Sentenza
Paris [La Maroquinerie] - lundi 12 février 2007 |
Qui a dit que les Français ne savaient pas faire du rock ? Moi, certainement, avant d'avoir découvert par hasard Sentenza And The Holsters l'été dernier.
De retour à la Maroquinerie en première partie de Queen Adreena, face à un public que l'on imagine difficilement acquis à sa cause à la base, le trio parisien s'acquitte, doux euphémisme, fort bien de sa tâche.
Sentenza fait partie de ces rares formations qui regroupent tous les atouts et possèdent cette étincelle qui les rend uniques: ils savent saisir l'essence du rock'n'roll et en traduire l'ambiance intemporelle. Pour preuve: la présence imposante du chanteur au somptueux organe vocal alliant à la fois puissance et subtilité, imaginez donc la rencontre vocale de Screaming Jay Hawkins et de Neil Young...
On peut admirer par ailleurs la dextérité de ses deux acolytes, en particulier un batteur virtuose ultra expressif, ainsi que l'alchimie tangible qui existe dans le groupe.
Ces mecs sont animés d'un feu inextinguible, ils jouent avec leurs tripes. Il n'est pas surprenant que le nom de scène de Sentenza fasse référence à La Brute dans Le Bon, La Brute et le Truand, il suffit de le regarder brandir sa Les Paul et produire en un clin d'oeil un de ses riffs assassins. La frappe magistrale d'Etienne, du même acabit, fait tressaillir.
Les yeux fermés, on pourrait s'imaginer très loin de Paris, dans une salle du lower east side new yorkais ou encore au Ryman Auditorium de Nashville.
C'est bien l'ombre de Creedence Clearwater Revival qui plane sur Sentenza And The Holsters mais contrairement à beaucoup d'autres groupes, nos lascars ne se sont pas contentés de s'approprier la recette magique du rock old school. Ils ont l'étoffe, la force et la finesse qui leur permettent de transcender cette mouvance et de donner, comme ce soir, une prestation électrique, jouissive et mémorable.
Halte à la pollution sonore de la scène Paris Calling ! Sentenza, c'est du rock'n'roll couillu et authentique qui mériterait de faire la couverture des canards de rock à la place des poseurs de l'Ecole Alsacienne, c'est aussi et surtout un groupe en or comme on aimerait en voir plus souvent.
De retour à la Maroquinerie en première partie de Queen Adreena, face à un public que l'on imagine difficilement acquis à sa cause à la base, le trio parisien s'acquitte, doux euphémisme, fort bien de sa tâche.
Sentenza fait partie de ces rares formations qui regroupent tous les atouts et possèdent cette étincelle qui les rend uniques: ils savent saisir l'essence du rock'n'roll et en traduire l'ambiance intemporelle. Pour preuve: la présence imposante du chanteur au somptueux organe vocal alliant à la fois puissance et subtilité, imaginez donc la rencontre vocale de Screaming Jay Hawkins et de Neil Young...
On peut admirer par ailleurs la dextérité de ses deux acolytes, en particulier un batteur virtuose ultra expressif, ainsi que l'alchimie tangible qui existe dans le groupe.
Ces mecs sont animés d'un feu inextinguible, ils jouent avec leurs tripes. Il n'est pas surprenant que le nom de scène de Sentenza fasse référence à La Brute dans Le Bon, La Brute et le Truand, il suffit de le regarder brandir sa Les Paul et produire en un clin d'oeil un de ses riffs assassins. La frappe magistrale d'Etienne, du même acabit, fait tressaillir.
Les yeux fermés, on pourrait s'imaginer très loin de Paris, dans une salle du lower east side new yorkais ou encore au Ryman Auditorium de Nashville.
C'est bien l'ombre de Creedence Clearwater Revival qui plane sur Sentenza And The Holsters mais contrairement à beaucoup d'autres groupes, nos lascars ne se sont pas contentés de s'approprier la recette magique du rock old school. Ils ont l'étoffe, la force et la finesse qui leur permettent de transcender cette mouvance et de donner, comme ce soir, une prestation électrique, jouissive et mémorable.
Halte à la pollution sonore de la scène Paris Calling ! Sentenza, c'est du rock'n'roll couillu et authentique qui mériterait de faire la couverture des canards de rock à la place des poseurs de l'Ecole Alsacienne, c'est aussi et surtout un groupe en or comme on aimerait en voir plus souvent.
Excellent ! 18/20 | par Lady Godiva |
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