Agathocles
Commence To Mince |
Label :
Selfmadegod |
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Alors que je commençais à croire qu'Agathocles ne sortirait plus que des Splits (au bas mot, 30 depuis 2012 et Kanpai !!), voilà que cette fin d'année se trouve rehaussée de Commence to Mince, soit 35 titres de bonheur pour 34 minutes de jouissive Power Violence.
Une fois que j'ai dit ça, je pense avoir fait le tour de la question. Le style des Belges n'a quasiment pas bougé d'un poil en trente ans de carrière, ils se sont juste peu à peu éloignés du Death de leur début pour sombrer dans le Grind mais, cela mis à part, c'est à peu près tout. Sur ce nouvel album, il sera toutefois bon de noter la qualité de la production, chose assez surprenante, même si les cymbales grésillent comme un vieil auto radio cassette. Il y a même quelques tentatives un peu plus mélodiques, pour un résultat pas toujours très convaincant d'ailleurs, à l'image du très dispensable "Orgulho americano". Pour le reste, vous serez sans doute nombreux à penser que l'on évolue dans le grand n'importe quoi, aussi stupide qu'inaudible mais l'auditeur averti saura apprécier la constance dans l'effort, la foi absolue en un genre anti-commercial et la colère indéfectible qui habite le trio.
Pour ma part, sans être un très grand fan de ce genre, je sais pourtant me régaler à l'occasion de ces débordements de basse, de la rusticité des riffs jouables en quelques semaines d'apprentissage, voire de ce chant qui fleure bon la tanière de l'ours ou le vieux slip d'un ivrogne. Allez, ne serait-ce que pour récompenser tant d'abnégation, une écoute s'impose.
Une fois que j'ai dit ça, je pense avoir fait le tour de la question. Le style des Belges n'a quasiment pas bougé d'un poil en trente ans de carrière, ils se sont juste peu à peu éloignés du Death de leur début pour sombrer dans le Grind mais, cela mis à part, c'est à peu près tout. Sur ce nouvel album, il sera toutefois bon de noter la qualité de la production, chose assez surprenante, même si les cymbales grésillent comme un vieil auto radio cassette. Il y a même quelques tentatives un peu plus mélodiques, pour un résultat pas toujours très convaincant d'ailleurs, à l'image du très dispensable "Orgulho americano". Pour le reste, vous serez sans doute nombreux à penser que l'on évolue dans le grand n'importe quoi, aussi stupide qu'inaudible mais l'auditeur averti saura apprécier la constance dans l'effort, la foi absolue en un genre anti-commercial et la colère indéfectible qui habite le trio.
Pour ma part, sans être un très grand fan de ce genre, je sais pourtant me régaler à l'occasion de ces débordements de basse, de la rusticité des riffs jouables en quelques semaines d'apprentissage, voire de ce chant qui fleure bon la tanière de l'ours ou le vieux slip d'un ivrogne. Allez, ne serait-ce que pour récompenser tant d'abnégation, une écoute s'impose.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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