Neurosis
Fires Within Fires |
Label :
Neurot |
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Mes dons médiumniques me faisaient écrire la chose suivante à la fin de l'article concernant Honor Found in Decay : "Compte tenu de son rythme, il faudra attendre entre 2015 et 2017 pour savoir si Neurosis fait toujours partie de l'élite".
J'avais bien senti le coup venir puisqu'en septembre 2016 mes anciens post-coreux favoris revenaient avec un nouvel album : Fires Within Fires. Pour quel résultat ? Cela intéresse-t-il encore quelqu'un ou la masse plébéienne s'est-elle détournée définitivement des barbus ? Et même moi, est-ce que ça m'intéresse encore ? En effet, c'est désormais bien plus par curiosité que par goût que je me penche sur ce nouvel album de Neurosis, espérant toujours recevoir une claque qui ne viendra sans doute plus jamais. Le fait que j'ai fini par interrompre mon écoute pour me mettre A Sun that never sets en intégralité devrait vous mettre sur la voie.
On retrouve toujours ces fameux tempos assagis aux guitares grésillantes mais j'ai une nouvelle fois le sentiment que quelque chose a aspiré leur énergie vitale. Par exemple, "Fire Is The End Lesson" pourrait déboîter alors que non, tout tombe à plat, à l'image de cette batterie qui sonne sempiternellement comme une patate. Je sais bien que c'est leur marque de fabrique mais là ça devient réellement handicapant. Et comme il y a seulement cinq titres au compteur, les occasions de se rattraper sont rares : quelques passages sympas sur "Broken Ground" et un "Reach" qui voudrait nous refaire le coup de "I Can See You" ou "Stones from the Sky", sans succès hélas.
Une nouvelle déception donc, et même si je sais que les concerts de la formation sont toujours des moments dantesques, je suis au désespoir face à ce vide qui habite leurs derniers albums. Être et avoir été qu'il disait...
J'avais bien senti le coup venir puisqu'en septembre 2016 mes anciens post-coreux favoris revenaient avec un nouvel album : Fires Within Fires. Pour quel résultat ? Cela intéresse-t-il encore quelqu'un ou la masse plébéienne s'est-elle détournée définitivement des barbus ? Et même moi, est-ce que ça m'intéresse encore ? En effet, c'est désormais bien plus par curiosité que par goût que je me penche sur ce nouvel album de Neurosis, espérant toujours recevoir une claque qui ne viendra sans doute plus jamais. Le fait que j'ai fini par interrompre mon écoute pour me mettre A Sun that never sets en intégralité devrait vous mettre sur la voie.
On retrouve toujours ces fameux tempos assagis aux guitares grésillantes mais j'ai une nouvelle fois le sentiment que quelque chose a aspiré leur énergie vitale. Par exemple, "Fire Is The End Lesson" pourrait déboîter alors que non, tout tombe à plat, à l'image de cette batterie qui sonne sempiternellement comme une patate. Je sais bien que c'est leur marque de fabrique mais là ça devient réellement handicapant. Et comme il y a seulement cinq titres au compteur, les occasions de se rattraper sont rares : quelques passages sympas sur "Broken Ground" et un "Reach" qui voudrait nous refaire le coup de "I Can See You" ou "Stones from the Sky", sans succès hélas.
Une nouvelle déception donc, et même si je sais que les concerts de la formation sont toujours des moments dantesques, je suis au désespoir face à ce vide qui habite leurs derniers albums. Être et avoir été qu'il disait...
Pas mal 13/20 | par Arno Vice |
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