Neurosis
Le Locle - Suisse [VNV Rock Altitude Festival] - vendredi 22 août 2008 |
L'endroit idéal pour un concert de Neurosis : Suisse montagneuse, une patinoire plantée à l'extérieur de la ville, au milieu d'une forêt de sapins, en plein air par moins de 10°. De quoi magnifier les ambiances glaciales et désertiques du groupe. Comme d'habitude, les lumières sont quasi inexistantes et les seules lueurs viendront des images crépusculaires projetées en arrière scène sur lesquelles se découpent les silhouettes des musiciens.
Mais tout ça n'est qu'artifice, Neurosis mit tout le monde dans le bain avec le très bon morceau éponyme de son dernier album Given To The Rising. Happé par l'intensité et la tension, le public resta figé et tétanisé d'admiration. Le son parfait et l'exécution au cordeau couronna un set alternant riffs martiaux et interludes lentes et malsaines. Malgré la complexité des structures, des tempos, des enchaînements, rien ne dépasse, aucun couac ne vient ternir un show millimétré. Les morceaux du dernier album s'avèrent parfaits sur scène ("Distill" est tout simplement monstrueux). Un peu dommage cependant que le set ne comporte aucun titre du monument Times Of Grace.
Le seul vrai problème de ce concert ne se situait pas sur scène mais dans le public partiellement composé d'abrutis congénitaux. En effet, Neurosis draine un certain type de fan bien particulier : des nerds barbus à lunettes, pures têtes de matheux premiers de la classe, ayant certainement dû sacrifier leur sacro-sainte partie de Donjons & Dragons du vendredi pour venir s'encanailler dans un festival rock. Cette occasion étant une des seules de l'année de sortir du sous-sol de leurs parents, leurs frustrations accumulées se libéra sous forme de gesticulations simiesques limite dangereuses et de sauts sans aucun rapport avec le rythme des morceaux. Ou comment gâcher le concert des trente personnes alentour par un comportement de débile profond. Un conseil les gars : sortez de chez vous, discutez, rencontrez des gens, tirez votre coup au lieu de regarder La Guerre Des Etoiles pour la 357ème fois, ça vous fera le plus grand bien...
Mis à part cette ambiance puérile, la seule ombre au tableau fut la durée très courte du set. Un peu moins d'une heure (selon les dires d'une copine, j'étais parti bien trop loin pour m'en rendre compte) au lieu de l'heure et quart initialement prévue. Le festival ayant accumulé du retard, c'est Neurosis et ses morceaux de sept minutes qui dû raccourcir son set et terminer sur une version absolument titanesque de "Stones From The Sky"! Final chaotique où tout sembla partir méchamment en sucette et surtout Noah Landis le clavier, dont la transformation progressive en psychopathe s'acheva la bave aux lèvres. Les roadies ont sûrement dû lui mettre une camisole à la sortie de scène avant qu'il ne bouffe quelqu'un...
Mais tout ça n'est qu'artifice, Neurosis mit tout le monde dans le bain avec le très bon morceau éponyme de son dernier album Given To The Rising. Happé par l'intensité et la tension, le public resta figé et tétanisé d'admiration. Le son parfait et l'exécution au cordeau couronna un set alternant riffs martiaux et interludes lentes et malsaines. Malgré la complexité des structures, des tempos, des enchaînements, rien ne dépasse, aucun couac ne vient ternir un show millimétré. Les morceaux du dernier album s'avèrent parfaits sur scène ("Distill" est tout simplement monstrueux). Un peu dommage cependant que le set ne comporte aucun titre du monument Times Of Grace.
Le seul vrai problème de ce concert ne se situait pas sur scène mais dans le public partiellement composé d'abrutis congénitaux. En effet, Neurosis draine un certain type de fan bien particulier : des nerds barbus à lunettes, pures têtes de matheux premiers de la classe, ayant certainement dû sacrifier leur sacro-sainte partie de Donjons & Dragons du vendredi pour venir s'encanailler dans un festival rock. Cette occasion étant une des seules de l'année de sortir du sous-sol de leurs parents, leurs frustrations accumulées se libéra sous forme de gesticulations simiesques limite dangereuses et de sauts sans aucun rapport avec le rythme des morceaux. Ou comment gâcher le concert des trente personnes alentour par un comportement de débile profond. Un conseil les gars : sortez de chez vous, discutez, rencontrez des gens, tirez votre coup au lieu de regarder La Guerre Des Etoiles pour la 357ème fois, ça vous fera le plus grand bien...
Mis à part cette ambiance puérile, la seule ombre au tableau fut la durée très courte du set. Un peu moins d'une heure (selon les dires d'une copine, j'étais parti bien trop loin pour m'en rendre compte) au lieu de l'heure et quart initialement prévue. Le festival ayant accumulé du retard, c'est Neurosis et ses morceaux de sept minutes qui dû raccourcir son set et terminer sur une version absolument titanesque de "Stones From The Sky"! Final chaotique où tout sembla partir méchamment en sucette et surtout Noah Landis le clavier, dont la transformation progressive en psychopathe s'acheva la bave aux lèvres. Les roadies ont sûrement dû lui mettre une camisole à la sortie de scène avant qu'il ne bouffe quelqu'un...
Très bon 16/20 | par Abe-sapien |
Set list :
-Given To The Rising
-At The End Of The Road
-Water Is Not Enough
-Distill
-Left To Wander
-Stones From The Sky
-Given To The Rising
-At The End Of The Road
-Water Is Not Enough
-Distill
-Left To Wander
-Stones From The Sky
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