Loop
Fade Out |
Label :
Chapter 22 |
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Difficile pour le néophyte de distinguer un album de Loop d'un autre. Fade Out se situe donc dans la lignée de son prédécesseur, en poursuivant plus avant le soucis de tirer tout ce qu'il est possible de tirer de chansons qui ne sont basés que sur deux, voire trois accords, au bas mot.
Avec leur son profondément opaque, plutôt sourd même, le combo anglais rempli sa fonction : faire planer. A leur actif, une poignée de titres répétitifs, aux guitares chargées de reverb à décoller les tympans, au midtempo hallucinant d'hypnotisme et aux boucles incessantes. Parfait exemple de psychédélisme, Fade Out n'en demeure pas moins hermétique et exigeant avec l'auditeur. Car la même boucle d'accords enfumés alignée sur plusieurs minutes, sans quasiment aucune variation, et dont une section rythmique droite comme un I ne peut même pas alléger, peut en rebuter plus d'un !
Les autres y verront une source inépuisable d'effluves cosmiques et matière à vibrer et à planer très haut.
Cependant plus on avance dans l'exploration et plus on constate une volonté de la part du groupe d'associer les délires psychédéliques à la Spacemen 3 à une rigueur implacable, refusant de dévier d'un accord trouvé, à l'instar de Hawkwind, hormis bien sûr au cours de quelques dérapages bien fuzzés comme il faut. Et c'est sans doute sur Fade Out que les dissonances qui rappellent le Kautrock de Can sont le plus travaillées, formule qui permettra à Loop de signer d'authentiques odes au trip et à l'évasion cosmique.
D'ailleurs, il n'est pas étonnant de retrouver en bonus tracks, la reprise de "Mother Sky". En plus de l'album, les titres rajoutés permettent également de découvrir leur single (mini-hit qui se classa à la quatrième place des charts britannique), le superbe "Collision", ainsi que la reprise de "Thief Of Gun" de The Pop's Group.
On mesure alors toute l'influence que pourra exercer plus tard ce groupe. C'est d'ailleurs à se demander si les excellents Black Rebel Motorcycle Club n'ont pas écouté en boucle l'album lors de leurs sessions d'enregistrements.
Avec leur son profondément opaque, plutôt sourd même, le combo anglais rempli sa fonction : faire planer. A leur actif, une poignée de titres répétitifs, aux guitares chargées de reverb à décoller les tympans, au midtempo hallucinant d'hypnotisme et aux boucles incessantes. Parfait exemple de psychédélisme, Fade Out n'en demeure pas moins hermétique et exigeant avec l'auditeur. Car la même boucle d'accords enfumés alignée sur plusieurs minutes, sans quasiment aucune variation, et dont une section rythmique droite comme un I ne peut même pas alléger, peut en rebuter plus d'un !
Les autres y verront une source inépuisable d'effluves cosmiques et matière à vibrer et à planer très haut.
Cependant plus on avance dans l'exploration et plus on constate une volonté de la part du groupe d'associer les délires psychédéliques à la Spacemen 3 à une rigueur implacable, refusant de dévier d'un accord trouvé, à l'instar de Hawkwind, hormis bien sûr au cours de quelques dérapages bien fuzzés comme il faut. Et c'est sans doute sur Fade Out que les dissonances qui rappellent le Kautrock de Can sont le plus travaillées, formule qui permettra à Loop de signer d'authentiques odes au trip et à l'évasion cosmique.
D'ailleurs, il n'est pas étonnant de retrouver en bonus tracks, la reprise de "Mother Sky". En plus de l'album, les titres rajoutés permettent également de découvrir leur single (mini-hit qui se classa à la quatrième place des charts britannique), le superbe "Collision", ainsi que la reprise de "Thief Of Gun" de The Pop's Group.
On mesure alors toute l'influence que pourra exercer plus tard ce groupe. C'est d'ailleurs à se demander si les excellents Black Rebel Motorcycle Club n'ont pas écouté en boucle l'album lors de leurs sessions d'enregistrements.
Bon 15/20 | par Vic |
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