Beth Orton
Kidsticks |
Label :
Anti |
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Depuis Sugaring Season, on pouvait s'imaginer que l'Anglaise allait continuer sur du même registre folk et poétique qui laissait émouvoir. Avec ce succédant Kidsticks, c'est tout autre chose qui attend l'auditeur. Un retour aux sources vers le folktronica dont parlaient certains connaisseurs. Mais ça semble être bien plus que ça. Il s'agit plutôt d'un renouvellement pour la chanteuse et musicienne qui explore au-delà de ce qu'elle a pu faire par le passé dans un domaine qu'on lui connaissait. Etablie sur la côte californienne, Beth Orton est revenue avec un disque plus électronique, fruit de sa collaboration avec Andrew Hung, compatriote et musicien au sein des Fuck Buttons.
L'album peut déconcerter, en première écoute, celle ou celui qui est pris à contre-pied après les deux précédents disques plus folk. Et puis on décèle des merveilles dans cet album duveteux de dix titres s'élevant comme des multitudes de bulles. "Moon" est inévitablement dansant, menant sur un dancefloor remué par une basse entraînante et dirigé vers l'espace sondé par des effets d'échos et une clarté/sonorité lunaire. Plus tripant, "Petals" finit dans un déchaînement d'instruments entremêlés et emportés dans un vent électronique, portant aussi le chant mélancolique et contemplatif de Beth aussi loin qu'il le peut. "1973" enchaîne sur une tendance plus new wave avec une voix plus haute perchée. Il y a également "Dawnstar", petit bijou qui transporte dans une rêverie et des strates cotonneuses. Et ainsi de suite, selon les préférences, avec "Snow" ou le gazouillant et tout aussi ouaté "Corduroy Legs".
Kidsticks finit par ne plus quitter la platine et donne envie, de manière inattendue, de replonger dans d'autres disques comme le Sun de Cat Power ou le California de Perry Blake, résultat des écoutes successives des atmosphères éthérées insufflées alors dans la tête.
L'album peut déconcerter, en première écoute, celle ou celui qui est pris à contre-pied après les deux précédents disques plus folk. Et puis on décèle des merveilles dans cet album duveteux de dix titres s'élevant comme des multitudes de bulles. "Moon" est inévitablement dansant, menant sur un dancefloor remué par une basse entraînante et dirigé vers l'espace sondé par des effets d'échos et une clarté/sonorité lunaire. Plus tripant, "Petals" finit dans un déchaînement d'instruments entremêlés et emportés dans un vent électronique, portant aussi le chant mélancolique et contemplatif de Beth aussi loin qu'il le peut. "1973" enchaîne sur une tendance plus new wave avec une voix plus haute perchée. Il y a également "Dawnstar", petit bijou qui transporte dans une rêverie et des strates cotonneuses. Et ainsi de suite, selon les préférences, avec "Snow" ou le gazouillant et tout aussi ouaté "Corduroy Legs".
Kidsticks finit par ne plus quitter la platine et donne envie, de manière inattendue, de replonger dans d'autres disques comme le Sun de Cat Power ou le California de Perry Blake, résultat des écoutes successives des atmosphères éthérées insufflées alors dans la tête.
Très bon 16/20 | par Pascha |
En écoute : https://bethorton.bandcamp.com/album/kidsticks
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