Dominique A
Bischwiller [Le MAC - Espace Paul Kauss] - mercredi 03 mai 2023 |
On est arrivés légèrement à la bourre mais heureusement, pour deux retardataires que nous sommes, un problème technique a fait reculer l'horaire du concert d'une demi-heure. Et ce concert, une fois tout le monde installé, a démarré avec le splendide et mélancolique "Dernier Appel De La Forêt". La majorité des chansons qui composent le dernier album, Le Monde Réel, passe en première moitié d'une liste à jouer qui se révélera bien fournie. Notre monde réel ne va pas bien et Dominique A, accompagné de ses cinq musiciens (j'espère ne pas en oublier un), l'affirme plus avec force et poigne dans sa gestuelle ici, ce soir, devant un public assis.
Quelle présence il a ce bonhomme, vêtu d'une chemise et d'un pantalon noirs ! Il est tout de punch et d'humour, d'une jovialité communicative ! Il s'agite et danse derrière son micro avec quelques déhanchés et un peu à la manière d'un Peter Garrett moins traversé d'électricité, même pour les chansons plus calmes avec parfois un petit air d'ironie. Ça rassure surtout lorsqu'on pouvait s'attendre avec crainte à voir ce grand chanteur dans une posture toujours statique à cause du ton évidemment que donne son dernier disque. On le regarde et on l'écoute, personnellement plus attentif en ce qui me concerne aux paroles de "Les Roches" et "Le Monde Réel". Je me délecte encore avec "Nouvelles Du Monde Lointain". Non, franchement, avec un contrebassiste, une flûtiste, un batteur et deux claviéristes qui composent son groupe actuel et la guitare que prend de temps en temps le Provinois de naissance, les plus récents morceaux passent à merveille en live.
Bien sûr, Dominique A ne manque pas de jouer des pièces, comme il dit, plus anciennes comme deux titres de l'album, Remué, dont un bien énervé "Comment Certains Vivent" qui pousse dans le rouge. Parmi quatre titres que je ne connaissais pas jusqu'à ce soir-là, je garderai une belle mention émotion avec les superbes "Vers Le Bleu" et "Corps De Ferme À L'Abandon", avec "L'Horizon" qui suit derrière ; je les écoute en boucle ce matin. Et puis, à un moment, les artistes quittent la scène mais ce n'est pas fini. Non, non ! Le bonhomme ne part pas définitivement sans avoir joué "Le Courage Des Oiseaux" d'habitude. Il le disait dans une émission télévisée. Et voilà les artistes qui reviennent pour une dernière petite liste dont le morceau attendu, joué dans une très bonne version sans guitare, nerveuse et flottante à la fois.
Et comme pour toute belle chose il y a une fin. Le concert se termine avec ovation et applaudissements ! Normal parce que se fut un très bon concert ! On sort, il doit être plus de 22h30. J'ai découvert ce chanteur il y a vingt huit ans, à l'époque de La Mémoire Neuve et pour une première fois que je suis venu le voir sur scène, alors c'est sans regret car ce gars-là tient toujours la forme avec un talent d'écriture duquel les textes parfois beaux à pleurer nous gagnent.
Quelle présence il a ce bonhomme, vêtu d'une chemise et d'un pantalon noirs ! Il est tout de punch et d'humour, d'une jovialité communicative ! Il s'agite et danse derrière son micro avec quelques déhanchés et un peu à la manière d'un Peter Garrett moins traversé d'électricité, même pour les chansons plus calmes avec parfois un petit air d'ironie. Ça rassure surtout lorsqu'on pouvait s'attendre avec crainte à voir ce grand chanteur dans une posture toujours statique à cause du ton évidemment que donne son dernier disque. On le regarde et on l'écoute, personnellement plus attentif en ce qui me concerne aux paroles de "Les Roches" et "Le Monde Réel". Je me délecte encore avec "Nouvelles Du Monde Lointain". Non, franchement, avec un contrebassiste, une flûtiste, un batteur et deux claviéristes qui composent son groupe actuel et la guitare que prend de temps en temps le Provinois de naissance, les plus récents morceaux passent à merveille en live.
Bien sûr, Dominique A ne manque pas de jouer des pièces, comme il dit, plus anciennes comme deux titres de l'album, Remué, dont un bien énervé "Comment Certains Vivent" qui pousse dans le rouge. Parmi quatre titres que je ne connaissais pas jusqu'à ce soir-là, je garderai une belle mention émotion avec les superbes "Vers Le Bleu" et "Corps De Ferme À L'Abandon", avec "L'Horizon" qui suit derrière ; je les écoute en boucle ce matin. Et puis, à un moment, les artistes quittent la scène mais ce n'est pas fini. Non, non ! Le bonhomme ne part pas définitivement sans avoir joué "Le Courage Des Oiseaux" d'habitude. Il le disait dans une émission télévisée. Et voilà les artistes qui reviennent pour une dernière petite liste dont le morceau attendu, joué dans une très bonne version sans guitare, nerveuse et flottante à la fois.
Et comme pour toute belle chose il y a une fin. Le concert se termine avec ovation et applaudissements ! Normal parce que se fut un très bon concert ! On sort, il doit être plus de 22h30. J'ai découvert ce chanteur il y a vingt huit ans, à l'époque de La Mémoire Neuve et pour une première fois que je suis venu le voir sur scène, alors c'est sans regret car ce gars-là tient toujours la forme avec un talent d'écriture duquel les textes parfois beaux à pleurer nous gagnent.
Très bon 16/20 | par Pascha |
Crédit photo : Myriam M.
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