Le Klub Des Loosers
La Fin De L'espèce |
Label :
Les Disques Du Manoir |
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Préface : Je suis vivant !
A la fin de Vive La Vie, Fuzati trouvait un moyen de mettre un terme définitif à tout sentiment d'ennui. Il fallait bien qu'il l'affirme haut et fort : Je suis vivant. Même pas mort, même pas mal. Un premier titre en chronique morbide d'un suicide raté à cause d'une "Vieille Branche". Toujours vivant mais le cul par terre il peut faire la transition entre le premier album sur l'adolescence et ce second album centré sur l'Age adulte. Une allusion rapide à Anne-Charlotte, l'écondutrice du premier opus devenu grosse et encore pire maman, permet d'introduire la thématique générale de l'album : ne pas reproduire les erreurs en commençant par soi-même.
Acte 1 : ressource Humaine
Avant de rentrer dans le cœur du sujet, on apprend que Fuzati est rentré dans la vie active et qu'il est au passage devenu un bon connard. "L'Indien" devient un festival de punchline sur le monde du travail. L'homme masqué est de retour en grande mauvaise forme. Les propos cyniques et grinçants font toujours mouche car toujours proche d'une vérité.
Acte2 : la contraception pour sauver le monde
On arrive au cœur de l'album. Sorte de concept album autour de l'histoire d'un mec ne voulant pas se reproduire. Les gamins mieux vaut en démarrer 10 qu'en finir un. A coup de commentaires savoureux et figures de styles saisissantes, Fuzati explique : 'J'aurais pu faire quatre ou cinq gosses pour bien achever l'humanité / Mais je jouis sur leur visage, je suis venu pour vous sauver' ou encore 'C'est décidé, ma descendance ne connaîtra que le plastique.' tout en sachant parfaitement 'où la mettre pour que le futur soit plus beau' (dans le cul). Illustration de la haute considération que l'auteur a de lui-même et pour ses semblables. Cette haine culmine dans "La Fin De L'espèce" un des textes les plus sombres qui puisse être amené à écouter sur le sujet.
Acte 3 : vie de merde :
La misanthropie c'est bien, la vie à deux c'est quand même mieux.Ne serait-ce que pour faire la vaisselle qu'une fois sur deux. Sur la fin de l'album Fuzati se fait chier en couple avec un gosse qui n'est pas de lui, vu que les femmes ne partage pas son obsession pour la non–reproduction. Du coup il encaisse pour la garder. A genou ou à quatre pattes de préférence mais il faut la garder.
Seul réconfort dans la vie, les animaux qui sont moins répugnant que les hommes et les vieux vinyles pour sortir des sons psyché, des trucs bien planant qui valent l'effet d'une bonne bouteille.
Conclusion:
En se cachant derrière un masque on ne se livre que mieux en devenant un personnage universel. Dans un album hypnotique, le Klub des Loosers érige la rancœur, la distance et le nihilisme comme mode d'emploi afin de rester vivant. Et nous apprend comment devenir adulte transforme la femme d'un pas si obscur objet du désir à un objet à baise méprisable. Chronique de la misanthropie extraordinaire.
A la fin de Vive La Vie, Fuzati trouvait un moyen de mettre un terme définitif à tout sentiment d'ennui. Il fallait bien qu'il l'affirme haut et fort : Je suis vivant. Même pas mort, même pas mal. Un premier titre en chronique morbide d'un suicide raté à cause d'une "Vieille Branche". Toujours vivant mais le cul par terre il peut faire la transition entre le premier album sur l'adolescence et ce second album centré sur l'Age adulte. Une allusion rapide à Anne-Charlotte, l'écondutrice du premier opus devenu grosse et encore pire maman, permet d'introduire la thématique générale de l'album : ne pas reproduire les erreurs en commençant par soi-même.
Acte 1 : ressource Humaine
Avant de rentrer dans le cœur du sujet, on apprend que Fuzati est rentré dans la vie active et qu'il est au passage devenu un bon connard. "L'Indien" devient un festival de punchline sur le monde du travail. L'homme masqué est de retour en grande mauvaise forme. Les propos cyniques et grinçants font toujours mouche car toujours proche d'une vérité.
Acte2 : la contraception pour sauver le monde
On arrive au cœur de l'album. Sorte de concept album autour de l'histoire d'un mec ne voulant pas se reproduire. Les gamins mieux vaut en démarrer 10 qu'en finir un. A coup de commentaires savoureux et figures de styles saisissantes, Fuzati explique : 'J'aurais pu faire quatre ou cinq gosses pour bien achever l'humanité / Mais je jouis sur leur visage, je suis venu pour vous sauver' ou encore 'C'est décidé, ma descendance ne connaîtra que le plastique.' tout en sachant parfaitement 'où la mettre pour que le futur soit plus beau' (dans le cul). Illustration de la haute considération que l'auteur a de lui-même et pour ses semblables. Cette haine culmine dans "La Fin De L'espèce" un des textes les plus sombres qui puisse être amené à écouter sur le sujet.
Acte 3 : vie de merde :
La misanthropie c'est bien, la vie à deux c'est quand même mieux.Ne serait-ce que pour faire la vaisselle qu'une fois sur deux. Sur la fin de l'album Fuzati se fait chier en couple avec un gosse qui n'est pas de lui, vu que les femmes ne partage pas son obsession pour la non–reproduction. Du coup il encaisse pour la garder. A genou ou à quatre pattes de préférence mais il faut la garder.
Seul réconfort dans la vie, les animaux qui sont moins répugnant que les hommes et les vieux vinyles pour sortir des sons psyché, des trucs bien planant qui valent l'effet d'une bonne bouteille.
Conclusion:
En se cachant derrière un masque on ne se livre que mieux en devenant un personnage universel. Dans un album hypnotique, le Klub des Loosers érige la rancœur, la distance et le nihilisme comme mode d'emploi afin de rester vivant. Et nous apprend comment devenir adulte transforme la femme d'un pas si obscur objet du désir à un objet à baise méprisable. Chronique de la misanthropie extraordinaire.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Chaurionde |
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