Ulver
The Assassination Of Julius Caesar |
Label :
House Of Mythology |
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La seule chose de réellement surprenante avec Ulver c'est qu'il y ait encore des gens pour être surpris par ses choix musicaux. Car quiconque a suivi le groupe sait que pour lui rien n'est immuable et que les Norvégiens ne reconnaissent aucune frontière musicale. Aujourd'hui la Synth-Pop, demain de la Salsa peut-être, peu importe : il y aura toujours le talent pour transfigurer le genre.
Moi, en écoutant The Assassination of Julius Caesar, j'ai pensé à And One, à VNV Nation, à Covenant, à Depeche Mode, même à Mike Patton sur le sublime refrain de "Rolling Stone", soit toute une vague de groupes (à part Patton) qui ont connu leur apogée dans les années 90. Je suis en terrain connu, rien ne me gêne tant les compositions sont formidables : la mélancolie sublime de "Nemoralia", le final dancefloor de "So Falls The World", la magie de "Rolling Stone" donc, au final bruitiste parfait, les sonorités 100% années 80 de "Southern Gothic" et sa mélodie digne d'un Talk Talk, tout me paraît absolument merveilleux. Sans compter le chant, parfait, de Kristoffer Rygg : ce mec est génial, comment fait-il pour systématiquement, quel que soit le style pratiqué, sonner aussi juste, être parfaitement à sa place ? Quel putain de feeling dans les lignes vocales ! "Angelus Novus" merde, quand même ! comme dirait Manu la tremblotte...
Bon, c'est vrai qu'à titre personnel j'aurais aimé un peu plus de patate, que ça claque plus côté EBM et moins New Wave, "Transverberation" et "1969" me semblant un peu en deçà. Mais faut vraiment aimer chipoter parce que ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas écouté un disque d'Electro capable de m'émouvoir (Judgment de VNV Nation ça parle à qui ici ?), avec en prime un finish digne de Laibach ("Coming Home"), qu'il serait très mal venu de cracher dans la soupe.
Avec The Assassination of Julius Caesar Ulver fout un ranger dans le monde fermé de l'Electro et renvoie directement tout le monde au vestiaire : un grand disque pour des géants de la musique.
Moi, en écoutant The Assassination of Julius Caesar, j'ai pensé à And One, à VNV Nation, à Covenant, à Depeche Mode, même à Mike Patton sur le sublime refrain de "Rolling Stone", soit toute une vague de groupes (à part Patton) qui ont connu leur apogée dans les années 90. Je suis en terrain connu, rien ne me gêne tant les compositions sont formidables : la mélancolie sublime de "Nemoralia", le final dancefloor de "So Falls The World", la magie de "Rolling Stone" donc, au final bruitiste parfait, les sonorités 100% années 80 de "Southern Gothic" et sa mélodie digne d'un Talk Talk, tout me paraît absolument merveilleux. Sans compter le chant, parfait, de Kristoffer Rygg : ce mec est génial, comment fait-il pour systématiquement, quel que soit le style pratiqué, sonner aussi juste, être parfaitement à sa place ? Quel putain de feeling dans les lignes vocales ! "Angelus Novus" merde, quand même ! comme dirait Manu la tremblotte...
Bon, c'est vrai qu'à titre personnel j'aurais aimé un peu plus de patate, que ça claque plus côté EBM et moins New Wave, "Transverberation" et "1969" me semblant un peu en deçà. Mais faut vraiment aimer chipoter parce que ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas écouté un disque d'Electro capable de m'émouvoir (Judgment de VNV Nation ça parle à qui ici ?), avec en prime un finish digne de Laibach ("Coming Home"), qu'il serait très mal venu de cracher dans la soupe.
Avec The Assassination of Julius Caesar Ulver fout un ranger dans le monde fermé de l'Electro et renvoie directement tout le monde au vestiaire : un grand disque pour des géants de la musique.
Parfait 17/20 | par Arno Vice |
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