Botnledja
Fólk Er Fífl |
Label :
R & R Músík |
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Alors, alors ? Est-ce de la pop hardcorée ? Du punk hardcore empopé ? Tu penses ce que tu veux, mec ! Botnleðja, qui une fois traduit de l'islandais signifie le fond boueux d'un lac (merci bien les gars !), n'avait pas fini d'éclabousser les tronches d'émules en rock qui dépote, en sortant donc ce deuxième album un an après Drullumall.
Avec Fólk Er Fífl ("Les Gens Sont Idiots" approximativement), on passe en vitesse supérieure et ça devrait tout autant plaire aux fanas d'une musique énervée, adeptes aussi des coups de pied dans des commodités conventionnelles. Cet album a du jus et à s'en accorder quelques autres traductions comme pour le morceau d'ouverture, "Ég Vil Allt" (Je Veux Tout), où on entend palabres humains et bêlements d'ovidés, en concordant en plus avec les photos du livret montrant divers produits de consommation comme un soda stream ou une machine à pop corn, on pourrait être en droit de supposer sur ce que le disque vise dans sa majorité. Mais j'éviterais de me risquer sans aucun approfondissement linguistique.
Présentés comme des têtes d'angelots dans ce même livret - le chanteur et guitariste Heiðar Örn Kristjánsson fait limite penser au chanteur de Kyo avec sa coupe blonde au bol - les trois garçons actifs de ce groupe nordique n'ont rien d'inoffensif lorsqu'il s'agit de jouer. Le batteur sert une rythmique nerveuse et précise. Le bassiste fait sortir parfois son instrument de ses gonds, jusqu'à faire du ponçage sonique à faire décoller du cérumen noirci dans un conduit auditif qui connaît rarement le coton tige (l'instrumental prenant aux tripes "Keyrðu Á Hausnum Á Þér Elskan"). Ils s'aventurent dans un sentier jazzy même avec "Hausverkun", offrant une section de cuivre récréative. Le puissant "Hvernig Væri Nú Aðeins !" devrait plaire allègrement aux nostalgiques de Nirvana et du défunt Kurt Cobain, avec une guitare ébouriffante prenant feu à la moindre étincelle.
Sans pousser dans la vantardise burnée ou agir dans une maladresse dithyrambique, on peut affirmer que Fólk Er Fífl donne douze bonnes raisons de se prendre une bonne mandale.
Avec Fólk Er Fífl ("Les Gens Sont Idiots" approximativement), on passe en vitesse supérieure et ça devrait tout autant plaire aux fanas d'une musique énervée, adeptes aussi des coups de pied dans des commodités conventionnelles. Cet album a du jus et à s'en accorder quelques autres traductions comme pour le morceau d'ouverture, "Ég Vil Allt" (Je Veux Tout), où on entend palabres humains et bêlements d'ovidés, en concordant en plus avec les photos du livret montrant divers produits de consommation comme un soda stream ou une machine à pop corn, on pourrait être en droit de supposer sur ce que le disque vise dans sa majorité. Mais j'éviterais de me risquer sans aucun approfondissement linguistique.
Présentés comme des têtes d'angelots dans ce même livret - le chanteur et guitariste Heiðar Örn Kristjánsson fait limite penser au chanteur de Kyo avec sa coupe blonde au bol - les trois garçons actifs de ce groupe nordique n'ont rien d'inoffensif lorsqu'il s'agit de jouer. Le batteur sert une rythmique nerveuse et précise. Le bassiste fait sortir parfois son instrument de ses gonds, jusqu'à faire du ponçage sonique à faire décoller du cérumen noirci dans un conduit auditif qui connaît rarement le coton tige (l'instrumental prenant aux tripes "Keyrðu Á Hausnum Á Þér Elskan"). Ils s'aventurent dans un sentier jazzy même avec "Hausverkun", offrant une section de cuivre récréative. Le puissant "Hvernig Væri Nú Aðeins !" devrait plaire allègrement aux nostalgiques de Nirvana et du défunt Kurt Cobain, avec une guitare ébouriffante prenant feu à la moindre étincelle.
Sans pousser dans la vantardise burnée ou agir dans une maladresse dithyrambique, on peut affirmer que Fólk Er Fífl donne douze bonnes raisons de se prendre une bonne mandale.
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
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