Beth Orton
Pass In Time |
Label :
Heavenly |
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Quand on hésite à faire un choix dans la discographie d'un artiste, ou d'une artiste ici en l'occurrence, quoi de plus normal que de se faire une propre évaluation avec une compilation, double ici et donc assez large en l'occurrence, de vingt quatre titres entre propres compositions et collaborations multiples.
Car au-delà de sa frimousse et de ses yeux bleus de grande fillette qui ont pu charmer dans son clip trip folk "She Cries Your Name", Beth Orton offre une multitude de chansons alliées parfois à des sons électroniques. La belle anglaise nous balade volontiers dans des promenades attachantes comme "Someone's Daughter", mais aussi dans ses onirismes, à l'instar de "Touch Me With Your Love" et des dix minutes que procure "Galaxy Of Emptiness", titre qui rappelle assez les ambiances entendues dans le premier album de Merz. Dans ce premier CD qui retrace son parcours depuis 1996 jusqu'à 2002, Beth Orton montre qu'elle sait s'émanciper de la tendance folk electro qui lui est collée ou bien rendre les effets discrets. Ainsi, on constate qu'elle tend vers des horizons country avec "Best Bit" et le duo avec Terry Callier (qu'on retrouvera avec la chanteuse pour "Dolphins") dans "Pass In Time", ou des ambiances jazz et raffinées avec "Sweetest Decline".
Le second CD, qui regroupe collaborations, remix et faces B, a ses bons moments également : on zappe le remix dance de "Central Reservation" pour aller directement sur les nuages remuants de "Where Do I Begin" des Chemical Brothers. Et le frisson gagne à l'écoute de "Safety", où la chanteuse n'a que sa voix et sa guitare, ce qui ne fait plus douter qu'elle est capable de composer de belles choses et de toucher. C'est chose faite.
Car au-delà de sa frimousse et de ses yeux bleus de grande fillette qui ont pu charmer dans son clip trip folk "She Cries Your Name", Beth Orton offre une multitude de chansons alliées parfois à des sons électroniques. La belle anglaise nous balade volontiers dans des promenades attachantes comme "Someone's Daughter", mais aussi dans ses onirismes, à l'instar de "Touch Me With Your Love" et des dix minutes que procure "Galaxy Of Emptiness", titre qui rappelle assez les ambiances entendues dans le premier album de Merz. Dans ce premier CD qui retrace son parcours depuis 1996 jusqu'à 2002, Beth Orton montre qu'elle sait s'émanciper de la tendance folk electro qui lui est collée ou bien rendre les effets discrets. Ainsi, on constate qu'elle tend vers des horizons country avec "Best Bit" et le duo avec Terry Callier (qu'on retrouvera avec la chanteuse pour "Dolphins") dans "Pass In Time", ou des ambiances jazz et raffinées avec "Sweetest Decline".
Le second CD, qui regroupe collaborations, remix et faces B, a ses bons moments également : on zappe le remix dance de "Central Reservation" pour aller directement sur les nuages remuants de "Where Do I Begin" des Chemical Brothers. Et le frisson gagne à l'écoute de "Safety", où la chanteuse n'a que sa voix et sa guitare, ce qui ne fait plus douter qu'elle est capable de composer de belles choses et de toucher. C'est chose faite.
Bon 15/20 | par Pascha |
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