Hector Zazou
Lights In The Dark |
Label :
Warner |
||||
Au risque de me faire encore incendier pour cette chronique décalée du contenu éditorial d'XSilence, je vais vous parler d'un disque hors du temps et des âges, qui ne s'adresse pas naturellement à nous, amateurs de musique énergique et décalée. Un disque qui risque même de vous faire fuir aussi vite que vous fuirez un retour en grâce de Patrick Juvet (!!) au Top 50 de la X-Team, mais qui pourrait passionner quelques curieux à la recherche de nouveaux horizons musicaux.
Hector Zazou est un homme hybride, incapable de construire deux albums consécutifs dans le même moule. Il a travaillé avec les plus grands, dans tous les coins du monde, pour construire des musiques de films qui n'existent pas. Sur Lights In The Dark, Zazou est allé chercher les meilleures chanteuses irlandaises pour produire un album très religieux, totalement hypnotique, basé sur des textes historiques en gaëlique et des musiques qu'on trouverait plus facilement au fond d'une église ou dans des bois verts que dans une discothèque d'XSilencer.
Si vous êtes totalement réfractaires aux "Hallelujah" qui ont construit notre culture historique, qu'on en soit fier ou pas d'ailleurs, qu'on s'en revendique, qu'on s'en objecte ou qu'on s'en désintéresse, vous pouvez passer votre chemin, ce disque n'est pas fait pour vous. En revanche, si vous voulez faire un bond dans las âges de notre monde, si vous souhaitez visiter cette petite merveille d'île qui flotte au large de nos côtes les plus froides, l'Irlande, vous serez fascinés.
Zazou a un don, celui d'hypnotiser. En entrant dans Lights In The Dark, un cadeau que j'avais fait à mon père, je me suis dit : 'mais c'est pas vrai ?'. Puis, trois pistes plus loin, je me trouvais avachi dans un fauteuil douillet, rêvant à des plaines verdoyantes, apaisé par des chants doux et délicats, subtils. Comme si un de ces disques de relaxation qu'on essaye de nous vendre dans des enseignes en bois qui occupent nos centres-villes avait réussi son travail de sape. Sans énergie, sans vague et sans effort, je parcourus les 13 titres en me demandant encore comment j'avais pu supporter cette musique si éloignée de mon environnement naturel. Depuis, lorsque je veux me ressourcer, m'apaiser, Lights In The Dark vient naturellement accompagner mon demi-sommeil et mon livre de chevet. Il s'agit là d'un disque comme je n'en aurais certainement jamais deux -je ne sais d'ailleurs pas s'il en existe réellement deux comme lui d'ailleurs- mais qui s'avère désormais indispensable à ma discothèque, aussi surprenant cela soit-il. Comme une confirmation inévitable, au milieu des Floyd, des Pearl Jam, des Tool ou des Chokebore, il doit rester de la place pour autre chose. Lights in The Dark est une de mes autres choses, peut-être en sera-t-il de même pour d'autres.
Hector Zazou est un homme hybride, incapable de construire deux albums consécutifs dans le même moule. Il a travaillé avec les plus grands, dans tous les coins du monde, pour construire des musiques de films qui n'existent pas. Sur Lights In The Dark, Zazou est allé chercher les meilleures chanteuses irlandaises pour produire un album très religieux, totalement hypnotique, basé sur des textes historiques en gaëlique et des musiques qu'on trouverait plus facilement au fond d'une église ou dans des bois verts que dans une discothèque d'XSilencer.
Si vous êtes totalement réfractaires aux "Hallelujah" qui ont construit notre culture historique, qu'on en soit fier ou pas d'ailleurs, qu'on s'en revendique, qu'on s'en objecte ou qu'on s'en désintéresse, vous pouvez passer votre chemin, ce disque n'est pas fait pour vous. En revanche, si vous voulez faire un bond dans las âges de notre monde, si vous souhaitez visiter cette petite merveille d'île qui flotte au large de nos côtes les plus froides, l'Irlande, vous serez fascinés.
Zazou a un don, celui d'hypnotiser. En entrant dans Lights In The Dark, un cadeau que j'avais fait à mon père, je me suis dit : 'mais c'est pas vrai ?'. Puis, trois pistes plus loin, je me trouvais avachi dans un fauteuil douillet, rêvant à des plaines verdoyantes, apaisé par des chants doux et délicats, subtils. Comme si un de ces disques de relaxation qu'on essaye de nous vendre dans des enseignes en bois qui occupent nos centres-villes avait réussi son travail de sape. Sans énergie, sans vague et sans effort, je parcourus les 13 titres en me demandant encore comment j'avais pu supporter cette musique si éloignée de mon environnement naturel. Depuis, lorsque je veux me ressourcer, m'apaiser, Lights In The Dark vient naturellement accompagner mon demi-sommeil et mon livre de chevet. Il s'agit là d'un disque comme je n'en aurais certainement jamais deux -je ne sais d'ailleurs pas s'il en existe réellement deux comme lui d'ailleurs- mais qui s'avère désormais indispensable à ma discothèque, aussi surprenant cela soit-il. Comme une confirmation inévitable, au milieu des Floyd, des Pearl Jam, des Tool ou des Chokebore, il doit rester de la place pour autre chose. Lights in The Dark est une de mes autres choses, peut-être en sera-t-il de même pour d'autres.
Excellent ! 18/20 | par Sinoc |
En ligne
202 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages