Agathocles
Kanpai !! |
Label :
Angry Voice |
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Kanpai !! (traduction approximative : défaite complète) des monstres belges Agathocles aurait pu, du fait de son style et de son absence totale de finesse, sortir n'importe quand entre 1980 et 1994 mais en dépit de ses apparences, il s'agit bien de leur avant-dernier album. This Is Not A Threat, It's A Promise avait pourtant laissé percer l'espoir que la formation se civilisait mais, vraisemblablement, elle a dû penser qu'en faisant ce pas vers une plus grande accessibilité, elle trahissait l'intégrité sans faille de son parcours. On ne change pas impunément l'huile de la friteuse après vingt ans d'utilisation.
Kanpai !!, c'est donc 36 titres joués en 30 minutes avec un son dégueulasse, le seul réglage connu étant de mettre la distorsion à son maximum. Le reste, ils s'en balancent ! C'est rustre, basique, brutal, consanguin, parfaitement absurde et par là-même indispensable. On appréciera notamment le chant de gros chien agonisant alterné avec celui d'un porc en érection ainsi que la batterie martyrisée d'un entrepreneur en démolition. Pour le reste, si vous parvenez à retenir une chanson en particulier où ne serait-ce qu'un micro riff (il y en a un énorme vers la dix-septième minute), je vous tire mon chapeau.
Côté discours, rien ne change, Agathocles est toujours en guère contre le capitalisme et nous fait bien sentir sa colère mâtinée de dégoût. Son Mincecore est à ce titre le support idéal tant il est abject : un retour à la base surprenant quand on sait qu'en règle générale, les groupes de Brutal ont tendance à davantage soigner leur présentation au fil du temps. Respect les gars.
Kanpai !!, c'est donc 36 titres joués en 30 minutes avec un son dégueulasse, le seul réglage connu étant de mettre la distorsion à son maximum. Le reste, ils s'en balancent ! C'est rustre, basique, brutal, consanguin, parfaitement absurde et par là-même indispensable. On appréciera notamment le chant de gros chien agonisant alterné avec celui d'un porc en érection ainsi que la batterie martyrisée d'un entrepreneur en démolition. Pour le reste, si vous parvenez à retenir une chanson en particulier où ne serait-ce qu'un micro riff (il y en a un énorme vers la dix-septième minute), je vous tire mon chapeau.
Côté discours, rien ne change, Agathocles est toujours en guère contre le capitalisme et nous fait bien sentir sa colère mâtinée de dégoût. Son Mincecore est à ce titre le support idéal tant il est abject : un retour à la base surprenant quand on sait qu'en règle générale, les groupes de Brutal ont tendance à davantage soigner leur présentation au fil du temps. Respect les gars.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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