Bedhead
Transaction De Novo |
Label :
Trance Syndicate |
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Il s'agit ici du troisième et dernier album de Bedhead.
C'est la B.O. des matins gris, des réveils impossibles, avec des petits-déj' qu'on finit par zapper. Juste une langueur, un engourdissement.
Des notes précises, qui tombent comme des plumes téléguidées, avec un son... un son superbe... d'un grain et d'une chaleur à donner la chair de poule aux murs de la chambre.
Album intime, qui se niche dans les pores et remonte le dos jusqu'à la nuque, pour éclater à l'occiput.
On est tellement bien... un peu moins déçu de s'être réveillé dans la même réalité que la veille.
L'album est construit en deux parties :
D'abord un magnifique crescendo.
"Exhume". Sortie de sommeil avec une ligne de basse lente... la guitare apparaît, avec une note qu'elle plante au centre, la basse lui tourne autour et ça fait différentes harmonies, toutes très belles. Une deuxième guitare pointe son nez, puis un glokenspiel. La voix atone de Matt Kadane se met à murmurer.
"More Than Ever". Morceau d'abord dépouillé puis grossissant, avec des guitares qui s'additionnent et une batterie qui finit par sortir de sa torpeur initiale.
Sur "Parade" on distord les guitares, on va chercher les notes aiguës vers la fin.
Crescendo...
"Half Thought", plus rythmée. Arrive "Extramundane", avec son rythme et ses mélodies presque comiques, avec sa fin vrombissante, superbe de candeur assumée ! On en sortirait presque du lit pour aller à la conquête du monde... mais non.
On se retourne comme un paquet de linge...(oui, ça se retourne aussi un paquet de linge)
Deuxième partie
Viennent les chansons jumelles : "Forgetting" et ses slides langoureux à la guitare juste avant "Lepidoptera" qui suit, dans le même registre.
Puis "Psychosomatica" déboule avec son riff haché, imparable. On se dresse dans son lit, on se dit qu'on a la pêche, on a presque un orteil à l'extérieur. Seulement...
"The Present" entre en scène, morceau moelleux, couette sonore qui nous bloque et nous enveloppe dans de beaux draps pour qu'on continue de rêver de chants de coton, de petits-déj-à-vus et d'autres histoires inabouties.
C'est la B.O. des matins gris, des réveils impossibles, avec des petits-déj' qu'on finit par zapper. Juste une langueur, un engourdissement.
Des notes précises, qui tombent comme des plumes téléguidées, avec un son... un son superbe... d'un grain et d'une chaleur à donner la chair de poule aux murs de la chambre.
Album intime, qui se niche dans les pores et remonte le dos jusqu'à la nuque, pour éclater à l'occiput.
On est tellement bien... un peu moins déçu de s'être réveillé dans la même réalité que la veille.
L'album est construit en deux parties :
D'abord un magnifique crescendo.
"Exhume". Sortie de sommeil avec une ligne de basse lente... la guitare apparaît, avec une note qu'elle plante au centre, la basse lui tourne autour et ça fait différentes harmonies, toutes très belles. Une deuxième guitare pointe son nez, puis un glokenspiel. La voix atone de Matt Kadane se met à murmurer.
"More Than Ever". Morceau d'abord dépouillé puis grossissant, avec des guitares qui s'additionnent et une batterie qui finit par sortir de sa torpeur initiale.
Sur "Parade" on distord les guitares, on va chercher les notes aiguës vers la fin.
Crescendo...
"Half Thought", plus rythmée. Arrive "Extramundane", avec son rythme et ses mélodies presque comiques, avec sa fin vrombissante, superbe de candeur assumée ! On en sortirait presque du lit pour aller à la conquête du monde... mais non.
On se retourne comme un paquet de linge...(oui, ça se retourne aussi un paquet de linge)
Deuxième partie
Viennent les chansons jumelles : "Forgetting" et ses slides langoureux à la guitare juste avant "Lepidoptera" qui suit, dans le même registre.
Puis "Psychosomatica" déboule avec son riff haché, imparable. On se dresse dans son lit, on se dit qu'on a la pêche, on a presque un orteil à l'extérieur. Seulement...
"The Present" entre en scène, morceau moelleux, couette sonore qui nous bloque et nous enveloppe dans de beaux draps pour qu'on continue de rêver de chants de coton, de petits-déj-à-vus et d'autres histoires inabouties.
Très bon 16/20 | par Greg |
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