Le Klub Des Loosers
Last Days |
Label :
Modulor |
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Quand on parle du Klub des Loosers, on évoque constamment les textes particulièrement percutants de Fuzati. Mais derrière le masque blanc du MC mystère se cache un beatmaker tout aussi efficace. Que ce soit les ambiances jazz-rock de Vive La Vie ou les samples plutôt rock psyché de La Fin De L'Espèce, chaque boucle à quelque chose à exprimer et représente une partie intégrante de la chanson.
Ce Last Days montre bien tout cet aspect de son travail. Autant le précédent instrumental Spring Tales aurait pu être rappé par lui ou par d'autres, autant Last Days est un véritable album d'ambiance qui est d'ailleurs présenté sous forme d'un concept album. L'histoire du gars obsédé par la création musicale replié dans sa chambre d'hôtel, qui se ruine la santé jusqu'à que son cœur lâche. Toute ressemblance avec son créateur n'est évidemment pas fortuite. Vingt pistes instrumentales entrecoupées de samples cinématographiques servant de liaisons entre les morceaux et posant le cadre de l'histoire. Last Days est plein d'énergie. Parfois enthousiasmant, par foi nonchalant, parfois tendant vers le glauque. Le disque ne tend jamais vers la légèreté, le retour de la punchline fracassante ne serait jamais bien loin.
On est bien dans un disque du Klub. Et Il ne faut jamais faire confiance à un klub qui accepte Fuzati comme membre.
Ce Last Days montre bien tout cet aspect de son travail. Autant le précédent instrumental Spring Tales aurait pu être rappé par lui ou par d'autres, autant Last Days est un véritable album d'ambiance qui est d'ailleurs présenté sous forme d'un concept album. L'histoire du gars obsédé par la création musicale replié dans sa chambre d'hôtel, qui se ruine la santé jusqu'à que son cœur lâche. Toute ressemblance avec son créateur n'est évidemment pas fortuite. Vingt pistes instrumentales entrecoupées de samples cinématographiques servant de liaisons entre les morceaux et posant le cadre de l'histoire. Last Days est plein d'énergie. Parfois enthousiasmant, par foi nonchalant, parfois tendant vers le glauque. Le disque ne tend jamais vers la légèreté, le retour de la punchline fracassante ne serait jamais bien loin.
On est bien dans un disque du Klub. Et Il ne faut jamais faire confiance à un klub qui accepte Fuzati comme membre.
Très bon 16/20 | par Chaurionde |
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