Botnledja
Iceland National Park |
Label :
Trust Me |
||||
Avec cet Iceland National Park réalisé entre Reykjavik et Genève, c'est le retour discographique des trois gueules de trolls de Botnleðja, surgissant là comme s'ils pétaient des boules de feu qui explosent comme de la roche, trois ans après le demi apaisé et plus mélancolique précédent album. Faut-il voir une ironie potache ou une fierté patriotique (vie socio-culturelle expliquée par un texte aux couleurs du drapeau islandais dans le livret) qui nargue à la vue de la pochette ?
De ce cinquième et dernier album à ce jour paru en 2003, la majorité des morceaux qui le composent sont comme des fioles de nitroglycérine qu'on jette au sol. Mieux, par ses changements assez fréquents de tempo et de ton, ce disque rend fou, électrise la moelle, réactive les nerfs, métamorphose le cerveau ou le coeur en transformateur électrique. Botnleðja se lâche comme des gros pétards qu'on craque. "2 Isk A Day" tourne comme le moteur d'un gros tracteur speed et hoquetant mais au moteur bien huilé. "Brain Balls And Dolls" joue de la saturation ou une voie féminine pousse du cri en compagnie des trois garçons. Délirant, "Country And Western" sent un digne cousinage avec la clique de Les Claypool qu'est Primus. "Broko" ... Putain, "Broko" ! La claque ! Chant ! Hurlement ! On y revient au galop comme de se ruer sur une barre d'Ovomaltine, même présente sur la tête d'un pouilleux peu importe. On la sent venir la folie, en une irrésistible dépendance. Ou à l'inverse, c'est comme d'essayer de décoller les mains serrées sur un câble à haute tension. Rien à faire, ça nous tient ! On s'épuise mais on en redemande du disque comme ça.
Fini, ce rock un peu sous sédatif et à l'atmosphère parfois slintienne de Douglas Dakota. Oh, il y a bien quelques passages plus calmes, mais ça reste sous une tension permanente comme à l'écoute de "Wife Check". C'est comme si ces trois jeunes nordiques (oui, bon, c'était en 2003) avaient vidé une armoire complète de vitamines ou d'amphétamines qu'ils ont pu trouver. Chanté en anglais cette fois, c'est à un disque de rock hyperactif (ou d'hyperactifs) et déchaîné auquel on a affaire, qui se termine par la ballade grunge-blues-chorale de "Hotstop".
De ce cinquième et dernier album à ce jour paru en 2003, la majorité des morceaux qui le composent sont comme des fioles de nitroglycérine qu'on jette au sol. Mieux, par ses changements assez fréquents de tempo et de ton, ce disque rend fou, électrise la moelle, réactive les nerfs, métamorphose le cerveau ou le coeur en transformateur électrique. Botnleðja se lâche comme des gros pétards qu'on craque. "2 Isk A Day" tourne comme le moteur d'un gros tracteur speed et hoquetant mais au moteur bien huilé. "Brain Balls And Dolls" joue de la saturation ou une voie féminine pousse du cri en compagnie des trois garçons. Délirant, "Country And Western" sent un digne cousinage avec la clique de Les Claypool qu'est Primus. "Broko" ... Putain, "Broko" ! La claque ! Chant ! Hurlement ! On y revient au galop comme de se ruer sur une barre d'Ovomaltine, même présente sur la tête d'un pouilleux peu importe. On la sent venir la folie, en une irrésistible dépendance. Ou à l'inverse, c'est comme d'essayer de décoller les mains serrées sur un câble à haute tension. Rien à faire, ça nous tient ! On s'épuise mais on en redemande du disque comme ça.
Fini, ce rock un peu sous sédatif et à l'atmosphère parfois slintienne de Douglas Dakota. Oh, il y a bien quelques passages plus calmes, mais ça reste sous une tension permanente comme à l'écoute de "Wife Check". C'est comme si ces trois jeunes nordiques (oui, bon, c'était en 2003) avaient vidé une armoire complète de vitamines ou d'amphétamines qu'ils ont pu trouver. Chanté en anglais cette fois, c'est à un disque de rock hyperactif (ou d'hyperactifs) et déchaîné auquel on a affaire, qui se termine par la ballade grunge-blues-chorale de "Hotstop".
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
En ligne
478 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages