps une vive colère qu'ils n'arrivaient plus à contenir. Le bassiste, qui est lui resté de marbre, ramène tout le monde dans le droit chemin ; cela n'empêchant pas les mercenaires d'abattrent une nouvelle fois leurs foudres sur nos têtes. Mais c'est magnifique. Tout reste alors en suspens. Le temps mais aussi les émotions. Et "Chocky" surgit magistral, et continue de faire planer le doute avec quelques accords au piano et un effet fracassant qui nous explose au visage toute les quatre mesures. "Christmas Steps" peut dès lors frapper plus fort puis redescend en amplitude sur une courte plage bruitiste.
Mogwai a posé une empreinte sur ce style qui va devenir le sien.
Come On Die Young est sans aucun doute l'album où les écossais se sont appropriés le trône du post rock, avec élégance et grande distinction.
Derrière une intro sublimissime, Mogwai fait passer un message tout comme Godspeed You Black Emperor ! l'a fait sur BBF3. Pourtant les deux groupes ont enregistré leur disque en même temps. C'est sur ce blâme du punk rock que l'ironique Come On Die Young débute, tout en douceur.
Les titres s'enchaînent à la perfection. "Cody" morceau acronyme dévoile enfin la voix de Stuart, le chef d'orchestre du groupe, et sera le seul morceau chanté. "Helps Both Ways" captive avec ses basses rondes et son riff de guitare malicieux. Et c'est quand les samples de voix s'épuisent derrière les instruments que les passages glaciaux et puissants commencent à s'entrelacer peu à peu. Le vent se lève, le ciel est déjà menaçant. Mogwai a encore le temps d'apporter de fins arrangements sur "Kappa", où s'enchaîne une série d'harmoniques, ou sur "Waltz For Aidan" valse tragique. Le piano, privilégié sur cet album, met aussi du sien pour rendre la détresse imminente alors que les "chiens s'empilent". Mauvais signe.
Les "Ex-Cowboys" arrivent alors. Ils s'étaient fait attendre et entament une ligne de guitare qui nous enrobe littéralement, nous hypnotise. Progressivement le ton monte, l'atmosphère devient pesante, tout est tumultueux. La batterie devient furieuse et les musiciens s'emportent comme s'ils renfermaient depuis trop longtemps une vive colère qu'ils n'arrivaient plus à contenir. Le bassiste, qui est lui resté de marbre, ramène tout le monde dans le droit chemin ; cela n'empêchant pas les mercenaires d'abattrent une nouvelle fois leurs foudres sur nos têtes. Mais c'est magnifique. Tout reste alors en suspens. Le temps mais aussi les émotions. Et "Chocky" surgit magistral, et continue de faire planer le doute avec quelques accords au piano et un effet fracassant qui nous explose au visage toute les quatre mesures. "Christmas Steps" peut dès lors frapper plus fort puis redescend en amplitude sur une courte plage bruitiste.
Mogwai a posé une empreinte sur ce style qui va devenir le sien.
Come On Die Young est sans aucun doute l'album où les écossais se sont appropriés le trône du post rock, avec élégance et grande distinction.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 20 novembre 2008 à 22 h 50 |
Mourir jeune, mourir de routine, here we go again, un riff qui tient sur 9 minutes ("May Nothing But Hapiness..."), une suite de notes de piano qui s'etend sur 9 minutes ("Chocky"), Come On Die Young ou la perpétualité des choses, et le temps passe pendant ces 9 minutes, l'auditeur à peut-être pris une ride ou s'est peut-être décollé sa rétine droite légèrement plus que la gauche, il parait que la musique facilite la respiration. Ou encore "Year 2000 Non-compliant Cardia" qui me fait penser à Danny Boon dans son sketch (je vais bien tout va bien...), où il est impossible de rester de marbre.
Chaque chanson semble comme un coup de couteau dans le dos portant sur une mort lente et courue d'avance. Il y a donc rien à faire dans ce disque, à part mourir toute les secondes et subir l'avalanche dramatique Mogwaienne. La fin grâce à "Christmas Steps" (avant-dernière track) semble plus optimiste et refuse de se laisser abattre, petit message d'espoir.
Pour avoir écouter la disco de Mogwai (en entier) CODY dénote totalement de l'ensemble de l'oeuvre qui se veut plus cradingue et moins à base de petites notes sur un morceau de 3 minutes MAIS le concept est totalement réussi, puisque moi et moi et que moi, bah je l'écoute en boucle depuis 1 an. Putain les enculés !
Chaque chanson semble comme un coup de couteau dans le dos portant sur une mort lente et courue d'avance. Il y a donc rien à faire dans ce disque, à part mourir toute les secondes et subir l'avalanche dramatique Mogwaienne. La fin grâce à "Christmas Steps" (avant-dernière track) semble plus optimiste et refuse de se laisser abattre, petit message d'espoir.
Pour avoir écouter la disco de Mogwai (en entier) CODY dénote totalement de l'ensemble de l'oeuvre qui se veut plus cradingue et moins à base de petites notes sur un morceau de 3 minutes MAIS le concept est totalement réussi, puisque moi et moi et que moi, bah je l'écoute en boucle depuis 1 an. Putain les enculés !
Exceptionnel ! ! 19/20
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