Ulver
Kveldssanger |
Label :
Head Not Found |
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Si I Muvrini avait été Norvégien, il aurait peut-être composé un album de la trempe de Kveldssanger. Au lieu de ça, ils sont Corses et nous les brisent pendant que les Prêtres chantent à l'Olympia. Il y a vraiment de quoi vomir quand on entend ce que les médias essayent de faire passer au grand public comme étant des compositions riches et profondes faites par des artistes qui ont "un univers".
À côté de cette merde immonde que l'on continue à appeler "musique" quand il ne s'agit que de pollution sonore abrutissante, subsistent des formations pour qui le noble, le beau et le rare ont encore un sens. En 1996, Ulver se fendait d'un album acoustique hallucinant de délicatesse et de subtilité, du velours pour des oreilles qui n'en peuvent plus de la médiocrité que l'on nous impose partout quotidiennement. Juste du chant, des guitares sèches, de la flûte pour une forme disparue de virilité brute, d'émotion sincère.
L'album est certes court mais Ulver mérite d'être remercié à jamais pour nous offrir ainsi, sobrement, tout son talent de mélodiste profondément mélancolique.
À côté de cette merde immonde que l'on continue à appeler "musique" quand il ne s'agit que de pollution sonore abrutissante, subsistent des formations pour qui le noble, le beau et le rare ont encore un sens. En 1996, Ulver se fendait d'un album acoustique hallucinant de délicatesse et de subtilité, du velours pour des oreilles qui n'en peuvent plus de la médiocrité que l'on nous impose partout quotidiennement. Juste du chant, des guitares sèches, de la flûte pour une forme disparue de virilité brute, d'émotion sincère.
L'album est certes court mais Ulver mérite d'être remercié à jamais pour nous offrir ainsi, sobrement, tout son talent de mélodiste profondément mélancolique.
Parfait 17/20 | par Arno Vice |
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