Mogwai
Batcat EP |
Label :
Wall Of Sound |
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Ca faisait longtemps qu'un EP de Mogwai ne s'était pas avéré intéressant. Après quelques années de produits mercantiles des plus scandaleux (on bourre un remix et deux lives derrière un bon morceau et c'est parti), le groupe propose enfin quelques inédits. Hormis le sympatoche "Batcat" qui voit le groupe ressortir le son ample et graveleux des grands jours, cet EP contient donc deux inédits.
Tout d'abord "Stupid Prick Gets Chased By The Police And Loses His Slut Girlfriend" (ouf !) où le groupe retourne également quelque peu dans le passé en exhumant les morceaux bourrés d'arpèges entrelacés. Cet exercice Mogwai l'avait abandonné ou plutôt simplifié depuis bien longtemps. D'autres ont depuis utilisé cette recette jusqu'à la nausée dans des albums plus soporifiques les uns que les autres (la palme revenant haut la main à Explosions In The Sky). Mogwai vient faire valoir ses droits avec un morceau aérien et cotonneux comme les écossais en ont le secret : un rythme battement de coeur, une mélodie de berceuse et une montée au clavier. Sympa mais rien de révolutionnaire cependant.
La pièce de choix de cet EP est bien évidemment la présence du chant déchirant du dieu vivant Roky Erickson sur "Devil Rides". Après les Japonais bourrins d'Envy, c'est au tour du pape du psychédélisme de venir apposer sa voix malade, fragile et touchante sur un morceau relativement basique (mélodie auto plagiat de "R U Still In It"). Et là, bien inhumains sont ceux qui ne ressentiraient pas des frissons leur parcourir l'échine à l'écoute de ce chant torturé, difficilement extirpé de l'âme décrépie du Texan. Les handicaps divers qui déforment sa diction, rendant ses mots enfantins et approximatifs, collent à la perfection avec la mélodie douce et posée de Mogwai. Enfin un featuring pertinent ! Et rien que pour ce morceau cet EP mérite son existence et se doit d'être écouté.
Tout d'abord "Stupid Prick Gets Chased By The Police And Loses His Slut Girlfriend" (ouf !) où le groupe retourne également quelque peu dans le passé en exhumant les morceaux bourrés d'arpèges entrelacés. Cet exercice Mogwai l'avait abandonné ou plutôt simplifié depuis bien longtemps. D'autres ont depuis utilisé cette recette jusqu'à la nausée dans des albums plus soporifiques les uns que les autres (la palme revenant haut la main à Explosions In The Sky). Mogwai vient faire valoir ses droits avec un morceau aérien et cotonneux comme les écossais en ont le secret : un rythme battement de coeur, une mélodie de berceuse et une montée au clavier. Sympa mais rien de révolutionnaire cependant.
La pièce de choix de cet EP est bien évidemment la présence du chant déchirant du dieu vivant Roky Erickson sur "Devil Rides". Après les Japonais bourrins d'Envy, c'est au tour du pape du psychédélisme de venir apposer sa voix malade, fragile et touchante sur un morceau relativement basique (mélodie auto plagiat de "R U Still In It"). Et là, bien inhumains sont ceux qui ne ressentiraient pas des frissons leur parcourir l'échine à l'écoute de ce chant torturé, difficilement extirpé de l'âme décrépie du Texan. Les handicaps divers qui déforment sa diction, rendant ses mots enfantins et approximatifs, collent à la perfection avec la mélodie douce et posée de Mogwai. Enfin un featuring pertinent ! Et rien que pour ce morceau cet EP mérite son existence et se doit d'être écouté.
Pas mal 13/20 | par Abe-sapien |
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